Pirateries 3.0. Les pirates informatiques nord-corĂ©ens sont bien connus dans lâĂ©cosystĂšme crypto et ces derniers sont responsables de nombreux hacks dâenvergures, mĂȘme sâils ne rechignent pas Ă de petits larcins. Les autoritĂ©s amĂ©ricaines combattent leurs activitĂ©s sur tous les fronts et le FBI vient de porter plainte contre quatre ressortissants de CorĂ©e du Nord accusĂ©s dâavoir dĂ©robĂ© 915 000$ en crypto.
Lundi 29 septembre, le FBI a annoncĂ© avoir dĂ©posĂ© plainte contre quatre ressortissants nord-corĂ©ens pour fraude Ă©lectronique et blanchiment dâargent. Selon cette plainte, les quatre individus auraient infiltrĂ© des entreprises blockchain basĂ©es aux Ătats-Unis et en Serbie en se faisant passer pour des dĂ©veloppeurs Ă distance.
Ainsi, aprĂšs avoir gagnĂ© la confiance de leurs employeurs, ils ont dĂ©robĂ© 175 000$ et 740 000$ lors de deux incidents distincts en 2022. Par la suite, ils ont blanchi les fonds via des mixeurs et des exchanges en utilisant de faux documents dâidentification.
De son cĂŽtĂ©, le FBI a dĂ©clarĂ© que ces individus faisaient partie dâune opĂ©ration plus vaste visant Ă financer le rĂ©gime nord-corĂ©en par le biais de vols de cryptomonnaies. En effet, les procureurs ont affirmĂ© que les accusĂ©s, Ă savoir Kim Kwang Jin, Kang Tae Bok, Jong Pong Ju et Chang Nam Il, ont utilisĂ© des identitĂ©s volĂ©es pour dissimuler leur nationalitĂ© nord-corĂ©enne.
Une fois embauchés, ils ont utilisé leur accÚs privilégié pour voler des fonds importants.
En parallÚle, le Département de la Justice (DOJ) a annoncé avoir saisi 7,74 millions de dollars en crypto. Ces fonds auraient été gagnés par des travailleurs informatiques nord-coréens se faisant passer pour des sous-traitants blockchain à distance.
Ces derniers utilisaient également de fausses identités pour obtenir des emplois dans plus de 100 entreprises américaines. Ils ont ainsi réussi à détourner des millions de dollars vers Pyongyang, tout en accédant à des données militaires sensibles.
Le DOJ a dĂ©clarĂ© que ces travailleurs informatiques nord-corĂ©ens utilisaient des « fermes dâordinateurs portables » pour faire croire quâils travaillaient depuis les Ătats-Unis. Ces structures leur permettaient de modifier des contrats intelligents et de siphonner des fonds cryptos Ă distance.
Cette affaire fait partie de lâinitiative DPRK RevGen du DOJ, lancĂ©e en 2024 pour cibler les flux de revenus illicites de la CorĂ©e du Nord et les facilitateurs basĂ©s aux Ătats-Unis. Mais les hackers nord-corĂ©ens ne semblent pas prĂȘts de sâarrĂȘter et ils ciblent maintenant des chercheurs dâemploi dans le Web3.
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Crypto ou pas crypto ? Les rumeurs autour de lâintĂ©gration des cryptomonnaies sur le rĂ©seau social X circulent depuis quâElon Musk a acquis la plateforme et une partie de la communautĂ© crypto espĂšre toujours que le Dogecoin (DOGE) sera au cĆur de cette stratĂ©gie. Aujourdâhui, un nouveau recrutement vient relancer les dĂ©bats avec lâarrivĂ©e dâun Head of Product avec un profil trĂšs crypto-friendly.
Lundi 20 octobre, Nikita Bier, un conseiller bien connu de Solana Labs et crĂ©ateur dâapplications, a donc annoncĂ© quâil rejoignait X en tant que Head of Product, alors que les spĂ©culations sur les plans de X pour Ă©voluer vers une plateforme de paiements se multiplient.
Dans son message sur X, Nikita Bier a déclaré :
« Mesdames et messieurs, jâai officiellement attaquĂ© mon chemin vers le sommet. Je rejoins X en tant que Head of Product. »
Nikita Bier, nouveau head of product chez X â Source : Compte X
Nikita Bier, qui a fondĂ© TBH, une application de sondage acquise par Facebook en 2017, a Ă©galement soulignĂ© lâimportance de X dans la culture internet et le dĂ©bat mondial. Il a dĂ©clarĂ© que X avait jouĂ© un rĂŽle dĂ©terminant dans sa vie personnelle et professionnelle :
« X est le rĂ©seau social le plus important au monde. Câest lĂ que la culture internet prend naissance et oĂč les personnes les plus influentes du monde se rĂ©unissent. »
Nikita Bier, nouveau head of product chez X â Source : Compte X
Dans son nouveau rĂŽle, il se concentrera sur lâintĂ©gration de Grok, le chatbot interne de X dĂ©veloppĂ© par xAI, dans la plateforme. Son objectif est dâaider les utilisateurs Ă mieux comprendre les conversations en temps rĂ©el en construisant des « timelines hyper-pertinentes».
Ce recrutement pourrait Ă©galement signaler une poussĂ©e plus profonde vers lâintĂ©gration des altcoins, alors quâElon Musk cherche Ă construire son « application universelle ».
Depuis 2023, X a discrĂštement acquis des licences de transfert dâargent dans plus dâune douzaine dâĂtats amĂ©ricains, dont lâArizona, la GĂ©orgie et le Michigan. En mai, Elon Musk a annoncĂ© que les utilisateurs de X pourraient bientĂŽt effectuer des paiements en utilisant une monnaie native appelĂ©e X Money. En juin, la PDG Linda Yaccarino a suivi avec des plans pour soutenir lâinvestissement et le trading in-app.
MalgrĂ© lâaffection de longue date de M. Musk pour le Dogecoin, il nây a donc pas encore de confirmation quâil fera bien partie de lâĂ©cosystĂšme financier de X. Et la question de savoir quelle sera la crypto principale est toujours aussi brĂ»lante, car on peut imaginer le genre de rallye qui sera dĂ©clenchĂ© le jour ou X annoncera officiellement la nouvelle. Mais il faudra patienter encore un peu.
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Stablecoin nord-corĂ©en. Le Groupe dâaction financiĂšre (GAFI), toujours trĂšs prompt Ă combattre lâutilisation des cryptomonnaies depuis des annĂ©es, a publiĂ© rĂ©cemment une mise Ă jour de ses recommandations en matiĂšre de lutte contre le blanchiment dâargent et le financement du terrorisme, prĂ©textes bien utiles pour imposer toujours plus de surveillance. Dans ce document, lâorganisation supranationale met en garde contre une « utilisation massive des stablecoins par la CorĂ©e du Nord », notamment pour financer ses programmes militaires, dont son programme nuclĂ©aire, dâaprĂšs le GAFI.
Dans un rĂ©cent rapport du Groupe dâaction financiĂšre, notamment commentĂ© par Cointelegraph, lâinstitution a mis en garde les autoritĂ©s du monde entier contre lâutilisation des stablecoins par la CorĂ©e du Nord pour financer ses programmes militaires.
Le groupe dâaction financiĂšre demande aux Ătats de redoubler de vigilance et de mettre en place des mesures pour lutter contre ce phĂ©nomĂšne. Il recommande notamment de renforcer la coopĂ©ration internationale et dâaccentuer encore la surveillance des transactions en cryptomonnaie.
En effet, selon le GAFI, la CorĂ©e du Nord utilise de plus en plus les stablecoins pour contourner les sanctions Ă©conomiques imposĂ©es par la communautĂ© internationale. Ces cryptomonnaies basĂ©es sur des actifs « stables » comme le dollar US permettraient au rĂ©gime nord-corĂ©en de « transfĂ©rer des fonds Ă lâĂ©tranger sans ĂȘtre dĂ©tecté ».
Suite Ă cette mise en garde du GAFI, certains observateurs ont rĂ©agi en dĂ©nonçant la « passivité » des Ă©metteurs de stablecoins. Câest notamment le cas de ZachXBT, un enquĂȘteur blockchain bien connu, qui a affirmĂ© sur X que lâĂ©metteur du stablecoin USDC, Circle, serait « la principale infrastructure utilisĂ©e par les professionnels de lâinformatique nord-corĂ©ens pour faciliter les paiements ».
Il a affirmĂ© que Circle « ne faisait rien pour dĂ©tecter ou geler ces activitĂ©s, tout en se vantant de sa conformité ». ZachXBT semble toutefois avoir supprimĂ© son post X depuis. Peut-ĂȘtre un peu trop virulent et exagĂ©rĂ© ?
Cette affaire relance le débat sur la responsabilité des émetteurs de stablecoins dans la lutte contre les activités illicites, qui représentent toutefois une infime partie des transactions cryptos, en trÚs grande majorité légitimes. Faut-il considérer les émetteurs comme de simples intermédiaires techniques ou comme des acteurs à part entiÚre de la régulation financiÚre ? En tout cas, une chose est sûre, cela prouve la centralisation et la possibilité de censure de certains stablecoins.
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Oups, la boulette. La justice israĂ©lienne vient de condamner la police Ă rembourser un suspect aprĂšs que cette derniĂšre ait perdu lâaccĂšs Ă son portefeuille crypto. Le montant total de la perte sâĂ©lĂšve Ă 2 millions de dollars et lâĂtat devra donc acheter des cryptomonnaies pour rembourser le suspect. Retour sur cette affaire rocambolesque.
En 2019, la police israĂ©lienne a saisi le portefeuille crypto dâun suspect dans le cadre dâune enquĂȘte pour fraude fiscale. Le portefeuille en question contenait environ 2 millions de dollars en cryptomonnaies, dont du Bitcoin et de lâEthereum, mais la police a perdu lâaccĂšs au wallet et ne peut plus rĂ©cupĂ©rer les fonds.
Selon les autoritĂ©s, le suspect aurait tout dâabord refusĂ© de fournir la clĂ© privĂ©e du portefeuille, ce qui a empĂȘchĂ© les enquĂȘteurs dâaccĂ©der aux fonds. Cependant, le suspect affirme de son cĂŽtĂ© quâil a bien fourni la clĂ© privĂ©e Ă la police, mais que celle-ci lâa perdue !
Face à cette situation, la justice israélienne a ordonné à la police de rembourser le suspect. La police devra donc acheter des cryptomonnaies pour un montant équivalent à celui qui a été saisi, soit environ 2 millions de dollars.
Cette affaire met en lumiĂšre les dĂ©fis auxquels sont confrontĂ©es les forces de lâordre lorsquâil sâagit de saisir des cryptos. Contrairement aux actifs traditionnels, elles sont stockĂ©es sur des portefeuilles numĂ©riques qui nĂ©cessitent une clĂ© privĂ©e pour ĂȘtre accessibles. Ăvidemment, si cette clĂ© est perdue, les fonds sont irrĂ©mĂ©diablement perdus.
Dans ce cas prĂ©cis, la police israĂ©lienne a commis une erreur en ne sĂ©curisant pas correctement lâaccĂšs au portefeuille saisi. Cette erreur coĂ»teuse souligne lâimportance pour les forces de lâordre de dĂ©velopper des compĂ©tences spĂ©cialisĂ©es dans la gestion des cryptomonnaies.
De son cĂŽtĂ©, le suspect se rĂ©jouit de la dĂ©cision de la justice. Il affirme en effet que la police a violĂ© ses droits en saisissant son portefeuille sans mandat et en perdant lâaccĂšs Ă ses fonds. Il espĂšre maintenant rĂ©cupĂ©rer son argent grĂące au remboursement ordonnĂ© par la justice.
Cette affaire est un rappel brutal des risques associĂ©s Ă la dĂ©tention de cryptomonnaies. Que ce soit pour les particuliers ou pour les forces de lâordre, la gestion des clĂ©s privĂ©es est cruciale pour garantir la sĂ©curitĂ© des fonds. Dans le cas contraire, les consĂ©quences peuvent ĂȘtre dĂ©sastreuses et cela peut-ĂȘtre aussi le succĂšs des ETF Bitcoin, bien plus rassurants pour le grand public et les institutions.
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InsĂ©curitĂ© croissante. La cryptomonnaie est un secteur qui nâest pas soumis quâau risque de volatilitĂ© des marchĂ©s. En effet, dans les pays Ă la sĂ©curitĂ© dĂ©faillante, les risques dâagression et de sĂ©questration des possesseurs de crypto-actifs constituent Ă©galement un risque important, mĂȘme potentiellement bien plus dramatique. Heureusement, dans la nouvelle histoire de « crypto-rapt » du jour, en Normandie cette fois, les forces de lâordre ont arrĂȘtĂ© in extremis les criminels avant quâils ne passent Ă lâacte.
Selon les informations fournies par Europe 1, le dĂ©but de cette sombre histoire aurait commencĂ© le 18 mai dernier, mais les faits nâont Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©s au public quâaujourdâhui, jeudi 19 juin 2025. Une affaire dont les victimes sont « une mĂšre de famille de 46 ans et son fils de 22 ans ». Ce dernier se trouvant ĂȘtre un trader en cryptomonnaies atteint dâautisme.
La mĂšre et son fils ont alertĂ© les forces de lâordre au sujet dâun message inquiĂ©tant. Celui-ci indiquait que leur domicile Ă©tait surveillĂ© par un groupe criminel. Une situation dâautant plus inquiĂ©tante que ces derniers avaient pour projet de les enlever. Et afin de forcer le jeune trader Ă vider son portefeuille numĂ©rique, ils envisageaient de couper une phalange du doigt de sa mĂšre.
Les enquĂȘteurs ont ensuite dĂ©couvert quâune balise GPS avait Ă©tĂ© placĂ©e par les malfaiteurs sous la voiture familiale. Mais aussi que le domicile de la famille avait Ă©tĂ© rĂ©cemment « visité », selon Europe 1. Lâaffaire a alors Ă©tĂ© confiĂ©e par la juridiction inter-rĂ©gionale spĂ©cialisĂ©e (JIRS) de Lille aux enquĂȘteurs du Havre, ainsi quâaux policiers de lâOffice central de lutte contre le crime organisĂ© (OCLCO).
Un premier vĂ©hicule suspect a Ă©tĂ© repĂ©rĂ© quelques semaines aprĂšs ces premiers Ă©vĂšnements, faisant route vers le domicile des victimes en Normandie. Mais les enquĂȘteurs ont rĂ©ussi Ă mettre en place, juste Ă temps, un dispositif dâurgence. Ainsi, deux autres vĂ©hicules de location ont Ă©tĂ© remarquĂ©s en train de faire des repĂ©rages autour de la maison.
Câest quelques heures aprĂšs, dans cette mĂȘme journĂ©e, lâinterception a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par la Brigade de recherche et dâintervention(BRI) de Rouen et lâantenne de lâoffice antistupĂ©fiants (OFAST) du Havre. Un couteau et un rouleau de ruban adhĂ©sif ont Ă©tĂ© dĂ©couverts dans les vĂ©hicules interceptĂ©s.
Au total, cinq suspects, ĂągĂ©s de 18 Ă 24 ans, ont Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ©s par les forces de lâordre. Ces derniers ont ensuite Ă©tĂ© « mis en examen et incarcĂ©rĂ©s le week-end dernier », dâaprĂšs les informations fournies par Europe 1.
Le secteur de Bitcoin (BTC) et des cryptomonnaie gĂ©nĂšre Ă©normĂ©ment de richesse, et malheureusement, cela attire la convoitise des criminels. Parfois, cela peut se traduire par des agressions physiques, comme dans le cadre de cette affaire de kidnapping dĂ©jouĂ©e en Normandie, qui aurait pu trĂšs mal tourner. Dans le cas du co-fondateur de Ledger, celui-ci a Ă©tĂ© mutilĂ© dâun doigt avant dâĂȘtre libĂ©rĂ© en janvier dernier. Mais cette fois, heureusement, les forces de lâordre ont rĂ©ussi Ă intervenir Ă temps pour protĂ©ger les victimes et mettre hors dâĂ©tat de nuire les criminels. Ă moins quâun « vice de procĂ©dure » ne les remette en libertĂ© parmi nous malgrĂ© leurs intentions barbares ?
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Vote de dĂ©fiance. La RĂ©publique tchĂšque est actuellement secouĂ©e par une affaire inĂ©dite dans le secteur des cryptomonnaies avec un ancien trafiquant de drogue qui a fait un don de 45 millions de dollars en bitcoins au ministĂšre de la Justice. Une initiative qui a dĂ©clenchĂ© une vĂ©ritable tempĂȘte politique, avec pour consĂ©quence rĂ©cente un vote de dĂ©fiance contre le gouvernement en place. Et lâopposition a failli avoir la peau du Premier ministre !
Petr Fiala, le Premier ministre en question, et son Parti DĂ©mocratique Civique (ObÄanskĂĄ demokratickĂĄ strana ou ODS) viennent de survivre Ă une quatriĂšme tentative de renversement du gouvernement en trois ans. Cette fois, lâopposition sâest unie autour dâun scandale liĂ© Ă un don de 45 millions de dollars en bitcoins.
Cette affaire tourne autour dâune donation dâun milliard de couronnes tchĂšques (45 millions de dollars) faite au ministĂšre de la Justice par un certain TomĂĄĆĄ JiĆikovskĂœ, un homme condamnĂ© pour trafic de drogue, infractions liĂ©es aux armes et dĂ©tournement de fonds.
Le vote de dĂ©fiance, initiĂ© par les partis dâopposition, a Ă©chouĂ© de peu avec seulement 94 voix sur les 101 nĂ©cessaires. Ce vote intervient aprĂšs plus de 24 heures de dĂ©bats au Parlement et bien que le parti de Petr Fiala ait survĂ©cu, il ressort plus affaibli que jamais.
Il faut dire que cette controverse soulĂšve des questions sur lâimplication croissante des responsables gouvernementaux dans des activitĂ©s liĂ©es aux cryptomonnaies, parfois en conflit avec leurs devoirs officiels.
« Nous venons dâassister Ă un nouveau vote de dĂ©fiance contre le gouvernement. Tout sâest dĂ©roulĂ© comme prĂ©vu et le gouvernement a survĂ©cu au vote.
Lâopposition a profitĂ© de la rĂ©union et comme toujours : elle a profĂ©rĂ© des insultes et des mensonges. (âŠ) Dans un tel contexte, il est trĂšs difficile de dĂ©battre.
Je suis heureux que la réunion soit terminée et que la coalition continue à travailler pour la République tchÚque. »
Petr Fiala, Premier ministre de la RĂ©publique tchĂšque â Source : Compte X
Le Premier ministre a dâailleurs reconnu que cette donation en bitcoin aurait pu ĂȘtre Ă©vitĂ©e et a admis que lâincident a Ă©branlĂ© la confiance du public dans son parti. Il a mĂȘme promis de prendre des mesures pour « assumer la responsabilitĂ© de cette faute Ă©thique ».
Cependant, dans le message ci-dessus postĂ© sur X, il a Ă©galement accusĂ© lâopposition dâutiliser ce dĂ©bat pour « jeter de la boue, des insultes et des mensonges » sur son parti.
Ce scandale a dĂ©jĂ conduit Ă la dĂ©mission de lâancien ministre de la Justice, Pavel BlaĆŸek, le 30 mai, tandis que le ministre des Finances, ZbynÄk Stanjura, est aussi sous pression pour quitter son poste. La nouvelle ministre de la Justice, Eva Decroix, a par ailleurs promis sur les rĂ©seaux sociaux de mener une enquĂȘte indĂ©pendante sur les actions de son ministĂšre.
TomĂĄĆĄ JiĆikovskĂœ a proposĂ© au ministĂšre de la Justice environ un tiers de son portefeuille crypto (soit 1561 bitcoins) comme donation, et il faut rappeler que câest une dĂ©cision de justice qui lui a restituĂ© ses fonds en crypto. Cependant, M.JiĆikovskĂœ contrĂŽlait Ă©galement 3855,15 BTC liĂ©s au site illicite Nucleus Market, mais lâaccĂšs Ă ces fonds reste impossible en raison de problĂšmes techniques.
Alors que le Premier ministre tchĂšque tente de calmer la tempĂȘte, lâopposition utilise cette affaire pour tenter de le dĂ©stabiliser, et tout ceci paraĂźt plutĂŽt normal dans une dĂ©mocratie. Combien de temps le gouvernement pourra cependant tenir face Ă ces graves accusations ? Jusquâici tout va bien, mais lâimportant nâest pas la chute, câest lâatterrissage.
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Bitcoin, valeur refuge ? Alors que les tensions gĂ©opolitiques entre IsraĂ«l et lâIran ont secouĂ© les marchĂ©s financiers, les ETF Bitcoin continuent dâattirer les investisseurs. Selon les donnĂ©es rĂ©centes, ces fonds nĂ©gociĂ©s en bourse ont enregistrĂ© 388,3 millions de dollars dâentrĂ©es le 18 juin, marquant ainsi huit jours consĂ©cutifs de flux positifs. Cette tendance pourrait-elle indiquer que le Bitcoin est en train de devenir une valeur refuge en pĂ©riode de crise ?
MalgrĂ© les tensions croissantes entre IsraĂ«l et lâIran, les ETF Bitcoin ont continuĂ© dâattirer des capitaux. Le 18 juin, ces fonds ont ainsi enregistrĂ© 388,3 millions de dollars dâentrĂ©es, marquant huit jours consĂ©cutifs de flux positifs. Les produits de BlackRock et Fidelity ont Ă©tĂ©, comme dâhabitude, les plus performants, avec respectivement 278,9 millions et 104,4 millions de dollars dâentrĂ©es.
Cette rĂ©silience du Bitcoin face aux tensions gĂ©opolitiques nâest pas une premiĂšre. Comme le souligne Santiment, une plateforme dâanalyse crypto, le comportement du Bitcoin lors des conflits actuels rappelle sa rĂ©action lors de lâinvasion de lâUkraine par la Russie en fĂ©vrier 2022, et du conflit IsraĂ«l-Palestine en octobre 2023. Dans ces deux cas, le Bitcoin avait briĂšvement chutĂ© avant de se stabiliser.
Les ETF Ethereum ne sont pas en reste, car aprĂšs une courte pause, les fonds basĂ©s sur Ethereum ont Ă©galement repris leur tendance haussiĂšre, avec trois jours consĂ©cutifs dâentrĂ©es positives. Le fonds iShares Ethereum Trust ETF de BlackRock a notamment enregistrĂ© des entrĂ©es nettes de 5,28 milliards de dollars, toujours selon les donnĂ©es de Fairside.
Cette performance des ETF crypto intervient alors que la SEC (Securities and Exchange Commission) a récemment clarifié sa position sur le staking de protocole, ouvrant potentiellement la voie à des ETF Ethereum avec des fonctionnalités de rendement.
Avec plus de 46,3 milliards de dollars dâentrĂ©es depuis leur lancement, les ETF Bitcoin et Ethereum continuent de sĂ©duire les investisseurs institutionnels, mĂȘme en pĂ©riode de turbulences gĂ©opolitiques. Alors que la guerre entre IsraĂ«l et lâIran fait rage, le bitcoin pourrait bien sâimposer comme une nouvelle valeur refuge.
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Dans un vote historique, le SĂ©nat amĂ©ricain a approuvĂ© un cadre rĂ©glementaire pour les stablecoins, offrant une victoire majeure Ă l'industrie crypto et Ă Donald Trump. Une avancĂ©e bipartisane qui pourrait bouleverser lâĂ©conomie des paiements aux Ătats-Unis.
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Tokenisation des terres. La RĂ©publique centrafricaine (RCA) a Ă©tĂ© le premier pays dâAfrique Ă adopter Bitcoin comme monnaie lĂ©gale en avril 2022, avec plus ou moins de rĂ©ussite. Depuis, le pays a Ă©galement lancĂ© son propre memecoin, le $CAR, en fĂ©vrier dernier. Et câest justement ce dernier qui va servir Ă la tokenisation de 1 700 hectares de terres dans le pays.
Le prĂ©sident de la RĂ©publique centrafricaine, Faustin-Archange TouadĂ©ra, a annoncĂ© une nouvelle Ă©tape dans lâadoption de la cryptomonnaie nationale du pays, le $CAR. Ce dernier va en effet ĂȘtre utilisĂ© pour la tokenisation de 1 700 hectares de terres.
Ces terres, situĂ©es Ă lâouest du village de Bossongo, Ă environ 45 km de la capitale Bangui, seront accessibles en ligne via la blockchain Solana, Ă partir de juin. Le prĂ©sident a communiquĂ© lâinformation sur les rĂ©seaux sociaux :
« à partir de juin, les concessions fonciĂšres seront accessibles en ligne via le $CAR, directement sur Solana. Une nouvelle Ăšre dâaccĂšs et de transparence commence. »
Faustin-Archange TouadĂ©ra, prĂ©sident de la RĂ©publique centrafricaine â Source : Compte X
Cette dĂ©cision sâinscrit dans la stratĂ©gie plus large du pays visant Ă intĂ©grer la cryptomonnaie dans son dĂ©veloppement national. Elle fait dâailleurs suite Ă des lois adoptĂ©es en 2023 sur la tokenisation des ressources naturelles, suggĂ©rant que ces terres pourraient ĂȘtre utilisĂ©es Ă des fins miniĂšres.
Le lancement du $CAR en février dernier avait déjà marqué un tournant pour la République centrafricaine et le président Touadéra avait alors présenté le jeton comme une expérience visant à unir les citoyens et à mettre en lumiÚre le pays sur la scÚne mondiale. Le succÚs de ce projet est cependant largement discutable.
En effet, malgrĂ© un pic initial de capitalisation boursiĂšre Ă 884 millions de dollars, la valeur du $CAR a chutĂ© en raison dâun manque de clartĂ© sur son utilitĂ©. Actuellement, le jeton est en hausse de 21 % sur la journĂ©e, atteignant 0,05 $, mais reste en baisse de 92,7 % par rapport Ă son sommet historique.
La tokenisation des terres intervient alors que le projet prĂ©cĂ©dent du pays, le Sango Coin, est en train de se terminer. LancĂ© en 2022, il visait Ă devenir la monnaie numĂ©rique nationale, mais a rencontrĂ© des difficultĂ©s et a dĂ©clenchĂ© de nombreuses controverses. En avril, lâĂ©quipe derriĂšre le projet a annoncĂ© quâil ne continuerait pas sous sa forme actuelle, bien quâun redĂ©marrage soit envisagĂ©.
Malgré les défis rencontrés avec le Sango Coin, la République centrafricaine semble déterminée à poursuivre son aventure dans la cryptomonnaie. La tokenisation des terres via le $CAR pourrait offrir une nouvelle opportunité pour le pays de tirer parti des technologies blockchain, tout en renforçant son économie et en attirant des investissements étrangers. Enfin une utilité réelle pour ce memecoin ?
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Le prĂ©sident Donald Trump, souvent perçu comme imprĂ©visible, aurait-il de maniĂšre surprenant offert au Bitcoin une avance de plusieurs dĂ©cennies ? Câest lâanalyse dâAdam Back, PDG de Blockstream. Selon lui, le retour de Trump Ă la Maison-Blanche a radicalement accĂ©lĂ©rĂ© lâintĂ©rĂȘt des gouvernements pour le Bitcoin, au point de bouleverser les Ă©quilibres traditionnels entre crypto et institutions.
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Monnaie numĂ©rique ou crypto ? En Europe, notre future MNBC est en phase de test avancĂ©e, avec notamment des expĂ©rimentations sur le terrain. De lâautre cĂŽtĂ© du monde, la Reserve Bank of India (RBI) semble vouloir aussi accĂ©lĂ©rer les choses pour sa roupie numĂ©rique, en Ă©largissant les cas dâutilisation de sa monnaie numĂ©rique. Les choses sâaccĂ©lĂšrent pour ces cryptomonnaies pas vraiment comme les autres.
Dans son dernier rapport annuel, la Reserve Bank of India a annoncĂ© vouloir introduire de nouveaux cas dâutilisation pour sa monnaie numĂ©rique de banque centrale. Que ce soit pour sa version de dĂ©tail ou de gros (wholesale), la banque centrale indienne souhaite explorer la programmabilitĂ© et les capacitĂ©s hors ligne de sa MNBC.
Ces nouvelles fonctionnalitĂ©s pourraient ainsi permettre Ă la roupie numĂ©rique dâĂȘtre utilisĂ©e dans des zones Ă accĂšs limitĂ© Ă Internet. La programmabilitĂ© pourrait Ă©galement permettre de personnaliser les paiements pour des cas dâutilisation spĂ©cifiques, comme les subventions gouvernementales ou les contrĂŽles des dĂ©penses des entreprises.
Selon le rapport de la RBI, le pilote de la roupie numĂ©rique de dĂ©tail a atteint 600 000 utilisateurs Ă travers 17 banques. Pour accroĂźtre encore plus lâadoption de sa MNBC, la banque centrale indienne a de plus autorisĂ© « certains acteurs non bancaires [âŠ] Ă proposer des portefeuilles numĂ©riques ».
Du cĂŽtĂ© de la roupie numĂ©rique de gros, le projet pilote a Ă©galement suscitĂ© un intĂ©rĂȘt institutionnel croissant et la portĂ©e de cette MNBC a Ă©tĂ© encore Ă©largie et diversifiĂ©e avec lâajout de quatre nĂ©gociants principaux autonomes (standalone primary dealers).
Les travaux autour de la monnaie numĂ©rique de banque centrale avancent donc Ă grands pas, mais dans le mĂȘme temps, ce sont tous les autres domaines de la crypto qui montrent des signes de progression dans le pays le plus peuplĂ© du monde. Le nombre de dĂ©veloppeurs et de projets Web3 explosent Ă la hausse et lâInde se verrait bien devenir un grand hub crypto international.
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