Wait and see. Alors que l’Ether (ETH) a récemment rebondi de 15 % par rapport à son creux de 2 623 dollars, les données sur les dérivés montrent que les traders restent prudents. L’absence de levier haussier de la part des principaux traders d’ETH, combinée à la baisse des frais sur le réseau Ethereum, affaiblit la perspective d’une hausse soutenue. Les traders semblent se demander ce qui doit changer pour que l’ETH puisse reprendre de manière convaincante la barre des 4 000 dollars. Et nous aussi.

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Le spectre du 10 octobre plane toujours sur les marchés crypto

La demande de positions haussières sur l’ETH à effet de levier est pratiquement absente depuis lundi, comme l’indique le taux de financement des contrats à terme perpétuels. Dans des conditions normales, ce taux devrait se situer entre 6 % et 12 % pour compenser les coûts de capital. Une partie significative de cette hésitation actuelle provient de l’incertitude qui a suivi le krach éclair d’octobre.

La chute de 20 % du prix de l’Ether le 10 octobre a déclenché des liquidations massives sur les plateformes centralisées et décentralisées, portant un coup sévère à la confiance des traders. La valeur totale bloquée (TVL) sur le réseau Ethereum est même passée de 99,8 milliards de dollars le 9 octobre à 72,3 milliards de dollars. Cette contraction des dépôts ajoute une pression sur les perspectives de prix de l’ETH, alors que les investisseurs se préparent à une demande plus faible.

Les dérivés sur Ethereum montrent un appétit haussier en déclin

Les frais sur le réseau Ethereum ont par ailleurs chuté de 13 % au cours de la semaine dernière, bien que le nombre de transactions soit resté stable. Cette divergence inquiète les investisseurs quant à une boucle de rétroaction négative liée à la diminution des dépôts sur le réseau, qui pourrait finalement entraîner une inclinaison inflationniste pour l’ETH. Après tout, le mécanisme de combustion d’Ethereum repose entièrement sur une activité soutenue sur la chaîne.

En agrégeant les positions au comptant, à terme et sur marge, les principaux traders d’OKX ont réduit leur exposition haussière à l’ETH. Le ratio long-court montre désormais une inclinaison de 23 % vers les positions baissières. Plus important encore, les baleines et les teneurs de marché n’ont pas réussi à maintenir un levier haussier significatif, signalant un manque clair de conviction.

Un autre facteur d’inquiétude pour les traders est le marché de l’emploi américain en difficulté. Certaines entreprises ont cité la hausse des coûts d’exploitation, tandis que les dépenses de consommation ont chuté après la fermeture du gouvernement américain qui a duré jusqu’au 12 novembre. Reuters a rapporté que les entreprises basées aux États-Unis ont annoncé plus de 25 000 suppressions d’emplois en novembre.

Le marché de l’emploi américain en difficulté

Adam Sarhan, directeur général de 50 Park Investments à New York, aurait déclaré : « Vous n’avez pas de licenciements massifs lorsque l’économie est forte ». Si les licenciements s’accélèrent, ils pourraient donc encore plus entamer la confiance des consommateurs et peser sur les actifs à risque, dont l’Ether fait évidemment partie.

Le gouvernement américain doit donc continuer inlassablement à augmenter sa dette pour soutenir la croissance, car le ralentissement des revenus et la hausse des coûts dépassent l’élan économique. En effet, les dépenses d’infrastructure à grande échelle pour l’intelligence artificielle mettent des années à produire des gains de productivité ou des rendements significatifs pour l’économie dans son ensemble. Les déficits importants favorisent les investissements alternatifs, ce qui pourrait être un déclencheur potentiel pour le prix de l’Ether.

Alors que le contexte de l’emploi reste morose, une économie plus faible pourrait également pousser la Réserve fédérale américaine à adopter une position plus accommodante. De plus, l’environnement de retrait du risque s’est apaisé après l’annulation du ralentissement de l’activité économique déclenché par la fermeture du gouvernement américain qui a duré jusqu’au 12 novembre.

Historiquement, les cryptomonnaies profitèrent souvent de telles conditions, mais le manque actuel de clarté sur le marché de l’emploi aux États-Unis continue d’éroder la confiance des traders.

Il reste incertain de savoir si l’Ether peut reprendre la barre des 4 000 dollars avant que de nouvelles injections de liquidités de la part des grandes banques centrales n’arrivent pour soutenir la croissance mondiale. Pour l’instant, les investisseurs semblent plus concentrés sur les actions technologiques et les marchés obligataires, laissant peu de place à une hausse à court terme de l’ETH. Comme dirait Cara, le trader pro aux manettes de Steady Lads, la prudence et la patience restent de mises.

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L’article Ethereum : Les baleines d’ETH en mode survie dans l’attente d’un signal clair est apparu en premier sur Journal du Coin.

Des sanctions contre un stablecoin. Alors que l’Union européenne (UE) vient d’ajouter un 19^ème paquet de sanctions contre la Fédération de Russie, ce dernier en date a la particularité de s’attaquer au succès du stablecoin du rouble A7A5. La Commission de Bruxelles veut empêcher Moscou d’utiliser les actifs numériques pour contourner ses sanctions financières.

L’Union européenne veut couper la Russie des cryptomonnaies

Ce jeudi 23 octobre 2025, un 19^ème paquet de l’Union européenne est venu se rajouter aux 26 000 sanctions (à la louche) imposées par les pays occidentaux contre la Russie. Mais ce dernier à la particularité de s’attarder sur le cas des cryptomonnaies, dont l’universalité et la résistance à la censure permettent de passer les frontières sans permission, et donc en ignorant les sanctions.

L’UE vise ainsi à restreindre l’accès de la Russie aux cryptomonnaies. Selon le Conseil européen, la Russie utiliserait de plus en plus les actifs numériques pour « échapper aux sanctions économiques » imposées depuis le début du conflit en Ukraine.

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Le stablecoin du rouble A7A5 sous le coup des sanctions de l’UE

Parmi les mesures phares de cet énième paquet de sanctions destinées à faire s’écrouler l’économie russe, l’interdiction du stablecoin A7A5, indexé au rouble et présent sur les blockchains Ethereum (ETH) et Tron (TRX). Car cet actif numérique serait utilisé pour « financer des activités liées à la guerre ».

Les développeurs, A7 LLC, et le principal fournisseur de ce stablecoin, Old Vector LLC basé au Kirghizistan, sont également dans le viseur des technocrates de Bruxelles, avec notamment le gel de leurs avoirs qui auraient été laissés à la portée de l’UE.

« Les activités récentes ont mis en évidence l’utilisation croissante des cryptomonnaies par la Russie pour contourner les sanctions. Dans ce contexte, le stablecoin A7A5, créé avec le soutien de l’État russe, est apparu comme un outil de premier plan pour financer les activités soutenant la guerre (…). Les transactions impliquant ce stablecoin ont également été interdites dans toute l’UE. »

Extrait du communiqué sur le 19^e paquet de sanctions de l’UE contre la Russie

Interdiction formelle donc d’effectuer des transactions avec ce stablecoin A7A5 pour les résidents de l’Union européenne. Avec ce 19ème paquet de sanctions, l’UE espère freiner l’utilisation croissante des cryptomonnaies par la Russie, notamment pour contourner ses restrictions économiques. Pourtant, il y a quelques jours à peine, le ministère des Finances et la Banque centrale russes viennent d’annoncer la légalisation prochaine des cryptos pour le commerce extérieur. À croire que beaucoup d’autres pays, en dehors de l’UE, souhaitent faire des échanges basés sur les actifs numériques avec la Russie.

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Prince déchu. La cryptomonnaie est un secteur en plein essor. Mais également un terrain de jeu privilégié pour les arnaqueurs de tout poil. C’est la raison pour laquelle les instances de régulation sont en alerte permanente. Et, parfois, des opérations conjointes permettent de frapper fort. Comme dans le cas de cette organisation criminelle transnationale basée au Cambodge et visée par les États-Unis et le Royaume-Uni. Au menu, fraude en ligne, extorsion, traite d’êtres humains et blanchiment d’argent en bitcoins. Tout un programme…

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Une organisation criminelle transnationale basée au Cambodge

Les fraudes en ligne sont une véritable plaie. D’autant plus avec l’essor des cryptomonnaies, qui permet d’ajouter une dimension numérique et décentralisée à ces activités illicites.

Un problème qui touche bien évidemment les États-Unis, en tant que leader du secteur. Car, selon les estimations du gouvernement, les pertes associées à ces arnaques numériques ont explosé de 66 % en 2024. Avec un total estimé à 10 milliards de dollars rien qu’en Asie du Sud-Est.

C’est la raison pour laquelle le bureau de contrôle des avoirs étrangers (OFAC) et le Financial Crimes Enforcement Network (FinCEN) viennent de lancer une opération conjointe. Cela en collaboration avec le Bureau des affaires étrangères, du Commonwealth et du développement (FCDO) du Royaume-Uni.

Le but de cette procédure ? S’attaquer à un groupe présenté comme un acteur « dominant de l’économie de la fraude au Cambodge. » Cela au moyen d’une opération criminelle transnationale basée sur des arnaques à l’investissement en ligne. Et les activités de ce groupe sont également associées à la traite d’êtres humains et à l’esclavage moderne.

L’enquête a révélé que le groupe possédait une entreprise de minage de bitcoins au Laos, la Warp Data Lao Sole Co., qui servait à transférer d’énormes quantités de BTC vers les portefeuilles de Chen Zhi.

« Les 127 271 BTC (14 milliards de dollars) qu’ils cherchent à confisquer proviennent en réalité de l’exploitation minière LuBian, gérée par le défendeur, et ont été volés en 2020. Ils sont restés inutilisés depuis. Il est peu probable qu’ils les obtiennent, à moins d’un faux piratage.»

Une fraude crypto estimée à 16 milliards de dollars

Cette opération visait principalement le réseau cambodgien Prince Group Transnational Criminal Organization (TCO). Une structure dirigée par le ressortissant Chen Zhi. Et impliquée dans des activités criminelles comme « la fraude en ligne, l’extorsion, la traite d’êtres humains, le pig butchering (arnaque à la romance, ndlr) et le blanchiment d’argent. »

Une procédure apparemment nécessaire, car les pertes liées aux arnaques à l’investissement en ligne ont augmenté de 66 % au cours de l’année passée. Avec un montant total estimé à 16,6 milliards de dollars au cours actuel du BTC.

Dans le même temps, le FinCEN a émis une règle finale qui coupe le conglomérat de services financiers basé au Cambodge, Huione Group, du système financier américain. Car cette structure est impliquée dans le blanchiment des produits de fraudes crypto et autres vols numériques.

« La montée en puissance rapide de la fraude transnationale a coûté des milliards de dollars aux citoyens américains, dont les économies de toute une vie ont été anéanties en quelques minutes. Le Trésor prend des mesures pour protéger les Américains en réprimant les escrocs étrangers. En étroite coordination avec les forces de l’ordre fédérales et des partenaires internationaux comme le Royaume-Uni, le Trésor continuera de mener des efforts pour protéger les Américains contre les criminels prédateurs. »

Scott Bessent, Secrétaire au Trésor – Source

Les fraudes numériques sont un véritable fléau. Et les cryptomonnaies ne sont pas responsables de leur existence. Elles ne font qu’offrir de nouvelles opportunités à des structures comme Prince Group. C’est la raison pour laquelle il faut rester vigilant. Car les arnaques crypto sont omniprésentes, y compris sur des réseaux sociaux comme TikTok.

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Le 18 juin, la plateforme crypto iranienne Nobitex a été la cible d’un hack massif ayant entrainé la perte de 100 millions de dollars. Suite à cette attaque, la Banque centrale iranienne a décidé de prendre des mesures drastiques en imposant un couvre-feu aux plateformes d’échange de cryptomonnaies.

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La Banque Centrale Iranienne impose un couvre-feu

Selon une récente publication de Chainalysis, la Banque centrale iranienne a imposé des horaires stricts aux plateformes d’échange de cryptomonnaies locales. Désormais, ces plateformes ne pourront opérer que de 10h à 20h.

Cette décision fait suite au hack de Nobitex, qui a vu plus de 100 millions de dollars en cryptomonnaies être volés par le groupe de hackers pro-israélien Gonjeshke Darande.

Andrew Fierman, responsable du renseignement sur la sécurité nationale chez Chainalysis, a déclaré que ce couvre-feu est probablement une tentative pour prévenir d’autres attaques. En effet, selon lui, « les incidents sont plus faciles à gérer s’ils ne se produisent pas au milieu de la nuit ».

Une mesure contre l’exode de capitaux ?

Outre la prévention des hacks, cette mesure pourrait également viser à limiter l’exode de capitaux hors d’Iran. Avec les tensions géopolitiques actuelles, notamment entre l’Iran et Israël, la Banque centrale pourrait chercher à contrôler davantage les transactions de ses citoyens.

« Alors que le peuple iranien utilise les plateformes d’échange de cryptomonnaies pour faciliter les transactions transfrontalières, le régime iranien pourrait vouloir exercer plus de contrôle sur les transactions de ses citoyens », a ajouté Fierman.

Ce n’est pas la première fois que la Banque centrale iranienne impose des restrictions aux plateformes crypto. En décembre dernier, elle avait ordonné la fermeture temporaire de toutes les plateformes pour empêcher l’échange de rials, sa monnaie nationale, et éviter sa dépréciation.

De son côté, Nobitex a annoncé qu’elle couvrirait toutes les pertes grâce à son fonds de réserve. La plateforme a également pris des mesures pour sécuriser ses portefeuilles en ligne en transférant les fonds vers des dispositifs de stockage hors ligne.

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