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Uniswap : pourquoi le token UNI est-il en hausse de 40 % sur la semaine ?

February 25th 2024 at 18:30

Le cours du token UNI, emblématique de l'exchange décentralisé (DEX) Uniswap, connaît une hausse spectaculaire après une période d'accalmie de près de 2 ans, atteignant plus de 11 dollars. Qu'est-ce qui a provoqué une hausse aussi soudaine de l'UNI ?

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Uniswap v4 : nous connaissons enfin la date de son lancement

February 16th 2024 at 15:00

La Fondation Uniswap a récemment révélé ses plans pour le lancement de la 4e version de son protocole d'échanges décentralisé (DEX), Uniswap v4, désormais prévu pour le 3e trimestre de 2024. Occupant la 1ère place au classement des applications de finance décentralisées (DeFi), Uniswap vise à renforcer sa position de leader grâce à des innovations majeures, promettant d'améliorer l'expérience utilisateur avec une architecture plus optimisée et des fonctionnalités inédites.

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La part de marché de Binance continue de chuter : la fin d’un règne ?

October 30th 2023 at 10:15

binance-plateforme-trading

Suite à l’effervescence autour des ETF Bitcoin au comptant dernièrement, le marché crypto a connu de nombreuses dynamiques positives. Pourtant, alors que l’industrie célèbre le retour haussier du marché, une entreprise, Binance, la plus grande plateforme d’échange au monde semble être en perte de vitesse avec sa part de marché continuant à chuter. Est-ce temporaire ou un déclin sur le long terme ?

Le déclin de la part de marché de Binance

Depuis près d’une semaine, le marché des crypto-monnaies semble avoir retrouvé son élan, en témoigne l’énergie renouvelée qui anime le secteur. Le Bitcoin, qui a passé une grande partie de la période 2022 à 2023 en dessous de la barre des 30 000 $ fait désormais l’objet d’un regain d’intérêt.

Le milieu vibre de nouveau, avec des entreprises autrefois silencieuses qui sont maintenant désireuses de partager leurs perspectives sur les évolutions du marché.

Cependant, tout le monde ne navigue pas sur cette vague de positivité. Binance, jadis acteur indétrônable du monde crypto, semble être piégé au sein d’un tourbillon. La plateforme a connu une chute drastique de sa part de marché, passant de 74% en décembre 2022 à une part beaucoup plus modeste de 50% récemment.

Quelles sont les causes de cette chute ?

Les raisons de ce déclin sont variées et bien documentées. Premièrement, les départs en cascade de cadres clés de l’entreprise n’ont pas remédié à la situation. Des noms importants tels que Jonathan Farnell, Brian Shroder et Sidney Majalya ont quitté le navire. Cela a amené de nombreux acteurs du secteur à se poser des questions sur la direction et la stabilité de Binance.

La plateforme fait également face à de nombreux défis, parmi lesquels les départs de hauts dirigeants ne représentent que la partie visible de l’iceberg. Plus préoccupante est la pression réglementaire accrue à laquelle Binance résiste depuis quelques mois.

Les accusations de la Commodities Futures Trading Commission (CFTC) et de la SEC pèsent lourdement sur la réputation de l’entreprise. En conséquence, un certain nombre de sociétés de trading, inquiètes des répercussions légales potentielles, ont réduit leurs activités sur la plateforme.

L’inquiétude s’est aussi propagée à la sphère institutionnelle. Comme l’a souligné un cadre dans le domaine des options sur crypto-monnaies, il devient risqué pour les acteurs institutionnels d’investir des ressources dans une plateforme entourée d’autant d’incertitudes. Elles sont encore plus prévalentes lorsque l’on se souvient de la chute désastreuse de la plateforme FTX l’an dernier.

Les traders s’abstiennent d’utiliser Binance

S’il est vrai que les traders haute fréquence (HFT) maintiennent de gros volumes sur la plateforme en raison de leur style de trading, la confiance globale envers la bourse semble s’éroder.

Un indicateur criant de ce déclin s’est manifesté le 23 octobre. Au moment où le Bitcoin connaissait une ascension fulgurante, la part de marché de Binance a été anéantie. Elle est tombée pratiquement à néant, alors que le Bitcoin bondissait à 34 000 $.

Yes @Binance is losing exchange volume dominance and more importantly exchange Fair Value Price weighting.

Based on the metrics below, down from 74% dominance starting 2023 to just under 50% right now.

This is the effects of the US influence over global jurisdictional… pic.twitter.com/w6FzeIxDim

— MartyParty (@martypartymusic) October 28, 2023

Pendant ce temps, d’autres plateformes, comme OKX, ont profité de cette opportunité, avec une part de marché surpassant les 50%.

Et bien que Changpeng Zhao (CZ), le fondateur de Binance, essaye de minimiser ces problèmes en les attribuant à la diffusion de peurs, d’incertitudes et de doutes (FUD), les chiffres parlent d’eux-mêmes. Moins de traders font confiance à sa plateforme d’échange, et Binance se retrouve à un moment déterminant de son histoire.


Source : The Block


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Interview – ZKX, protocole dérivé du Web3, lève 4,5 millions de dollars

August 8th 2022 at 17:34

Parfois, les gens oublient que la DeFi n’a vraiment commencé qu’en 2020. Par conséquent, le secteur naissant entre maintenant dans le premier cycle baissier de sa jeune vie.

Malgré cela, l’innovation continue. L’un de ces secteurs est celui des produits dérivés, que je trouve particulièrement intéressant. Alors que les actions symboliques et d’autres mécanismes d’investissement traditionnels en trading ont de plus en plus de succès, il est inévitable que le filet soit élargi pour incorporer certaines des stratégies les plus complexes.

ZKX est une plate-forme de négociation de produits dérivés, construite sur StarkNet, qui a récemment annoncé avoir levé 4,5 millions $ en financement de démarrage. Parmi les investisseurs – bien sûr – se trouve Alameda Research, la société dirigée par Sam Bankman-Fried qui semble être dans tous les titres de crypto-monnaies ces jours-ci. Crypto.com est un autre investisseur notable.

J’avais quelques questions pour la start-up car j’étais curieux d’en savoir plus. Ci-dessous, vous verrez le Q&A avec le fondateur de ZKX, Eduard Jubany.

CoinJournal (CJ) : Comment décririez-vous ZKX et StarkWare, pour ceux qui ne le savent peut-être pas ?

Eduard Jubany (EJ) : ZKX est un protocole sans autorisation pour les produits dérivés construit sur StarkNet, avec un carnet de commandes décentralisé et une façon unique d’offrir des instruments financiers complexes sous forme de swaps. Le protocole est alimenté par un DAO et fournira une expérience de trading élevée avec des classements ludiques et une gouvernance liquide unique. Avec le positionnement de premier plan au sein de l’écosystème StarkNet, notre mission est de démocratiser l’accès aux rendements mondiaux grâce à ses offres à n’importe qui, n’importe où.

Nous avons choisi de construire au-dessus de StarkNet parce qu’il nous a donné accès à un environnement où nous pouvions effectuer des tâches qui n’étaient pas réalisables dans d’autres paramètres de Web3 et parce qu’il nous a connectés à une communauté de développeurs organisée au sein de l’écosystème Starkware.

CJ : Je vois que vous travailliez auparavant pour SOSV, un VC avec $1B+ en AUM, entre autres rôles. Comment vous êtes-vous impliqué dans la crypto-monnaie (et ZKX) ?

EJ : C’est une histoire intéressante. J’ai travaillé pour des fonds de capital-risque en Asie et aux États-Unis. En travaillant chez SOSV avec Naman, nous avons découvert une énorme opportunité de répondre aux besoins des utilisateurs des marchés émergents comme l’Indonésie et l’Inde. Nous avons réalisé les nombreuses limitations auxquelles les personnes étaient confrontées lorsqu’elles tentaient d’accéder à des opportunités financières.

En conséquence, l’idée de ZKX est née pour aider les personnes des marchés émergents à accéder à des opportunités qui leur étaient auparavant inaccessibles. Nous voulions entrer sur le marché et cherchions à comprendre comment la saga GameStop s’est produite. Mais la réalité s’est avérée un peu plus compliquée. Même l’achat d’une part de GameStop était très complexe, et il nous était difficile d’acheter des actions et de participer à cette opportunité. Et c’est à ce moment-là que nous avons pensé, qu’en est-il de l’utilisateur moyen assis sur ces marchés si c’est compliqué pour nous ?

ZKX a été créé à partir de l’idée que tout le monde devrait avoir accès aux opportunités d’investissement, créant un terrain de jeu égal pour les personnes de différents pays et origines.

Nous avons finalement décidé de nous concentrer sur la technologie ZK-Rollup car nous pensions que ce serait le moyen le plus évolutif d’atteindre ces utilisateurs des marchés émergents.

CJ : De nombreux projets ont sombré lors du dernier marché baissier. Pensez-vous que cela se passera de même cette fois-ci, et comment ZKX est-il placé pour éviter ce sort ?

EJ : Par rapport au premier trimestre de l’année, il y a eu un ralentissement. Traditionnellement, les marchés de la crypto-monnaie et traditionnels ont toujours été inversement corrélés. L’un décline, tandis que l’autre monte. Mais malheureusement, les effets de l’effondrement du Luna se font encore sentir, ainsi qu’un ralentissement plus large de l’économie.

ZKX et l’équipe qui le construit ont déjà traversé quelques cycles et nous sommes en mesure de planifier en conséquence. De plus, les mouvements du marché concernent le prix et non la valeur. Cela ne reflète pas la valeur de ce qui est construit dans l’espace et l’innovation qui se produit dans les coulisses.

Nous pensons que les capacités que nous construisons chez ZKX sont un casse-tête important dans la conduite de la démocratisation des marchés mondiaux. Bien qu’il y ait moins d’activité commerciale dans tout l’espace, ce que nous construisons est à l’épreuve du temps.

Le conseil à tout le monde dans le marché baissier est de construire et de préparer une piste à long terme et éventuellement de croître pendant le marché haussier.

CJ : Je remarque que l’un des investisseurs est Alameda Research, qui a été actif récemment en tant que crypto-prêteur de dernier recours, si vous pouvez dire cela. Avez-vous été heureux d’avoir Alameda à bord, et le risque accru qu’ils ont pris récemment vous préoccupe-t-il ?

EJ : Alameda et nos autres partenaires encouragent et construisent activement l’écosystème du Web3 depuis des années. Ils ont pour mission de propulser l’ensemble de l’industrie vers l’avant et de construire une meilleure infrastructure et une meilleure sensibilisation.

Le ralentissement est mondial et entraîné par les conditions macroéconomiques, la Réserve fédérale resserrant les taux d’intérêt et entraînant une réduction des risques dans toutes les classes d’actifs. La plupart de ces entreprises ont eu des revenus et des finances solides pendant des années, mais sont maintenant confrontées à des prêts et à des investissements qui ont peut-être tourné au vinaigre. Cela ne devrait que renforcer l’écosystème à long terme en nettoyant les pommes pourries et en se concentrant sur les joueurs les plus forts.

Les plates-formes décentralisées de la DeFi sont restées solides et opérationnelles sans problèmes majeurs tout au long de la récession, tandis que les échanges et les fournisseurs centralisés ont échoué, prouvant le cas de la finance et des infrastructures décentralisées.

CJ : Craignez-vous la réglementation dans le domaine des dérivés cryptographiques ?

EJ : Les dérivés cryptographiques permettent aux détaillants et aux institutions de se protéger de tout mouvement baissier des prix. En tant que tels, ce sont des instruments sains à avoir dans l’écosystème. Les événements des derniers mois prouvent que le protocole décentralisé peut survivre et résister à des conditions difficiles, contrairement aux entités centralisées. Des protocoles comme Aave ou Compound ont résisté tandis que d’autres entités centralisées ont péri. Étant donné que les règles et la gestion sont codées en dur dans des contrats intelligents qui résident sur la blockchain, nous espérons que cela permettra aux régulateurs de mieux comprendre comment les protocoles décentralisés peuvent être équitables et sécurisés pour les utilisateurs.

 

CJ : Le domaine du trading décentralisé de produits dérivés a connu une croissance immense au cours des deux dernières années. Selon vous, quels avantages cela présente-t-il par rapport à l’équivalent centralisé, et pensez-vous qu’il peut conquérir une part de marché importante ?

EJ : Le principal obstacle à l’adoption est l’expérience utilisateur. À ce jour, la plupart des protocoles décentralisés nécessitent un portefeuille de crypto-monnaies pour se connecter et interagir. Avec l’avènement de l’abstraction de compte et des zk-rollups comme Starkware, nous réalisons le potentiel d’offrir des expériences d’intégration simples, comme un identifiant de connexion par e-mail, pour les utilisateurs quotidiens, en évitant les pièges et les complexités de l’expérience de la DeFi comme nous l’avons connu jusqu’à présent.

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Wing Finance gagne 167 % en une semaine : voici où acheter le jeton WING

August 2nd 2022 at 02:40

Le prix du jeton Wing Finance a augmenté ces derniers jours, surtout depuis le jeudi 28 juillet. Le prix a grimpé en flèche pour atteindre un sommet au-dessus de 53 $ le vendredi 29 juillet avant de chuter à son prix actuel de 16,69 $. Le jeton WING a gagné environ 167,8 % au cours des 7 derniers jours et il est toujours haussier.

Néanmoins, les investisseurs estiment que la hausse des prix de la semaine dernière indique que le jeton WING pourrait atteindre des sommets plus élevés dans les prochains jours. Après tout, il se négocie actuellement à plus du triple de son prix du 27 juillet, soit il y a environ cinq jours.

Pour aider les investisseurs et les traders qui souhaitent profiter du jeton Wing Finance, surtout maintenant qu’il a chuté de son sommet de vendredi, Coinjournal a créé ce bref article pour identifier les meilleurs endroits pour acheter des jetons WING.

Pour en savoir plus, continuez à lire.

Meilleurs endroits pour acheter le jeton Wing Finance

Qu’est-ce que WingFinance ?

Wing Finance, communément appelée Wing, est une plate-forme décentralisée basée sur le crédit qui est conçue pour le prêt de crypto-actifs et la communication inter-chaînes entre les projets de financement décentralisé (DeFi).

Il vise à rendre les services de prêt cryptographiques plus inclusifs via un module d’évaluation de crédit qui élimine le besoin d’utiliser des garanties lors de l’emprunt. Il permet également la création de nouveaux projets blockchain.

Wing utilise une gouvernance décentralisée (DAO) couplée à un mécanisme de contrôle des risques pour développer une relation entre les créanciers, les emprunteurs et les garants. Cela a augmenté le nombre de projets utilisant la plate-forme et a également accru l’accessibilité aux services de prêt et d’emprunt cryptographiques pour les utilisateurs.

Wing a réussi à résoudre le problème de surdimensionnement qui afflige l’industrie de la DeFi en utilisant le Wing DAO. Le DAO a construit un protocole de DeFi basé sur le crédit qui s’exécute sur la blockchain Ontology (ONT) et il permet également aux utilisateurs de participer aux processus de prise de décision, d’exploitation et de conception de produit.

Dois-je acheter la pièce WING aujourd’hui ?

Si vous recherchez une crypto-monnaie qui a montré des signes de décollage dans les prochains jours, en particulier à la suite de la récente crise du marché de la crypto-monnaie, alors Wing Finance pourrait être un bon choix.

Néanmoins, vous devez être prudent car le marché de la crypto-monnaie est extrêmement volatil, comme on vient de le voir avec WING au cours du week-end où son prix est passé à plus de 53 $ et a plongé en dessous de 20 $ en l’espace de cinq jours.

Prévision du cours de Wing Finance

Une majorité pense que Wing Finance, la hausse de vendredi n’était qu’un échauffement et qu’elle pourrait être sur le point de décoller, en particulier suite à la hausse de l’activité sur la plate-forme Wing.

La plate-forme Wing a récemment lancé le Wing NFT Pool et annoncé l’événement conjoint Wing x Flamingo et la mise à jour du largage de NFT Wing Polkapets.

Tous les regards sont tournés vers un prix cible de 60 $ avant la fin de cette semaine.

Couverture des médias sociaux de Wing Finance

🚨UPGRADE ANNOUNCEMENT #Wing Flash Pools are undergoing an upgrade from 3:00 am on 1st August for optimization of $WING distribution model. 🙌

Users will be informed when the upgrade is complete.#DeFi pic.twitter.com/cSvGoRyAy0

— Wing (nft.wing.finance💙) (@Wing_Finance) August 1, 2022

🚨UPGRADE ANNOUNCEMENT #Wing Flash Pools are undergoing an upgrade from 3:00 am on 1st August for optimization of $WING distribution model. 🙌

Users will be informed when the upgrade is complete.#DeFi pic.twitter.com/cSvGoRyAy0

— Wing (nft.wing.finance💙) (@Wing_Finance) August 1, 2022

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CryptoSimple lève 1 million d'euros pour faciliter l'accès aux cryptomonnaies

January 12th 2023 at 12:00

La startup française CryptoSimple, qui propose des portefeuilles d'investissement en cryptomonnaies simplifiés et personnalisés, vient de lever 1 million d'euros pour continuer à développer son activité. L'occasion de faire le point sur les différents services qu'elle propose et sur l'intérêt d'un portefeuille personnalisé.

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La CFTC attaque en justice l’auteur du piratage de Mango Markets

January 11th 2023 at 16:00
Mango Markets

En 2022, le secteur des cryptos a fait face à de nombreux cas de piratage. La Commodity Futures Trading Commission (CFTC) des États-Unis a entamé des poursuites contre Avraham Eisenberg. Ces poursuites portent sur deux chefs d'accusation de manipulation du marché dans le cadre du piratage de la plateforme financière décentralisée Mango Markets.

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Le manipulateur de Mango Markets est désormais poursuivi par la CFTC et la SEC

January 10th 2023 at 13:00

Avraham Eisenberg, le manipulateur du token MNGO sur le protocole Mango Markets récemment emprisonné à Porto Rico, devra faire face aux accusations de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis ainsi que de celles de la Commodity Futures Trading Commission (CFTC). L'intéressé reste actuellement dans l'attente de son procès.

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Tornado Cash : la preuve qu'on ne peut pas tuer une application décentralisée

January 10th 2023 at 12:00

Environ 6 mois après avoir été blacklisté par le Trésor Américain, le mixeur Tornado Cash est toujours fonctionnel et actif. Bien qu'il soit devenu plus difficile d'y accéder, voici une preuve qu'il est quasiment impossible de fermer une application décentralisée. Analysons la situation de Tornado Cash aujourd'hui.

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Plus de 100 piratages subis par les projets DeFi en 2022 !

January 9th 2023 at 16:00
Piratage, exchange, crypto, FTX, Web3, DeFi

Un rapport de Beosin révèle que les projets DeFi ont été attaqués 113 fois tout au long de l’année 2022, ce qui témoigne de leur grande vulnérabilité.

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Bientôt une CBDC sous forme de stablecoin à Hong Kong ?

January 8th 2023 at 11:00
drapeau de hong kong avec un bitcoin posé en son centre

Un membre du conseil législatif de Hong Kong propose de transformer une CBDC en stablecoin. Le but : faciliter l’adoption du Web3.

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Rabby Wallet, une alternative à Metamask ?

August 19th 2022 at 07:00

Temps de lecture : 7 minutes Vous connaissez sans doute Metamask, un des wallets les plus utilisés au monde, avec l’évolution du marché des cryptomonnaies, notamment de la DeFi, des NFT ainsi que les risques qui vont avec, il faut également un wallet qui soit à la page, je vous présente donc Rabby, un wallet développé par DeBank, sortie en 2021. […]

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Comment définir Bitcoin ?

December 5th 2021 at 09:00

On définit souvent Bitcoin comme un protocole de transfert de valeur fonctionnant sans autorité centrale, qui régit l’émission et les échanges d’une unité de compte numérique (appelée le bitcoin), protocole qui a été initialement déterminé par Satoshi Nakamoto en janvier 2009 par le biais de son prototype et qui a permis de construire une chaîne à partir du bloc de genèse.

Néanmoins, cette définition, aussi informative soit-elle, n'est pas suffisamment précise. Elle fait de Bitcoin un protocole, c'est-à-dire un ensemble de règles de consensus, mais elle ne spécifie pas les règles en question (en dehors du bloc de genèse) : celles-ci sont ne sont pas déterminées dans le temps et peuvent changer, chaque modification créant de facto un nouveau protocole.

Ce flou artistique a mené au cours des années à de nombreuses discussions enflammées à propos de ce qui constituerait le « vrai Bitcoin », notamment lors du débat sur la scalabilité, et a fini par créer au moins trois prétendants au titre, à savoir BTC (« Bitcoin »), BCH (« Bitcoin Cash ») et BSV (« Bitcoin SV »). Cette revendication, qui paraît à première vue extraordinaire, cache en réalité une question philosophique profonde : comment définit-on correctement Bitcoin ?

 

Le critère linguistique

« Bitcoin » est un mot. Nom anglais issu de bit (« unité binaire ») et de coin (« pièce de monnaie »), il évoque directement l'idée d'une monnaie numérique. Le terme est devenu très populaire au fil des années, notamment grâce aux médias de masse, ce qui fait que de nombreuses personnes tentent de le récupérer ou de s'y associer d'une manière ou d'une autre, à tort ou à raison.

De ce fait, le premier critère que nous pouvons examiner est le critère linguistique, qui détermine la définition d'un terme selon l'usage qui en est fait. En effet, en linguistique l'usage est roi : s'il peut exister des institutions ayant pour but d'orienter l'évolution d'une langue, cette évolution demeure libre et est soumise à ses locuteurs. Une langue est par essence un protocole de communication ayant pour but la compréhension mutuelle, et les termes qui la composent ont par conséquent tendance à acquérir un sens précis déterminé par la multitude, par effet de réseau. De cette manière, si un grand nombre de locuteurs utilise un terme avec un sens particulier, celui-ci prédominera.

Selon ce critère, Bitcoin serait Bitcoin parce qu'une grande majorité de personnes l'appellent « Bitcoin » : il serait simplement défini par la masse, quelle que soit la chose qu'il désigne.

Bien évidemment, en tant que personnes attachées à l'idée de Bitcoin, cela ne nous satisfait pas.

Nous savons que le sens d'un terme peut dériver jusqu'à ce que ce terme ne signifie plus la même chose, voire désigne une chose fondamentalement opposée. C'est par exemple le cas du mot « liberalism » qui, en anglais américain, ne désigne plus principalement le libéralisme tel que nous l'entendons en français, mais un progressisme de gauche focalisé sur les questions de justice sociale. Ainsi, dans le langage courant aux États-Unis, les liberals sont des personnes favorables à l'intervention de l'État dans le cadre de la redistribution de la richesse, la sécurité sociale et l'éducation, tandis que les libertarians sont les libéraux authentiques favorables au laissez-faire et à la réduction du rôle de l'État dans la vie des individus.

Ainsi, décrire Bitcoin de cette manière crée une faille majeure dans tout ce qu'il représente. Si l'usage de la masse prime, alors on peut, si l'on a de l'influence, faire en sorte que Bitcoin change dans un sens qui ne le dépeint plus comme nous nous le représentons aujourd'hui. Il serait alors possible, par la propagande, de faire en sorte que le système appelé Bitcoin n'utilise plus la preuve de travail (au nom de la lutte contre le changement climatique) ou qu'il soit privé de sa limite fixe d'unités (au nom de la protection du système monétaire et financier).

De plus, définir Bitcoin de cette manière ne tient pas compte du fait que la langue est élastique et tolère de nombreuses incohérences : il peut exister de nombreuses polysémies pour un même mot (c'est d'ailleurs le cas pour « Bitcoin »), et plusieurs utilisations de ce mot peuvent coexister, bien qu'elles soient opposées de manière inhérentes.

En fait, une langue est un champ de bataille permanent sur lequel s'affrontent les différents usages. Chaque locuteur fait à chaque instant un choix individuel pour soutenir des usages particuliers, sans forcément suivre le choix majoritaire, participant de ce fait à la construction de la langue. C'est précisément ce nous faisons dans cet article : un choix.

 

Le critère du logiciel

Une deuxième manière de définir Bitcoin est de s'appuyer sur le logiciel Bitcoin Core. Bitcoin Core constitue en effet l'implémentation de référence du protocole dont le code sert de base pour les développeurs pour retrouver les règles de consensus, et cela fait qu'il est aisé de confondre les deux. D'ailleurs pendant longtemps le logiciel était simplement appelé Bitcoin.

Le code du logiciel, écrit principalement en C++, est disponible en source ouverte sur internet, et sous licence libre, de sorte que quiconque peut copier et modifier le code à sa guise. Initialement hébergé sur SourceForge, il est aujourd'hui présent sur GitHub.

Le développement du logiciel se veut ouvert et « démocratique » : tout le monde peut proposer un modification du code, notamment par le biais des propositions d'amélioration de Bitcoin (BIP). Néanmoins, le dépôt GitHub est soumis à l'autorité des mainteneurs, qui décident des changements qui sont apportés au logiciel, et en particulier à celle du mainteneur principal, qui peut nommer et révoquer les autres mainteneurs. Comme l'indique le guide de contribution de Bitcoin Core :

« Les mainteneurs prendront en considération un correctif s'il est en accord avec les principes généraux du projet ; s'il répond aux normes minimales d'inclusion ; et jugeront du consensus général des contributeurs. »

Définir Bitcoin comme le protocole lié à ce logiciel (ou bien à un autre) réintroduirait ainsi une autorité centrale, ce qui rentrerait en contradiction directe avec l'idée qu'on se fait de Bitcoin.

De plus, la pratique montre bien que le protocole n'est pas contrôlé par les mainteneurs de l'implémentation logicielle, même s'il existe une certaine influence. Chacun est libre de copier le logiciel, de le modifier, et de le promouvoir aux nœuds du réseau, qui se chargent d'appliquer les règles de consensus. Ainsi, le contrôle du logiciel ne permet pas de modifier les règles arbitrairement : si par exemple Bitcoin Core intégrait un changement controversé (comme par exemple une violation de la politique monétaire du bitcoin), alors une très grande majorité de nœuds refuseraient probablement, en continuant de faire fonctionner une version antérieure de Core ou en se tournant vers une autre implémentation.

 

Le critère du protocole originel

Un troisième critère pour définir Bitcoin est la proximité avec le protocole originel, c'est-à-dire le protocole déterminé par le biais du prototype publié par Satoshi Nakamoto le 8 janvier 2009. Le sous-entendu est que Bitcoin n'avait pas vocation à changer au-delà de la correction des failles présentes à son lancement, et que par conséquent il devrait être défini comme l'itération la plus proche de ce protocole.

Cette vision est notamment défendue par beaucoup de partisans de Bitcoin SV, qui se basent sur une citation (décontextualisée) de Satoshi Nakamoto datant du 17 juin 2010 :

« La nature de Bitcoin est telle que, dès la version 0.1 lancée, son fonctionnement de base était gravé dans le marbre pour le reste de son existence. »

D'après eux, Bitcoin devrait être un protocole fixe, dont les mineurs seraient les défenseurs.

Une variante de ce critère est l'argument de l'esprit originel de Bitcoin, parfois utilisé par les partisans de Bitcoin Cash comme Roger Ver, qui voudraient qu'un « système d'argent liquide électronique » doive nécessairement offrir des transferts à bas coût et des temps de confirmations faibles. De ce point de vue, BTC ne représenterait pas Bitcoin.

Toutefois, même si ces définitions ont le mérite d'être plus précises, elles sont purement arbitraires dans le critère choisi. BTC constitue de toute évidence la principale version de Bitcoin, et on peut considérer qu'il est lui-même proche du protocole originel sous un autre aspect : la compatibilité.

 

Le critère de la compatibilité

Le quatrième critère de définition est celui de la compatibilité du protocole, critère défendu par de nombreux partisans de BTC, comme par exemple Michael Marquardt (alias theymos) ou Francis Pouliot. Pour continuer à être Bitcoin, le protocole devrait être compatible avec les versions antérieures.

Cette vision repose sur l'exigence d'unanimité pour réaliser un changement, exigence qui a pour conséquence de conserver un seul et unique protocole et de préserver son effet de réseau.

Puisqu'une quasi-unanimité serait très difficile à atteindre dans le cas d'un hard fork (hors résolution d'un bogue ou changement vital), il est nécessaire de passer par des soft forks, à savoir des changement strictement restrictifs des règles de consensus. Ces soft forks ont la caractéristique de ne pas créer de scission de chaîne s'ils sont correctement appliqués. De ce fait, ils permettent une compatibilité ascendante du logiciel (parfois qualifiée de « rétrocompatibilité ») qui fait que les nœuds qui utilisent une ancienne version du logiciel continuent de considérer comme valides les blocs produits par la nouvelle version.

Cependant, cette conception cache un petit détail, souvent omis : c'est que le soft fork doit être imposé par la majorité de la puissance de calcul du réseau pour entraîner cette compatibilité. En effet, les nœuds qui suivent les nouvelles règles de consensus peuvent être contraints de rejeter les blocs produits par les mineurs qui suivent les anciennes règles. Lorsque les nœuds appliquant le soft fork ont la puissance de calcul majoritaire de leur côté, cela ne pose pas de problème : les nœuds suivant les anciennes règles sont contraints de suivre la chaîne la plus longue (c'est-à-dire celle ayant le plus de preuve de travail accumulée). Dans le cas contraire, la chaîne appliquant les nouvelles règles n'est pas la plus longue, ce qui peut mener à une scission permanente.

Application d'un soft fork
Exemple de la réduction de la taille limite des blocs. Si la majorité du taux de hachage se trouve du côté des nœuds appliquant le soft fork, alors tout le monde suit leur chaîne (la plus longue). Si la majorité du taux de hachage se trouve de l'autre côté, les nœuds appliquant le soft fork peuvent finir par rejeter un bloc de l'autre chaîne et créer une scission permanente de la chaîne.

L'application d'un soft fork correspond donc à l'équivalent d'une attaque des 51 % ayant lieu sur le réseau, en interdisant aux nœuds de refuser la modification du protocole sans avoir recours à un hard fork manuel. On ne saurait définir Bitcoin comme cela, car cela voudrait dire qu'un attaquant pourrait imposer ses règles sur la chaîne, et cette conception est ainsi invalide.

 

Le critère de la majorité économique

Le cinquième critère permettant de définir est celui de la majorité économique. Selon cette conception, Bitcoin serait le protocole dont l'utilité monétaire est la plus grande. Cette majorité est parfois mesurée par certains par la capitalisation boursière, c'est-à-dire le prix multiplié le nombre d'unités, bien que celle-ci ne soit pas forcément un bon indicateur de la santé économique du système, notamment lorsque le volume d'échange (sur la chaîne et en dehors) est faible.

Un moyen plus efficace d'estimer la valeur d'une chaîne est la preuve de travail accumulée, qui est corrélée à moyen terme au revenu du minage, à savoir :

  • La subvention protocolaire, qui prédomine dans la phase distributive de Bitcoin, dont la valeur entre deux halvings est directement liée au prix du bitcoin.
  • Les frais de transaction, qui prédominent dans la phase finale de Bitcoin, dont la valeur provient de l'activité économique de la chaîne.

Ce critère est ainsi bien plus à même de nous fournir une idée de quel protocole est économiquement majoritaire.

Cette vision a été défendue par Gavin Andresen en février 2017 dans un article où il écrivait :

« "Bitcoin" est le registre des transactions non précédemment dépensées, signées de manière valide, contenues dans la chaîne de blocs qui commence par le bloc de genèse (empreinte 000000000019d6689c085ae165831e934ff763ae46a2a6c172b3f1b60a8ce26f), suit le programme de création de 21 millions de pièces, et possède la plus grande preuve de travail par double SHA-256 cumulée. »

La vision a perduré depuis, étant perpétuée par le concept de gouvernance, qui présuppose qu'il y a quelque chose à diriger. Cette conception a notamment joué dans la scission entre Ethereum (ETH) et Ethereum Classic (ETC) en juin 2016, où le protocole modifié, majoritaire, a gardé le nom et le sigle boursier initiaux, et où le protocole originel, minoritaire, a dû prendre un autre nom et un autre sigle. Cette attribution des noms et des sigles a également eu lieu lors de la séparation entre Bitcoin Cash (BCH) et Bitcoin SV (BSV) en novembre 2018, puis lors de l'embranchement entre Bitcoin Cash (BCH) et Bitcoin ABC / eCash (XEC) en novembre 2020, alors que chacun se prétendait être le « vrai Bitcoin Cash ».

Dans le cas de BTC, le critère de la majorité est souvent couplé au critère de compatibilité : le soft fork peut ainsi être imposé par une majorité du taux de hachage, ce qui permet de conserver une seule et unique chaîne.

Cependant, cette vision pêche elle-même en ne requérant aucune caractéristique fondamentale et en offrant la possibilité d'une récupération du terme par le pouvoir en place.

 

Bitcoin est un concept

Cela nous amène au point central de cet article : Bitcoin est un concept, pas un protocole. Bien que beaucoup de personnes fassent de Bitcoin un protocole, cette vision est impossible à soutenir correctement en raison du manque d'unicité. Il n'y a pas de « vrai protocole Bitcoin » dans le sens où aucun protocole ne représente l'intégralité de ce qu'est Bitcoin1. Il ne s'agit pas d'une marque déposée dont certains individus auraient la propriété : personne ne possède le brevet de Bitcoin et tout le monde peut l'implémenter à sa convenance sans demander l'autorisation. Et en fait, cette liberté conduit nécessairement à la mise en œuvre multiple de ce concept, sous la forme de scissions ou de « cryptomonnaies alternatives ». Qu'une version de Bitcoin soit dominante économiquement ne change rien à cette considération.

Avant de décrire un protocole, une chaîne, un réseau ou une monnaie, le mot « Bitcoin » a été utilisé pour désigner un concept. Ce concept a été défini dans le document fondateur écrit par Satoshi Nakamoto et auquel tout le monde se réfère à un moment ou à un autre : le livre blanc de Bitcoin, intitulé « Bitcoin : Un système d'argent liquide électronique pair-à-pair », qui contient tous les éléments essentiels à sa constitution.

On peut dégager ainsi 5 caractéristiques fondamentales qui définissent Bitcoin :

 

1. Le partage des risques (P2P)

« Les nœuds peuvent quitter et rejoindre le réseau à volonté. »

Le système repose sur un réseau pair-à-pair ouvert dans lequel tous les nœuds ont les mêmes privilèges. Cette distribution du réseau permet de partager les risques d'accepter et de miner la monnaie.

Tous les systèmes dont les nœuds sont soumis à une autorisation quelconque contreviennent directement à ce principe.

 

2. La preuve de travail

« Les nœuds considèrent toujours que la chaîne la plus longue est la chaîne correcte, et continuent à travailler pour la prolonger. »

L'ajout d'un bloc nécessite une dépense d'énergie mesurée de manière probabilistique par la résolution d'un problème mathématique difficile. L'intégrité de la chaîne repose sur l'algorithme de consensus de Nakamoto par preuve de travail, qui dit que la chaîne ayant le plus de preuve de travail accumulée doit être considérée comme la chaîne valide.

La preuve ne nécessite pas une fonction de hachage particulière, et le travail peut être obtenu d'une toute autre manière. En revanche, la sélection de la chaîne la plus lourde, les points de contrôle ou l'intervention de masternodes dans le consensus sont des entorses plus ou moins importantes à ce principe. La preuve d'enjeu en constitue une violation entière.

 

3. Les frais de transaction internes

« L’incitation peut également être financée par les frais de transaction. Si la valeur de sortie d’une transaction est inférieure à sa valeur d’entrée, la différence correspond à une commission qui est ajoutée à la valeur d’incitation du bloc contenant la transaction. »

Le système intègre un modèle de frais de transaction qui sont reversés aux mineurs de manière interne. Chaque transaction porte des frais pour inciter à sa confirmation. Ces frais forment la base de la résistance à la censure du système.

Par exemple, l'ajout d'un mécanisme de brûlage des frais éloigne le protocole de sa nature de Bitcoin.

 

4. L'offre fixe d'unités

« Une fois qu’un nombre prédéterminé de pièces a été mis en circulation, l’incitation peut être entièrement financée par les frais de transaction et ne plus requérir aucune inflation. »

Le but initial de la création monétaire est l'amorçage du système : il s'agit du moyen de distribuer les unités de manière juste. À terme, le système doit se baser essentiellement sur les frais de transaction.

Cette offre limitée garantit le caractère déflationniste de la monnaie, et joue dans la sécurité économique du système en incitant les commerçants à refuser tout changement inflationniste.

 

5. Le modèle de représentation par des pièces (UTXO)

« Nous définissons une pièce de monnaie électronique comme une chaîne de signatures numériques. [...] Pour permettre aux valeurs d’être séparées et combinées, les transactions contiennent des entrées et des sorties multiples. »

Bitcoin utilise un modèle de représentation par des pièces pour gérer les unités échangées. Une pièce est identifiée par un point de sortie de transaction, et est caractérisée par un montant en satoshis et un ensemble de conditions de dépense (typiquement l'exigence d'une signature numérique valide).

Ce modèle a pour avantages de préserver la confidentialité (pas d'incitation à réutiliser la même adresse), de faciliter l'implémentation logicielle et de permettre une meilleure scalabilité du système, contrairement au modèle de représentations par des comptes.

 

Qu'apporte cette définition ?

Tout d'abord, cette définition résout le paradoxe du « vrai Bitcoin ». Bitcoin ne peut pas être un protocole fixe : modifier le protocole ne change pas sa nature fondamentale. Bitcoin ne peut pas non plus être un protocole changeant, car il n'existe pas de moyen satisfaisant de le déterminer comme on l'a montré.

Cette définition a également l'avantage d'apaiser les conflits. Bitcoin a connu des scissions et des copies par le passé, ce qui a créé une grande tension chez les partisans de tous les bords. Ainsi, BTC, BCH et BSV sont des mises en œuvre plus ou moins conformes de Bitcoin. De même, Litecoin, Monero ou Zcash peuvent être considérés comme des Bitcoins plus ou moins authentiques : dans notre définition, rien n'indique en effet que la chaîne doive commencer par un bloc de genèse particulier.

Bien évidemment, les effets de réseau de ces cryptomonnaies diffèrent et il ne s'agit pas de les mettre au même niveau, notamment en ce qui concerne la sécurité. Aujourd'hui, BTC est le Bitcoin le plus populaire, le plus valorisé et le plus sécurisé. On peut donc accepter la polysémie en continuant d'appeler ce Bitcoin « Bitcoin », tout en gardant en tête qu'il ne s'agit que de la version principale de ce concept.

Cette définition permet enfin d'être également mieux armé contre les scissions futures. Il est possible que des États tentent de s'approprier un protocole particulier, pour un jour le redéfinir grâce à la contrainte légale, peut-être très légèrement au début, dans le but de l'amener lentement vers la censure et le seigneuriage. Et alors il ne serait pas impossible que cette version étatique devienne majoritaire économiquement.

Définir Bitcoin comme un concept permet ainsi d'éviter ce glissement en autorisant la concurrence saine entre les différentes versions de Bitcoin et en fixant des limites claire de ce qu'est Bitcoin et de ce qu'il n'est pas.

 


Notes

1. On peut se demander :

  • Quel est le vrai christianisme ? Est-ce le catholicisme, l'orthodoxie ou l'une des formes de protestantisme ? Selon quel critère ?
  • Quel est le vrai dollar ? Le dollar étasunien, le dollar canadien ou le dollar australien ou un autre ? Ou alors, le dollar (« Thaler ») n'a-t-il pas disparu lorsqu'il n'a plus représenté une quantité de métal précieux ?
  • Quelle est la vraie République de Chine : la République de Chine (Taïwan) ou la République Populaire de Chine ?
  • Quelle est la vraie langue française ? Le français de France, le français québécois ou le français parlé au Congo  ?

Si donc il n'y a pas de vrai christianisme, de vrai dollar, de vraie République de Chine ou de vraie langue française, comment pourrait-il y avoir un vrai protocole Bitcoin ?

 


 Sources

Eric Voskuil, Étiquettes de Bitcoin, 2020.
Eric Voskuil, Usurpation de marque, 2020.
Eric Voskuil, Principes cryptodynamiques, 2020.
Eric Voskuil, Objectifs de Fedcoin, 2020.
Theymos, It's time for a break: About the recent mess & temporary new rules, 17 août 2015.
Gavin Andresen, A definition of "Bitcoin", 7 février 2017.
Gavin Andresen, Other definitions of Bitcoin, 8 février 2017.
Jameson Lopp, Who controls Bitcoin Core?, 15 décembre 2018.

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