Guerre, envolée du prix du baril, planche à billets, hyperinflation… Face au chaos ambiant, Bitcoin semble enfin tirer son épingle du jeu. Bitcoin – bilan du troisième trimestre Après avoir abandonné 58 % au cours du second trimestre, le bitcoin s’est relevé de 4 % au T3. Sa capitalisation de marché atteignait 383 milliards de […]
Le marché obligataire mondial a perdu 12 000 milliards de dollars. Les pertes latentes abyssales des banques centrales vont plomber les budgets gouvernementaux.
Le président turc Erdogan a récemment annoncé qu’il continuerait à réduire les taux d’intérêt tous les mois tant qu’il serait au pouvoir. Pourtant, l’inflation a atteint en septembre un nouveau record depuis plus de 20 ans, approchant les 83 %. Alors que les banques centrales ont globalement fait le choix de durcir leur politique monétaire […]
Cela fait près de trois mois que le bitcoin consolide au-dessus des 30 000 $. Nous sommes en route pour marquer une quatrième semaine de baisse sur les 8 dernières semaines et cela fait sept semaines que nous oscillons entre 32 000 $ et 36 000 $. Voici la prise de température hebdomadaire du marché. […]
Le Forum de Davos et ses sbires comme Macron nous plongent de force dans une société d’apartheid à la chinoise. Épidémies de Covid, de peur et de cyberattaques, pass sanitaire, inflation, fin du cash (CBDC)… Le bitcoin est une véritable lueur d’espoir au milieu de ce Great Reset aux allures de fascisme sanitaire et monétaire. […]
277 000 milliards de dollars. C’est la dette mondiale estimée en 2020 par l’IIF. Cette dette est en progression de 8,6% par rapport à 2019. Inévitablement, les inquiétudes mondiales sont croissantes, tandis que de nombreux États perdent en ce moment le contrôle à long terme de leur finances publiques. De plus, il ne s’agit pas seulement […]
Bitcoin (BTC), à l’instar de l’or, est une protection contre l’inflation. C’est-à-dire qu’il s’apprécie encore plus rapidement que la hausse des prix. Il est une bouée de sauvetage face à la marée inflationniste.Mais au fait, d’où vient la hausse des prix ? Et les chiffres d’inflation que l’on nous présente, sont-ils sincères ou bien reflètent-ils une distorsion totale de la réalité ?
L’inflation dans le monde parallèle de l’INSEE
Parmi les nombreux indicateurs de l’institut National des Statistiques et des Études Économiques, l’indice des prix à la consommation est l’un des indices les plus consultés. Il est très important car il permet de s’assurer du maintien du pouvoir d’achat du SMIC, des pensions de retraite, etc…
Mais malgré sa haute importance, l’indice d’inflation de l’INSEE est suspicieusement tres opaque. Nous ne savons pas grand-chose au-delà du fait que les prix de plus de 300 000 produits sont mesurés chaque mois dans plus de 30 000 points de vente se situant au sein d’une centaine de grandes agglomérations. La transparence s’arrête là.
Dans cette boîte noire, la hausse du prix de chaque produit est censée être pondérée proportionnellement à son poids dans la dépense de consommation des ménages. Dit autrement, la hausse du prix de la baguette de pain – celle que vous achetez tous les jours – aura plus d’impact que l’inflation de la balle de ping-pong. Très bien, sauf nous ne connaissons pas les pondérations. Pire, 90 % de la liste des prix étudiés est secrète. Cette opacité fait qu’il est relativement aisé de trafiquer les chiffres sans que personne n’y trouve à redire…
Nous savons tout de même deux ou trois choses, notamment le fait que l’on ne comptabilise pas la hausse des prix immobiliers dans l’inflation ! Vous avez bien lu, le plus grand achat d’une vie…
Voici comment l’INSEE se justifie sur son site :
« L’IPC n’intégre pas les achats de logements. En effet, il s’agit d’investissement, et l’IPC porte sur la consommation. Les achats en logement ne constituent pas de la consommation, car ils accroissent le patrimoine des ménages ; contrairement à un bien consommé, le logement ne disparaît pas avec son utilisation et peut se revendre. »
Du grand n’importe quoi. Allez expliquer ça aux nouvelles générations pour qui il est impossible de devenir propriétaire et qui sont obligées de vivre en collocation… Seule l’inflation des loyers est prise en compte par l’INSEE. Mais la mascarade continue car la pondération déformante de l’INSEE fait que la part des loyers ne pèse que 6.1 % (données de 2018) dans son panier. Pour le dire autrement, l’INSEE part du principe que le budget de l’ensemble des Français pour se loger ne représente que 6 % de leurs dépenses. Mais qui dépense seulement 6 % de ses revenus pour se loger ?
Nous pouvons aussi parler des fameux effets « innovation » et « qualité ». Par exemple, sous prétexte que la puissance des ordinateurs augmente, d’après l’INSEE, la valeur d’un ordinateur a été divisée par 20… Dans le monde imaginaire de l’INSEE, les ordinateurs ne coûtent qu’une cinquantaine d’euros !
Bref, les chiffres d’inflation sont très loin de la vérité et c’est pour cette raison que les valeurs refuges telles que l’or et le Bitcoin ont, et auront de plus en plus, le vent en poupe.
Et aux États-Unis ?
L’institut des statistiques américain, le « BLS » (Bureau of labor statistics), prend également en compte un nombre peu raisonnable de prix dans son calcul. Plus de 80 000 qui ont pour effet, comme en France et partout ailleurs, de dissimuler la réalité dans un magma confus de données diluées.
Le BLS utilise aussi les techniques manifestement biaisées de l’INSEE dont nous venons de parler. Il a par exemple été calculé que le prix d’une voiture neuve aux États-Unis était passé de 6 847 dollars en 1979 à 27 940 dollars en 2004. En utilisant des “ajustements hédoniques” (le fameux effet qualité), le BLS a calculé que le prix d’une voiture neuve était passé de 6 847 dollars en 1979 à seulement 11 708 dollars en 2004.
Les technocrates sans scrupules n’hésitent pas à changer tout simplement la façon dont ils calculentl’inflation ! Le gouvernement US a ainsi modifié le calcul en 1983, alors que l’inflation s’approchait de 12 % (sur un an), avant de remettre le couvert en 1996 avec la commission Boskin. Tous ces changements ont à chaque fois fait de l’indice d’inflation un plus mauvais indicateur de la véritable hausse du coût de la vie. On estime que le gouvernement US a pu économiser 700 milliards $ entre 1996 et 2006 grâce aux artifices comptables de Boskin.
Notons que le BLS publie en outre un indice d’inflation excluant certains prix jugés « trop volatils » comme la nourriture et l’énergie… Soit les deux postes de dépense les plus importants après le logement. Or le gouvernement US se base sur cet indice biaisé pour calculer la revalorisation des salaires, des prestations sociales, etc…
Et alors que le taux d’inflation calculé par le BLS entre 2008 et 2012 fut officiellement de 10.2 %, le site internet Chapwoodindex.com a lui mesuré que l’inflation fut de 10 % sur la seuleannée de 2012 dans de nombreuses grandes villes.
Les indices des prix ne reflètent plus de manière appropriée la véritable perte de pouvoir d’achat des masses. Ainsi, même si les pensions de retraite ou le salaire minimum sont indexés sur l’inflation, la sous-estimation des chiffres fait que l’on s’appauvrit de toute façon.
Voici les chiffres d’inflation du ChapwoodIndex qui retranscrivent beaucoup plus fidèlement l’inflation ambiante aux États-Unis :
La véritable inflation annuelle se situe entre 5 % et 10 %. Et non pas de 1 % ou 2 % comme on voudrait nous le faire croire. S’il n’est plus possible d’élever des enfants avec un seul salaire, comme c’était encore la norme il n’y a pas si longtemps, c’est précisément parce que l’inflation est bien plus élevée que ce que l’on nous annonce.
Une inflation monétairesciemment orchestrée à laquelle va venir s’ajouter celle liée à la raréfaction des matières premières. Ces dernières n’ont effetivement jamais vraiment manquées jusqu’à présent. Ce qui n’est plus vrai pour l’or noir… Nous avons apparemment franchi le pic pétrolier en 2018 (pétrole de roche mère et de sables bitumineux inclus).
D’où vient l’inflation et à qui profite le crime ?
Le phénomène d’inflation est un arbitrage entre la quantité d’argent disponible et la quantité de choses pouvant être achetées. Certains parlent de « vitesse de circulation » pour se faire mousser avec de l’ésotérisme financier. Mais on peut surtout résumer en indiquant que l’inflation provient d’une augmentation de la quantité d’argent disponible, toutes choses égales par ailleurs. Ou bien par une raréfaction de la production, toutes choses égales par ailleurs aussi.
Maintenant que nous avons posé les bases, vient la question de la quantité d’argent. Qui décide de la quantité d’argent disponible ? Ce sont les banques. Ces dernières ont mis en place un système de création monétaire que l’on pourrait qualifier de « fuite en avant ponzienne ».
Les banques, pour des raisons que nous avons expliquées dans cet article, sont obligées de prêter toujours plus. Il le faut pour que le système ne s’écroule pas sous son poids. La plus grande source inflationniste en France est sans conteste l’immobilier (entre 5 % et 10 % par an).
L’État et les entreprises empruntent également et participent donc à injecter de l’argent dans l’économie. Mais la majorité de l’argent disponible provient originellement de prêts immobiliers. Des prêts dont les montants sont augmentés années après années afin d’entretenir cette inflation absolument indispensable.
Indispensable pour l’État qui peut alors faire baisser artificiellement le poids de sa dette via l’augmentation de ses recettes. En effet, la TVA, taux fixe sur tout ce qui est vendu, augmente d’autant que l’inflation).
Mais aussi pour les possédants et surtout quelques dizaines de milliardaires. Voyez comment la Banque Centrale Européenne, avec sa planche à billets, gonfle non seulement la bulle immobilière mais aussi la bulle boursière. La bourse monte à chaque fois que les Banques Centrales activent le fameux « Quantitative Easing ». La raison étant que cet argent qui se déverse permet aux multinationales d’emprunter pour racheter leurs propres actions. Sans compter la ré-allocation de l’épargne vers le casino boursier faute de dettes souveraines disponibles. (car rachetées par la BCE via le QE).
Nous sommes les dupes d’un système profitant à une petite caste d’hyper-riches s’abreuvant quasiment directement au goulot des Banques Centrales. La majorité sans patrimoine souffre directement de l’inflation alors que les milliardaires s’enrichissent sans rien faire.
Les nouvelles générations sont les grandes perdantes de ce cirque inflationniste mais qu’elles se rassurent… L’histoire est très claire sur la question. Un ponzi finit toujours par éclater avec une redistribution des cartes à la clef. Et en attendant le grand soir, le Bitcoin, boudé par les boomers technophobes, offre de très belles perspectives pour se constituer un patrimoine. Le jour où le Bitcoin vaudra autant que l’or, son prix aura été multiplié par 50… N’attendez plus pour vous protéger de l’inflation. Investissez dans la meilleure réserve de valeur du XXI siècle.