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Telegram : Pavel Durov s’exprime officiellement pour la première fois depuis sa garde à vue

September 6th 2024 at 09:00

Depuis son arrestation le mois dernier ayant conduit à une mise en examen, Pavel Durov, le PDG de Telegram, ne s'était pas encore exprimé publiquement. Jeudi soir, il a publié un long message sur son canal Telegram pour partager son ressenti. Que dit-il ?

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Nvidia réfute les spéculations sur son assignation à comparaître

September 5th 2024 at 18:00

Le géant des puces électroniques Nvidia réfute les soupçons d'une assignation à comparaître et affirme être « heureux de répondre à toutes les questions que les régulateurs pourraient avoir ». Que savons-nous à ce jour ?

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États-Unis : Une banque texane pro crypto épinglée par la Réserve fédérale

September 5th 2024 at 15:30

Selon la réserve fédérale des États-Unis, la United Texas Bank, une institution bancaire favorable aux cryptomonnaies, aurait manqué à plusieurs de ses obligations en matière de gestion des risques et dans ses relations avec ses clients.

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Le Brésil bloque l’accès à X après un conflit entre le réseau social et un juge local

August 31st 2024 at 12:00

Alors que la situation est tendue depuis plusieurs mois entre X, Elon Musk et un juge de la Cour suprême du pays, le Brésil a fini par bloquer l’accès au réseau social. Que s’est-il passé ?

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Nvidia augmente son chiffre d'affaires de 122 % sur un an au 2e trimestre

August 29th 2024 at 19:00

Mercredi, Nvidia a annoncé ses résultats du 2e trimestre. Avec plus de 30 milliards de dollars, cela représente une hausse de 122 % sur un an. Néanmoins, le cours de l’action a reculé en bourse. Nous faisons le point.

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L'entreprise derrière le navigateur Brave licencie 14 % de ses effectifs

August 29th 2024 at 14:00

L'entreprise derrière le navigateur Brave effectue une nouvelle vague de licenciement en se séparant de 14 % de ses effectifs. Comment expliquer une telle action pour une entreprise en adoption croissante ?

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Venezuela : les expatriés ont envoyé 450 millions de dollars de cryptomonnaies à leurs proches en 2023

July 9th 2024 at 17:00

Alors que de nombreux expatriés vénézuéliens envoient des fonds à leurs proches restés sur place, ce sont 450 millions de dollars qui ont été envoyés en cryptomonnaie en 2023. Au total, cela représente 9 % des 5 milliards de transferts de fonds étudiés.

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Smic à 1600 euros, retraite à 60 ans, retour de l'ISF... Quel est le programme économique du Nouveau front populaire (NFP) ?

July 9th 2024 at 16:00

La coalition du Nouveau front populaire (NFP) est arrivée en tête des élections législatives ce dimanche. Les partis proposent un programme de rupture avec la politique économique menée par le gouvernement Macron. Quelles sont alors les mesures envisagées en ce qui concerne les salaires, le chômage et l'imposition des revenus ?

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3,5 milliards de dollars d'argent russe : la plus grande banque scandinave Nordea accusée de blanchiment d'argent

July 8th 2024 at 14:00

La banque danoise Nordea a été mise en examen pour des faits de blanchiments d'argent liés à la Russie. L'affaire, qui s'annonce considérable, met en cause celle qui est la plus grande banque commerciale des pays scandinaves.

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ETF Ethereum spot, unlock de XAI et ImmutableX, audition de Jerome Powell... Les dates à surveiller cette semaine

July 8th 2024 at 12:30

Alors que les élections législatives françaises marquent le début d'un tournant pour la politique économique du pays, les choses bougent aussi aux États-Unis. Les ETF Ethereum spot pourraient en effet arriver dès cette semaine, alors que Jerome Powell doit justifier de ses choix face au Congrès. Zoom sur les rendez-vous crypto/éco de la semaine.

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Résultats des élections législatives : incertitude en vue en Bourse ?

July 8th 2024 at 10:30

Les résultats des élections législatives françaises d’hier dessinent un paysage politique français contrasté, avec une Assemblée nationale sans majorité. En réaction, les marchés boursiers français et européens pourraient trébucher à l'ouverture. À quoi s'attendre ?

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Il n’y a jamais eu autant de millionnaires dans le monde – Pourquoi ?

June 5th 2024 at 15:30

Un rapport annuel de Capgemini indique que le nombre de millionnaires a atteint un record cette année… Et qu’ils n’ont jamais été aussi riches. Zoom sur les plus fortunés d’entre nous.

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Le président salvadorien pro-Bitcoin, Nayib Bukele, a été investi pour son second mandat

June 4th 2024 at 19:00

À l'apogée de sa popularité, avec tous les organes du pouvoir dans ses mains et après des élections triomphalement remportées en février, Nayib Bukele a entamé samedi son second mandat présidentiel au Salvador. Fort de cette popularité, il compte poursuivre son programme audacieux centré sur l’adoption de Bitcoin pour revitaliser l’économie nationale.

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« Vaste escroquerie » : une enquête est ouverte en France contre OmegaPro

June 4th 2024 at 12:00

Fermée en 2023, la plateforme OmegaPro avait eu le temps de rassembler beaucoup d’utilisateurs, qui ont alerté sur l’arnaque. En France, une enquête vient d’être ouverte. Le point sur une escroquerie présumée, qui aurait fait plus de 2 000 victimes dans l'Hexagone.

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Actions à -99 % : après le bug du New York Stock Exchange (NYSE), Chainlink (LINK) appelle à décentraliser le système financier

June 4th 2024 at 09:30

Lundi, un bug du New York Stock Exchange (NYSE) a virtuellement fait chuter l’action de Berkshire Hathaway de plus de 99 %. De son côté, Chainlink (LINK) a profité de l’incident pour faire la promotion de son réseau d’oracles décentralisé. Que s’est-il passé ?

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Etats-Unis : des sénateurs déposent un projet de loi pour stopper le dollar numérique

February 27th 2024 at 12:00

Non aux monnaies numériques de banque centrale (MNBC). C’est l’appel lancé par des sénateurs américains, qui voient dans le dollar numérique un outil de surveillance. Que lui reprochent-ils exactement ?

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Cryptoéconomie : les principes de Bitcoin expliqués par Eric Voskuil

April 26th 2022 at 09:30

Cryptoéconomie : Principes fondamentaux de Bitcoin est un ouvrage crucial pour comprendre Bitcoin. Il s'agit d'une collection d'essais qui abordent des thèmes aussi divers que la sécurité, le minage, le commerce, la monnaie, la production, la valeur, le passage à l'échelle, et qui tordent le cou à un certain nombre d'idées irrationnelles qu'on peut se faire de Bitcoin. Le tout forme un ensemble cohérent amenant à une meilleure appréhension des aspects économiques de Bitcoin.

Ce livre a été écrit par Eric Voskuil, le développeur en chef de libbitcoin, une bibliothèque logicielle alternative à Bitcoin Core. Eric possède à la fois une expertise pointue du fonctionnement de Bitcoin et une connaissance de l'école autrichienne d'économie. Cela lui a permis d'écrire des essais d'une précision redoutable, qu'il a ensuite regroupés au sein de Cryptoéconomie.

J'ai tellement apprécié la justesse et la qualité de cet ouvrage que j'ai décidé d'en réaliser la traduction en 2021. Celle-ci est désormais disponible en format papier et en format numérique.

 

La cryptoéconomie et Bitcoin

La cryptoéconomie est un domaine d'étude interdisciplinaire, émergent et expérimental, qui s'appuie sur des idées issues de la cryptographie, de l'économie, de la théorie des jeux et des réseaux distribués. Ce domaine s'applique aux systèmes sécurisés grâce aux incitations créées au travers de la circulation d'un jeton numérique.

Le terme « cryptoeconomics » a été créé par Vitalik Buterin en 2014 dans le contexte de la conception d'Ethereum, dans le but de fournir un cadre théorique pour l'étude des mécanismes de consensus par preuve d'enjeu. Il a esquissé les principes sous-jacents de cette discipline le 3 octobre 2014 lors d'un meet-up en parlant notamment de « protocoles cryptoéconomiques ». Le concept a été ensuite repris en janvier 2015 par Vlad Zamfir dans une présentation réalisée au cours de la conférence Cryptoeconomicon.

Eric Voskuil a repris le terme pour l'appliquer à Bitcoin. Bitcoin est en effet le premier système cryptoéconomique viable : il contient des briques cryptographiques (signatures numériques, fonctions de hachage, arbres de Merkle) qui sont assemblées de manière à former un système dont la sécurité repose sur les incitations économiques des individus y participant. L'analyse cryptoéconomique permet  par conséquent de décrire ce qui fait que Bitcoin parvient à exister en dépit de sa relation conflictuelle avec l'autorité.

Pour Eric Voskuil, Bitcoin se fonde sur trois grands principes, qu'il appelle les « principes cryptodynamiques » (p. 31) :

  • Le partage des risques. Le système doit reposer sur un ensemble de pairs sur un réseau ouvert, plutôt que sur des autorités désignées qui formeraient des points de défaillance exposés aux attaques. La nature  de la sécurité provient en effet des « gens qui s'exposent à des risques personnels » et le but de la décentralisation est de « [répartir] les risques entre les individus qui forment la sécurité du système » (pp. 63-64).
  • La dissipation de l'énergie. Le consensus sur les transactions doit reposer sur la preuve de travail, c'est-à-dire sur une consommation d'énergie extérieure au système : « la sécurité des confirmations requiert une autorité pour sélectionner les transactions, [qui est périodiquement confiée] au mineur qui produit la plus grande preuve de travail » (p. 169).
  • La régulation du pouvoir. Le système doit intégrer un modèle de frais de transaction pour garantir une résistance à la censure efficace. Cette résistance est en effet « une conséquence des frais de transaction », ceux-ci servant (en cas de censure active) à faire ne sorte que « la puissance de hachage [...] des non-censeurs outrepasse celle du censeur » (p. 24).

Ce sont ces trois principes servent à définir Bitcoin dans l'ouvrage. Les analyses présentes s'appliquent ainsi non seulement à Bitcoin-BTC, mais aussi à toutes les variantes de ce dernier comme Litecoin.

 

Le modèle de sécurité

Bitcoin est un concept de monnaie résistante à l'inflation et résistante à la censure. Sa proposition de valeur est en effet de « [retirer] à l'État son contrôle sur l'offre monétaire et sur la censure des transactions ». La quantité d'unités en circulation est déterminée par le protocole et chaque individu peut « transférer de la monnaie à n'importe quelle personne, en tout lieu et à tout moment, sans avoir besoin de l'autorisation d’un tiers » (p. 69).

Bitcoin est ainsi une « monnaie du marché noir ». Par conséquent, il doit être protégé contre les attaques étatiques, d'où découle son modèle de sécurité. « Son architecture de sécurité suppose nécessairement qu'il fonctionne sans autorisation de l'État. » (p. 46)

Dans le modèle décrit par Eric Voskuil, la sécurité repose sur un marché des confirmations ayant lieu entre deux catégories d'acteurs : les mineurs, qui déploient leur puissance de calcul pour confirmer les transactions ; et les commerçants, qui acceptent l'unité de compte en échange de biens et services (autres devises comprises). Dans ce marché, les commerçants achètent des confirmations aux mineurs par le biais de frais qu'ils paient au moment de la réception (par le biais d'une remise) ou lors de l'envoi ultérieur des fonds : « les commerçants achètent des services miniers conformes à leurs règles moyennant des frais satisfaisants » (p. 98). Les mineurs sont également récompensés temporairement par la distribution initiale des unités qui est réduite de moitié tous les 4 ans, mais cela n'entre pas en compte dans le modèle final.

Cryptoéconomie Eric Voskuil marché des frais

L'une des réflexions brillantes d'Eric Voskuil a été de remarquer que les deux groupes d'acteurs interviennent dans le modèle de sécurité. Ils protègent chacun un aspect fondamental de Bitcoin :

  • Les commerçants déterminent le protocole et peuvent de ce fait lutter contre l'inflation monétaire en acceptant la version déflationniste de Bitcoin. Ils exercent directement ce pouvoir par l'intermédiaire de leurs nœuds connectés au réseau.
  • Les mineurs sélectionnent les transactions et peuvent de ce fait lutter contre la censure des transactions en acceptant de confirmer tous les transferts valides et payant suffisamment de frais. Ils exercent directement ce pouvoir par l'intermédiaire de leurs mines.

Ces deux rôles sont essentielles à la sécurité du système. Il ne peut pas y avoir de résistance à l'inflation sans moyen d'échapper à la sélection arbitraire des transactions ; et, à l'inverse, il ne peut pas y avoir de résistance à la censure sans un protocole stable.

Dans les deux cas, la sécurité peut être exprimée comme le produit de trois facteurs (pp. 59-62) :

  • L'activité : le total des recettes reçues (commerçants) ou le total de la puissance de calcul déployée (mineurs) ;
  • La distribution : l'inverse de la variation d'activité entre les acteurs individuels (commerçants ou mineurs) ;
  • La participation : la fraction de l'humanité impliquée dans l'activité (commerce ou minage).

Par conséquent, la sécurité ne se résume pas simplement au taux de hachage.

Aujourd'hui, à cause des pressions centralisatrices naturelles, la sécurité de Bitcoin est loin d'être optimale. La distribution est en effet réduite : les mineurs se rassemblent en coopératives de minage à cause des « pressions de regroupement » comme la variance, la proximité, etc. (p. 125) et les commerçants ont tendance à utiliser des services tiers à cause des « pressions de centralisation » liées à l'acceptation de la monnaie (p. 26). Les plateformes d'échange sont la quintessence de cette centralisation : la plupart des gens qui souhaitent acheter du bitcoin pour spéculer sur sa valeur future le font en passant par une place de marché centralisée, non pas en échangeant de pair à pair, ce qui fait que l'économie (basée à 90 % sur la spéculation) est aujourd'hui très vulnérable.

Bitcoin n'est donc actuellement « pas bien préparé aux attaques » (pp. 67-68). Cela met en lumière un paradoxe, le « paradoxe du niveau de menace » : la sécurité de Bitcoin est peu élevée lorsque la menace est faible et augmente à mesure que la menace devient plus forte, chose à quoi nous devrons nous attendre dans les années à venir.

 

Bitcoin et l'école autrichienne d'économie

Au-delà de sa compréhension de Bitcoin, Eric Voskuil nous partage son analyse de la monnaie, qu'il a hérité de l'école autrichienne d'économie, et en particulier de Ludwig von Mises et Murray Rothbard qu'il a lus minutieusement. Les thèmes abordés dans le livre sont en effet des thèmes chers à ce courant de pensée économique, comme la conception subjective de la valeur, la préférence temporelle ou la nature monétaire de l'inflation.

Mais Eric Voskuil ne s'arrête pas là : il vient apporter un certain nombre de contributions à cette école d'économie rationnelle, notamment en ce qui concerne le bitcoin. Ce dernier constitue en effet un objet économique novateur et vient perturber les conceptions que pouvaient se faire les autrichiens de la monnaie avant 2008.

D'une part, le bitcoin est essentiellement une monnaie fiduciaire : il est dépourvu de valeur d'usage, si on exclut l'utilisation (accessoire) de l'horodatage de documents. Il « n'a d'utilité en tant que monnaie que dans la mesure où des personnes sont disposées à commercer avec », et se base par conséquent sur l'accord entre les commerçants qui l'acceptent.

Pour la première fois de l'histoire, il s'agit d'une monnaie fiduciaire qui a réussi à se développer sans intervention étatique, chose considérée impossible auparavant par les autrichiens (pour qui la monnaie doit provenir d'une marchandise possédant une valeur d'usage) ainsi que par les partisans de la théorie monétaire moderne (pour qui la valeur d'une monnaie découle des impôts dont elle permet de s'acquitter).

En particulier, le bitcoin constitue un contre-exemple flagrant au théorème de régression de Ludwig von Mises, selon lequel « nul bien ne peut être employé comme instrument d’échange si, au moment où l’on a commencé à s’en servir comme tel, il n’avait pas une valeur d’échange en raison d’autres emplois » (L'action humaine, 1949) : il a acquis une valeur sans valeur d'usage initiale, par la valorisation subjective des acteurs qui ont contribué à son développement économique. Certains économistes ont tenté d'interpréter le théorème pour faire en sorte que le bitcoin en satisfasse les prémisses, mais comme le fait brillamment remarquer Eric Voskuil, cela « rend le théorème tautologique » puisque « tout ce que les gens considèrent comme de la monnaie peut [alors] être une monnaie » (p. 266).

Ainsi, comme l'écrit Eric Voskuil :

« Le bitcoin, en tant que monnaie fiduciaire (c'est-à-dire sans valeur d'usage) dépourvue du soutien de l'État, a finalement mis en évidence les erreurs logiques du métallisme, qui a tenté de démontrer la nécessité de la valeur d'usage pour la monnaie, et du chartalisme, qui a tenté de démontrer la nécessité du soutien de l'État pour la monnaie fiduciaire. » (pp. 282-283)

D'autre part, le bitcoin diffère aussi par sa stabilité monétaire, c'est-à-dire « la relation d'amortissement entre la demande de monnaie et son offre ». Contrairement aux monnaies-marchandises comme l'or et aux monnaies de monopole comme le dollar, le bitcoin possède une politique monétaire prédéterminée et a vocation a devenir une monnaie à offre fixe. On ne peut pas « en produire plus lorsque le prix est censé être supérieur ou égal au coût de production (coût du capital inclus) » (p. 303). À terme, il n'y a par conséquent pas d'offre supplémentaire pour compenser une hausse de son pouvoir d'achat.

Bitcoin constitue ainsi un système de monnaie singulier, et on pourrait croire que « la thésaurisation de bitcoin garantit un profit perpétuel » (p. 293), ce qui rendrait le bitcoin intrinsèquement instable. Néanmoins, cela est compensé par l'absence de scalabilité du système. Puisque la capacité transactionnelle est nécessairement limitée (comme le montre le Principe de scalabilité, p. 312), le système exige le paiement de frais d'utilisation qui excluent certaines plages de valeurs pour le transfert : les utilisateurs évitent en effet de payer des frais élevés pour des transferts de petites sommes et préfèrent recourir à des monnaies de substitution plus ou moins similaires.

De ce fait, si la demande pour le bitcoin (et a fortiori son prix de change en dollars) s'accroît, les frais augmentent, ce qui a pour effet de réduire cette demande. Ainsi, « la stabilité résulte [...] de la limitation directe de la demande, au lieu de s'appuyer sur une augmentation de l'offre pour ce faire ». Quant à savoir où cette stabilité se trouve, l'avenir nous le dira.

 

Cryptoéconomie : Principes fondamentaux de Bitcoin

Cryptoéconomie : Principes fondamentaux de Bitcoin est donc un ouvrage essentiel pour comprendre Bitcoin. Eric Voskuil y dresse un système théorique et rationnel cohérent pour comprendre les principes de Bitcoin et réfuter les idées fausses qui circulent à son sujet. Si vous êtes passionnés de Bitcoin, je vous recommande chaudement sa lecture à tête reposée !

Vous pouvez vous procurer cette traduction sur Amazon en édition papier ou en format Kindle.

Cryptoéconomie principes fondamentaux de Bitcoin couverture

Merci à Pierre Schweitzer pour sa relecture des sujets économiques et à Jurraca pour sa participation sur le dépôt.

L’étalon-fiat, le système de servitude dont Bitcoin vient nous libérer

February 27th 2022 at 10:00

L'économiste Saifedean Ammous a très récemment publié un ouvrage intitulé L'Étalon-fiat (The Fiat Standard), la suite directe de L'Étalon-bitcoin, paru en 2018, ouvrage qui constitue aujourd'hui une référence dans la communauté de Bitcoin. Dans cette suite, l'auteur revient sur le fonctionnement du système monétaire actuel, sur son apparition durant le XXème siècle et sur les conséquences désastreuses qu'il a amenées. Il nous décrit également comment le bitcoin pourrait nous aider à sortir de ce modèle de servitude.

Toutes les citations présentes dans cet article sont traduites librement par moi-même.

 

La monnaie fiat : l'esclavage par la dette

Saifedean Ammous commence son livre en nous racontant comment le système monétaire mondial est passé d'un étalon-or classique, basé sur des pièces d'or et des billets directement convertibles en or, à un système de monnaies fiat, dont la valeur provient essentiellement du cours légal imposé par les États sur leur territoire. En se concentrant sur les exemples du Royaume-Uni et des États-Unis, il nous décrit les étapes de la transition entre 1914 et 1971. Tout d'abord, la convertibilité en or de la livre sterling a été suspendue temporairement en 1915 pour soutenir l'effort de guerre, suite à quoi le Royaume-Uni est revenu à un étalon-or en 1922. Les accords de Gênes signés cette année-là ont institué un étalon de change-or donnant à la livre sterling et au dollar étasunien un statut de devise de réserve aux côtés de l'or. Puis la convertibilité a été de nouveau suspendue en 1931 pour faire face aux effets de la Grande Dépression et la livre a été dévaluée de 25 %. Ensuite est venue la Seconde Guerre mondiale qui a rebattu les cartes au profit des États-Unis : les accords de Bretton Woods signés en 1944 ont donné naissance à un nouvel étalon de change-or strict basé uniquement sur le dollar, où le dollar était (théoriquement) adossé à l'or et les autres monnaies au dollar. Enfin, le système d'étalon a définitivement disparu en 1971 à la suite du choc Nixon.

Après avoir rappelé les éléments historiques de l'apparition des monnaies fiat, Saifedean Ammous décrit comment le système fiat fonctionne en se basant sur le vocabulaire et les concepts propres à Bitcoin comme le minage, les nœuds, etc. Il définit ainsi la monnaie fiat (du latin fiat, « qu’il soit fait ») comme une « implémentation obligatoire de la technologie du registre centralisé, basée sur la dette, qui monopolise les services financiers et monétaires du monde entier » (p. 29). Dans sa définition, il inclut non seulement l'argent liquide et les réserves des banques commerciales détenues auprès de la banque centrale, mais aussi le crédit émis par le système bancaire sous la forme de dépôts, insistant sur la monétisation du crédit :

« Né du défaut de l'État, la caractéristique essentielle de l'étalon-fiat est qu'il utilise un décret gouvernemental comme symbole de valeur sur son réseau monétaire et financier. Puisque l'État peut décréter une valeur sur le réseau, il fait de son propre crédit effectivement une monnaie. Comme l'État soutient l'ensemble du système bancaire, tout le crédit émis par les banques devient effectivement du crédit étatique, et fait donc partie de la masse monétaire. » (p. 30)

Pour Saifedean Ammous, le système fiat est un réseau composé des banques centrales des 190 États-membres du FMI, ainsi que des dizaines de milliers de banques privées. Il se base sur plusieurs couches de compensations et de règlements qui ont lieu à plusieurs échelles, dont l'élément principal est le système central qui s'occupe du paiement international : SWIFT. Celui-ci est dominé poltiquement par les États-Unis., ce qui fait qu'on peut considérer que, dans ce système de règlement, l'unité de compte est le dollar, la monnaie de réserve mondiale.

Le minage, à savoir la création de nouvelles unités, se fait par le prêt, selon un taux nominal décidé par les banques centrales :

« La nouvelle monnaie n'est pas créée lorsque des billets de banque sont imprimés, mais plutôt lorsque de nouvelles dettes sont émises. » (p. 44)

La banque centrale prête aux banques commerciales ainsi qu'aux États (en rachetant leurs obligations), et les banques commerciales prêtent à leurs clients. Plus l'emprunteur est proche de la source de la création monétaire (c'est-à-dire la Réserve fédérale), moins le taux appliqué est élevé.

Ce système d'argent-dette fait que tout le monde est encouragé à emprunter, devenant dépendant du crédit qu'il doit rembourser, « la réussite [consistant] à pouvoir s'endetter de plus en plus au fur et à mesure que l'on franchit les étapes de la vie » (p. 62). Avec la création de monnaie et les effets inflationnistes de cette création, plus personne ne peut épargner en passant simplement par la monnaie et doit trouver d'autres moyens de préserver sa valeur, ce qui provoque une demande accrue pour des actifs comme les actions, les biens immobiliers, les œuvres d'art, etc., dans le but de « battre l'inflation ». L'étalon-fiat nous rend ainsi totalement dépendant du système financier à l'opposé de l'étalon-or.

Dans la deuxième partie de son livre, Saifedean Ammous va plus loin en décrivant en détails les effets de l'étalon-fiat sur notre monde. Il explique comment ce système permet à une minorité privilégiée de profiter de la création monétaire et de créer des distorsions sur divers domaines de la vie humaine, comme la famille, la nourriture, l'éducation, la science, l'énergie ou la géopolitique. Dans son réquisitoire, il dresse ainsi le portrait d'un monde largement sclérosé par sa base monétaire, et appelle donc à l'adoption de Bitcoin pour corriger cela.

 

Pourquoi Bitcoin corrige-t-il cela ?

Dans la troisième partie de son livre, Saifedean Ammous décrit comment Bitcoin pourrait assainir le système financier mondial.

Par conception, Bitcoin est un système d'argent liquide numérique, dans le sens où il permet d'avoir une propriété réelle et souveraine de ses fonds. Tel que l'explique l'auteur :

« Le bitcoin est une forme d'argent liquide car seul le porteur est en mesure de s'en séparer, et il peut le faire sans avoir besoin de l'accord ou de l'autorisation d'un intermédiaire tiers. » (p. 245)

Néanmoins, Bitcoin ne passe pas bien à l'échelle et possède une capacité transactionnelle limitée. De ce fait, Saifedean Ammous considère que Bitcoin doit être consacré aux transferts de sommes élevées, c'est-à-dire pas aux paiements classiques mais aux règlements (settlements) :

« Ceux qui s'attendent à ce que le bitcoin se développe en remplaçant les paiements intermédiaires se sont complètement mépris sur sa nature fondamentale. Si le bitcoin doit continuer à croître, il le fera principalement par une augmentation de la valeur des paiements liquides ou des règlements finaux qu'il effectue. » (p. 245)

Et le règlement international est en effet la grande force de Bitcoin par rapport à l'or et à la monnaie fiat : il possède en effet un coût relatif beaucoup plus faible que l'or et il offre une finalité incontestable contrairement au règlement en monnaie crédit qui est toujours dépendant d'un tiers de confiance (les États-Unis pour SWIFT). Les règlements se font en moins d'une heure pour des frais négligeables par rapport au montant déplacé (de l'ordre de 1 $ aujourd'hui sur le réseau BTC), ce qui représente un avantage compétitif énorme.

Pour Saifedean Ammous, la cessibilité spatiale, c'est-à-dire la facilité avec laquelle une monnaie peut être échangée dans l'espace avec le moins de perte de temps et de valeur possible pour son détenteur, est la raison principale derrière la transition vers les monnaies fiat. L'or, malgré une cessibilité spatiale correcte, était trop coûteux pour régler les dettes sur de longues distances (0,05 à 0,5 % de la valeur transportée) et a fini par être remplacé par un système de confiance.

Cela explique la vision de l'auteur vis-à-vis du passage à l'échelle. Pour lui, la chaîne doit, en raison de la limitation de la capacité transactionnelle, être de plus en plus réservée aux règlements internationaux au détriment de tous les autres types de paiement :

« Bitcoin commence à peine à acquérir la taille et les liquidités qui lui permettront d'effectuer de tels paiements en toute confiance et en toute sécurité. Mais à mesure qu'il grandira, il est probable qu'il attirera davantage de transactions de ce type, qui évinceront de nombreux autres cas d'utilisation et les pousseront hors de la chaîne. » (p. 248)

Dans ce modèle, l'essentiel des transactions devra se faire en dehors de la chaîne, par l'intermédiaire plus ou moins direct de banques. Des procédés réduisant la confiance comme de solutions de garde basées sur la multisignature ou le réseau Lightning peuvent être mis en place, mais ils ne feront jamais disparaître complètement les intermédiaires. À propos du réseau Lightning, l'auteur considère en effet que sa conception mènera inévitablement à la centralisation du réseau autour de fournisseurs de liquidités et représentera toujours un compromis pour l'utilisateur par rapport à la chaîne :

« La possibilité de tirer profit de l'apport d'une liquidité et d'un routage fiables aux utilisateurs laisse penser que si le réseau Lightning devait poursuivre sa croissance, la fourniture de liquidité deviendrait rapidement une activité rentable et très sophistiquée. L'efficacité économique suggère que le réseau serait beaucoup plus robuste si la liquidité devenait un service professionnel fourni par des entreprises aux consommateurs. Dans un tel scénario, on pourrait s'attendre à un agencement en étoile où un réseau mondial de nœuds spécialisés disposant de grandes liquidités ouvrirait des canaux les uns avec les autres, tandis que les utilisateurs moyens n'auraient que quelques canaux ouverts avec ces nœuds à grande liquidité. » (p. 254)

Cela mènera le bitcoin à devenir pleinement une monnaie de réserve, utilisée par les banques, les corporations et les États, thèse déjà soutenue par Saifedean Ammous dans l'Étalon-bitcoin et confirmée par l'évolution des plateformes d'échange, et par les exemples de MicroStrategy (qui possède aujourd'hui plus de 125 000 BTC) et de l'État du Salvador.

Cette adoption permettrait d'améliorer la situation financière mondiale notamment en apportant les bénéfices suivants :

  • Le retour d'une délimitation claire entre la monnaie (de base) et le crédit ;
  • L'assainissement du mécanisme d'épargne ;
  • Le retour à une monnaie de réserve mondiale neutre, contrairement au dollar fiduciaire qui avantage les États-Unis ;
  • Une utilisation optimisée des énergies de surplus grâce au minage.

Ainsi, la transition d'un étalon-fiat à un étalon-bitcoin constituerait, sur le papier, un avantage net pour le monde.

 

La thèse discutable de Saifedean Ammous

La vision de Saifedean Ammous rencontre depuis 2018 un très grand succès au sein de la communauté de Bitcoin. Très claire, elle met en avant un certain nombre d'arguments économiques qui rendent inéluctables l'adoption généralisée du bitcoin par les insitutions financières et la hausse de son prix qu'elle provoquerait. Néanmoins, cette thèse reste discutable.

Dans les deux premières parties du livre, Saifedean Ammous dresse un portrait passionnant du système fiat et des retombées qu'il a chaque jour sur notre monde. En particulier, il raconte à la perfection comment l'étalon-or a été graduellement abandonné par le Royaume-Uni et par les États-Unis, et s'efforce tout au long de l'ouvrage de nous montrer les conséquences désastreuses provoquées par la monopolisation de la création monétaire. Sa description du système fiat utilisant des termes relatifs à Bitcoin est amusante, même si elle manque parfois de pertinence et de précision.

La troisième partie du livre est consacrée à Bitcoin et à la façon dont il pourrait se substituer au système de règlement de l'étalon-fiat, partie qui est également très intéressante par les sujets qu'elle aborde (scalabilité, banque, énergie), mais qui souffre, à mon avis, d'un défaut conceptuel majeur.

Le principal problème de la thèse de Saifedean Ammous est qu'elle présuppose que Bitcoin constitue un protocole immuable qu'il serait impossible de changer, et ignore que celui-ci est déterminé par les personnes qui l'utilisent et que seuls les nœuds du réseau ayant une activité économique non négligeable ont un réel pouvoir sur lui. Une adoption réalisée par l'intermédiaire de banques réglementées (c'est-à-dire déjà entièrement soumises aux États) conduirait, in fine, à ce que nous avons aujourd'hui : un accord déterminé de manière géopolitique, c'est-à-dire issu du rapport de force entre les États. Dans un contexte géopolitique spécifique créant une relative décentralisation du pouvoir, il est possible que Bitcoin puisse être utilisé comme protocole de règlement pendant un temps, mais nous savons bien que les États s'influencent et coopèrent pour protéger leurs monnaies.

Bitcoin est un accord et, comme tout accord, il peut être modifié ou abrogé par ses signataires. Dans le cas où les intermédiaires principaux (les banques) se soumettent corps et âme aux réglementations, Bitcoin reste sensible à la menace des décrets étatiques. Ainsi, à l'instar des accords de Gênes ou des accords de Bretton Woods, la mise en place d'un étalon-bitcoin ne pourrait pas être viable à long terme.

Bitcoin est un outil dont la sécurité repose sur un ensemble distribué de participants indépendants qui prennent des risques et qui sont prêts à désobéir. Sa raison d'être est précisément de contourner le politique par l'économique, pas de revenir à ce qui n'a pas fonctionné en premier lieu. Bitcoin n'est pas que la proposition d'un modèle de société : c'est la réalisation ici et maintenant de ce modèle de société, malgré l'antagonisme des États ; c'est la possibilité de refuser le modèle qu'on nous impose par l'action, plutôt que la négociation diplomatique.

Saifedean Ammous pressent lui-même les faiblesses de sa thèse dans le dernier chapitre de son ouvrage, où il se livre à une auto-critique en examinant les menaces qui pèsent sur Bitcoin. Il admet par exemple que « les pays comme la Chine, la Russie, l'Iran, la Corée du Nord et d'autres peuvent détester le système financier mondial basé sur le dollar étasunien » mais « aiment disposer de leurs monnaies fiat bien plus qu'ils ne détestent le dollar » (p. 323) et que c'est pour cette raison que ces États n'ont pas adopté l'étalon-or.

De plus, de manière très intéressante, il conclue son livre par une section consacrée aux monnaies numériques de banque centrale (MNBC) dont le développement s'est accéléré en 2020, section où il effleure alors la véritable proposition de valeur de Bitcoin. Il écrit :

« Vous pouvez imaginer que deux économies mondiales émergent dans le monde. D'une part, il y aura l'économie planifiée centralisée utilisant la monnaie facile, vantée par le gouvernement, les médias et le monde universitaire de sorte à ce que vous en fassiez partie. Elle offrira des emplois confortables à l'abri de la concurrence et un contrôle des prix afin de garantir que chacun reçoive les rations faites de soja, d'insectes et de glucose-fructose recommandées par le gouvernement, que chacun vive dans une petite maison, consomme peu d'énergie et ait peu ou pas d'enfants pour éviter d'accabler la planète d'une pression inflationniste gênante. D'un autre côté, il y aura une économie en pleine croissance, innovante et apolitique qui attirera les personnes les plus ambitieuses, créatives et productives du monde pour qu'elles travaillent dur à fournir des biens de valeur aux autres.

Puisque le processus de minage de la monnaie fiat sera de plus en plus centralisé et monopolisé par les gouvernements centraux, le pouvoir économique et politique suivra. Ceux qui seront bien placés par rapport à l'imprimante numérique seront probablement les seuls à pouvoir s'offrir les biens hautement désirables dont les prix augmentent le plus rapidement, tandis que la grande majorité verra son pouvoir d'achat, ses salaires et ses investissements ne pas suivre l'inflation. L'inflation centralisée créera un système de castes monétaires similaire à celui qui existe dans les sociétés socialistes : une classe dominante disposant d'une abondance de biens désirables, et une majorité survivant grâce au marché noir.

Dans ce monde dystopique, le marché noir c'est Bitcoin. » (pp. 336-337)

Dans le contexte décrit (le marché noir), ses analyses trouvent toute leur pertinence. Bitcoin est notre canot de sauvetage face à la centralisation à l'extrême du pouvoir, nous permettant d'échapper au contrôle panoptique et à l'inflation certaine des MNBC.

Ainsi, tout comme L'Étalon-bitcoin, L'Étalon-fiat est un ouvrage qui vaut la peine d'être lu, malgré les quelques défauts que je peux lui trouver, ne serait-ce que pour être confronté aux idées de son auteur qui rencontrent un franc succès dans la communauté de Bitcoin.


Si vous souhaitez vous procurer le livre, vous pouvez l'acheter (en BTC ou en fiat) sur le site de Saifedean Ammous ou précommander (en BTC) la traduction française sur le site de Konsensus.network (je suis partenaire donc vous pouvez obtenir une réduction de 10 % grâce au code promo lugaxker).

 

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Sources

Saifedean Ammous, The Fiat Standard: The Debt Slavery Alternative to Human Civilization, 2021
Traduction française : L’Étalon-fiat : l'esclavage par la dette comme alternative à la civilisation humaine, 2022

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