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La folie des memecoins reprend avec un live inattendu sur Pump fun

November 20th 2024 at 18:00
By: Eddy S.
Memecoin crypto

Découvrez le Meme Economic Forum ($MEF), un nouveau memecoin révolutionnaire lancé en direct sur Pump Fun. Une folie crypto inattendue !

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Qu'est-ce qu'un meme coin ?

November 19th 2024 at 06:00

Un meme coin est une cryptomonnaie inspirée de mÚmes ou de tendances populaires sur Internet. Uniquement créé dans un but spéculatif, les memecoins reposent sur l'engouement des communautés en ligne plutÎt que sur des fondamentaux solides. Comment expliquer un tel succÚs ?

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Une société néerlandaise soutenue par Tether va lancer 2 stablecoins coformes à la réglementation MiCA

November 18th 2024 at 19:00

À quelques semaines seulement de la mise en application totale du rĂšglement MiCA, une sociĂ©tĂ© nĂ©erlandaise financĂ©e par Tether et Kraken va lancer 2 stablecoins sur le sol europĂ©en : l'un adossĂ© au cours du dollar amĂ©ricain et l'autre Ă  celui de l'euro.

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Le PDG de Coinbase vante le potentiel du DOGE d'Elon Musk et propose ses idées pour améliorer le gouvernement

November 18th 2024 at 09:00

Dimanche, Brian Armstrong, le PDG de Coinbase, a partagé des idées à l'intention du futur Department of Government Efficiency (DOGE). Que propose-t-il pour améliorer le fonctionnement du gouvernement américain ?

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Le procÚs accusant Elon Musk d'avoir manipulé le Dogecoin (DOGE) se termine pour de bon

November 17th 2024 at 11:00

Alors qu’Elon Musk faisait l’objet d’une plainte l’accusant d’avoir manipulĂ© le cours du Dogecoin (DOGE), toutes les poursuites judiciaires ont finalement Ă©tĂ© abandonnĂ©es. À l’origine, les plaignants demandaient 258 milliards de dollars de dommages et intĂ©rĂȘts.

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147 - L'historien croco et le crypto saurien

October 17th 2024 at 10:41

Bien sĂ»r mes amis bitcoineurs pourront ĂȘtre surpris de dĂ©couvrir ma nouvelle production, mĂȘme si le totem saurien en orne malicieusement le titre.

Ceux qui suivent ce blog savent cependant que NapolĂ©on y apparaĂźt dans plusieurs billets (en rĂ©alitĂ© dans plus de 25 et j’en ai Ă©tĂ© surpris moi-mĂȘme en les comptant) et notamment dans NapolĂ©on et nous et Un bon croquis, vraiment ? Comme l’a dit un de nos amis : « Jacques Favier, vous prononcez trois fois son nom devant une bibliothĂšque, il apparaĂźt et il vous fait un cours sur NapolĂ©on ».

Enfin, Ă©videmment, j’ai prĂ©vu pour les crypto-curieux la possibilitĂ© d’acquĂ©rir Aigle, crocodile & faucon en bitcoin. Ce n’est pas chose facile, du fait de la loi sur le prix unique du livre, mais cela pourra se faire lors d’évĂ©nements communautaires. Je ne me cache pas, et le mot  Bitcoin  apparaĂźt mĂȘme sur la page 4 de couverture, comme le nom de Tintin.


Mais venons-en Ă  l'essentiel : pas plus qu'en Ă©crivant sur Tintin, je n’ai pas rĂ©digĂ© ce livre sur NapolĂ©on avec ma main gauche, ni avec d’autres lobes de mon cerveau que pour les livres consacrĂ©s Ă  Bitcoin.

Ou, pour parler comme Satoshi, I had a few other things on my mind mais I’ve not moved on to other things.

Quinze ans avant le white paper, voyant mon pĂšre qui durant quelque congĂ© s’agitait sur sa tondeuse autoportĂ©e au lieu de se reposer Ă  l’ombre de son marronnier, je le taquinai en comparant cette frĂ©nĂ©sie jardiniĂšre Ă  l’activitĂ© de NapolĂ©on sur sa minuscule Ăźle d’Elbe et lui posai soudain la question : que ce serait-il passĂ© s’il y Ă©tait restĂ© tranquillement en fĂ©vrier 1815 au lieu d’enchaĂźner un pari fou, une Ă©popĂ©e jamais vue, un dĂ©sastre sans prĂ©cĂ©dent et un calvaire Ă  l’autre bout du monde ? Nous en avions devisĂ© : Ă©tait-il forcĂ© de s’agiter, pouvait-il ne rien faire ?

On reconnaĂźt lĂ  mon fond de taoĂŻsme, dont le nom La voie du Bitcoin atteste dĂ©jĂ . Lao-Tseu l'a dit : « la voie du Sage est d’agir sans lutter » 

Au-delĂ  de l’anecdotique (le tracteur paternel Ă  l’heure de la sieste) mon intĂ©rĂȘt pour l’annĂ©e 1815 a sa rationalitĂ©. C’est une annĂ©e critique Ă  tous Ă©gards, avec deux « alternances » spectaculaires (trois mĂȘme, si l’on prend la pĂ©riode avril 1814-juin 1815) autour d’un Ă©pisode sans Ă©gal dans l’histoire, ces « Cent Jours » qui sont moins le dernier Ă©clat de l’Empire que la premiĂšre rĂ©volution du 19Ăšme siĂšcle. Des alternances dont les monnaies gardent la trace !

C’est aussi le moment de vĂ©ritĂ© pour le personnage politique de NapolĂ©on, en attendant la terrible sanction qui attend le stratĂšge. AprĂšs une longue dĂ©cennie de dĂ©rive monarchique, il s’aperçoit sur l'Ăźle d'Elbe et vĂ©rifie Ă  son retour qu’il n’a plus comme soutiens, en rĂ©alitĂ©, que l'armĂ©e, des vieux jacobins et quelques jeunes libĂ©raux. Lesquels n’en sont pas moins surpris que lui. C'est cette double surprise qui me parait offrir un objet de rĂ©flexion.

Aujourd’hui les diatribes contre NapolĂ©on viennent trĂšs majoritairement « de gauche » tout en reprenant – il faut le noter – la panoplie complĂšte des calomnies forgĂ©es par les Ă©migrĂ©s et surtout par le gouvernement tory de Londres, et tout en ignorant les jugements bien plus pertinents de Marx ou d’historiens marxistes comme Antoine Casanova. Il m’a paru intĂ©ressant, en contre-point, de saisir ce moment historique oĂč le camp de gauche redĂ©couvre un Bonaparte que ses ennemis de droite ont, eux, toujours considĂ©rĂ©, selon le mot de l’autrichien rĂ©actionnaire Metternich, comme un « Robespierre Ă  cheval ».

VoilĂ  pour expliquer le choix de 1815 pour y placer mon point de divergence et y tester l’idĂ©e d’une non-action, d’une histoire alternative Ă  dĂ©velopper dans un univers virtuel. Les nombreuses uchronies qui se fondent sur l’idĂ©e d’un triomphe en Russie ou d’une victoire Ă  Waterloo ne m’intĂ©ressent pas, les hypothĂšses de base en Ă©tant (sauf improbable intervention divine !) historiquement irrĂ©alistes. Il m’a semblĂ© que, le 26 fĂ©vrier 1815, au contraire, NapolĂ©on aurait pu dĂ©cider (seul) de rester sur son Ăźle. La suite du rĂ©cit m'appartenait-elle, pour autant, en toute libertĂ© ? Cette rĂȘverie m’a accompagnĂ© durant prĂšs de 30 ans.

Entre temps, j’avais rencontrĂ© Satoshi. Dans ma famille, on n’est pas assez formatĂ© pour me pinailler sur les fonctions aristotemiques de la monnaie ou sur le fait que Bitcoin n’ait pas de « rĂ©alitĂ© tangible » : la formule canonique pour me charrier c’est « ta monnaie qui n’existe pas » et cette boutade me plait bien, parce que cela pose des questions bien plus vastes que de savoir si l’on peut mordiller une piĂšce ou froisser un bout de papier entre ses doigts. Qu'est-ce qui existe ?

Toutes les rĂ©flexions menĂ©es ou partagĂ©es sur cette monnaie gravĂ©e par une idĂ©e et battue par des calculs, cette monnaie cĂ©leste pour employer un mot de Mark Alizart, dĂ©ployant son propre espace numĂ©rique dans lequel elle a bien toutes les propriĂ©tĂ©s d’un objet tangible et toutes les qualitĂ©s d’une monnaie sui generis, je ne les ai pas cantonnĂ©es dans un coin hermĂ©tique de mon crĂąne quand, Ă  partir du confinement – situation obsidionale trĂšs appropriĂ©e au sujet – j’ai entrepris de faire enfin vivre « mon » NapolĂ©on dans son nouveau royaume.

A vrai dire, partant de Satoshi et de la grande question de sa « disparition » j’avais dĂ©jĂ , quatre ans plus tĂŽt, Ă©voquĂ© un mot de NapolĂ©on selon qui « les hommes de gĂ©nie sont des mĂ©tĂ©ores destinĂ©es Ă  brĂ»ler pour Ă©clairer leur siĂšcle ». J'y abordais surtout le personnage tel que l’imaginait Simon Leys en 1988, dans une autre uchronie oĂč il montrait comment et pourquoi l’empereur Ă©vadĂ© de Sainte-HĂ©lĂšne refusait ensuite de se manifester.

Partant, en sens inverse, de NapolĂ©on, et mĂȘme si je sais bien que le chiffre napolĂ©onien Ă©tait dans la pratique d'assez faible qualitĂ©, il y a des mots de lui qui m’ont fait penser Ă  Satoshi. Ainsi de « je lis toujours utile » car j’ai toujours pensĂ© que l’assembleur de Bitcoin avait dĂ» beaucoup amasser de savoir avant de les assembler. De mĂȘme pour « rien ne se fait que par calcul » et mieux encore « je calcule au pire » qui me semble convenir Ă  l’inventeur d’un systĂšme qui tient non sur nos vices (toute l’économie le fait) mais sur une plus faible rĂ©munĂ©ration de l’action vicieuse que de l’action conforme.

J'ai souri aussi en lisant « Il n’y a pas nĂ©cessitĂ© de dire ce que l’on a l’intention de faire dans le moment mĂȘme oĂč on le fait » et me suis demandĂ© si le jugement portĂ© sur l'un par le gĂ©nĂ©ral Bernard (le futur Vauban du nouveau monde) ne s'appliquerait pas aussi bien Ă  l'autre : « C'est peut-ĂȘtre la meilleure tĂȘte du siĂšcle, la mieux organisĂ©e. Il n'Ă©tait Ă©tranger Ă  rien, faisait tout par lui mĂȘme, il ne s'Ă©tait jamais confiĂ© Ă  personne qu'au moment de l'exĂ©cution, ayant toujours lui seul dĂ©libĂ©rĂ© et dĂ©cidĂ© de ce qui convenait le mieux ».

Au-delĂ  de ces quelques clignotants (car il ne s’agit pas pour moi, Ă©videmment, de comparer l’un des hommes les plus connus de l’histoire avec celui qui a effacĂ© presque toute trace de son existence terrestre) j’ai poursuivi ma propre expĂ©rience de pensĂ©e. Le bitcoineur qui aura le courage de me suivre entre 1815 et 1827 (j’ai donnĂ© quelques annĂ©es de vie supplĂ©mentaires Ă  mon hĂ©ros par vraisemblance et parce que c'Ă©tait utile Ă  mon rĂ©cit) retrouvera au fil des pages bien des histoires dĂ©jĂ  traitĂ©es ici : le thaler de Marie-ThĂ©rĂšse, la monnaie qui n’existait pas mais qui fit si peur au roi, la fantaisie obstinĂ©e de trois ou quatre faquins qui ont privĂ© le Louvre de trĂ©sors d’art Ă©gyptien. Il y trouvera une pique concernant l'Ă©conomie d'Aristote et des idĂ©es qui peuvent ĂȘtre les nĂŽtres : le mĂ©pris des billets sans encaisse ou le financement communautaire par exemple.

Le lecteur trouvera surtout dans mon rĂ©cit des rĂ©flexions qui peuvent ĂȘtre cruciales pour nous : sur la temporalitĂ©, sur la mass adoption et d'abord sur la souverainetĂ© et les limites d’une souverainetĂ© « personnelle » qui prĂ©occupe tant de bitcoineurs Ă  tendance fĂ©odale. NapolĂ©on, d’aprĂšs le TraitĂ© passĂ© avec ses vainqueurs en avril 1814 restait « empereur » mais il ne s’agissait plus que d’un titre honorifique viager. ConcrĂštement il n’était plus « souverain » et de maniĂšre pareillement viagĂšre que de l’üle d’Elbe. Petite robinsonnade : il « rĂ©gnait » sur un territoire 30 fois plus grand que le Liberland mais presqu’aussi dĂ©pourvu des infrastructures concrĂštes qui permettent l’exercice efficace de la souverainetĂ©.

Il se trouvait donc dans la situation inverse de celle qui faisait fantasmer Andrew Howard en dĂ©cembre dernier quand il imaginait des bitcoiners tellement riches qu’ils en deviendraient souverains de larges Ă©tendues de terre. NapolĂ©on restait souverain (et, mĂȘme vaincu, il conservait selon les notes de police un poids politique considĂ©rable en France et en Italie) mais il n’avait plus sous les bottes qu’une sous-prĂ©fecture 16 fois plus pauvre que la Corse voisine et un pĂ©cule (4 millions de francs-or) qui lui filait entre les doigts.

Or la souverainetĂ© ne consiste ni Ă  se pavaner sur un trĂŽne qui « n'est qu'une planche garnie de velours » (mot apocryphe) ni Ă  s’épargner les ingĂ©rences Ă©trangĂšres (en se faisant oublier sur l’üle d’Elbe ou sur quelque Ăźle artificielle) mais Ă  agir souverainement, concrĂštement, efficacement, sur le thĂ©Ăątre du monde. Il avait un exemple : le pape Pie VII, son ancien prisonnier, restaurĂ© dans ses États sans tirer un seul coup de feu et dont on disait, Ă  Londres mĂȘme, qu’aucun gĂ©nĂ©ral ne l’avait combattu aussi efficacement que le pape Ă  la tĂȘte de son Église.

NapolĂ©on dira Ă  Sainte-HĂ©lĂšne qu’il aurait pu sur l'Ăźle d'Elbe « inventer une souverainetĂ© d’un genre nouveau » et je me suis longuement interrogĂ© sur ce que ces mots pouvaient signifier. Il choisit finalement d’en revenir Ă  la forme antĂ©rieure et en perdit en cent jours toute apparence.

Ayant dĂ©cidĂ© que, dans mon rĂ©cit, il n’irait pas se faire Ă©craser Ă  Waterloo, je ne pensais pas qu’une courte sagesse consistant Ă  jardiner tranquillement sur son Ăźle aprĂšs l’avoir un peu mieux fortifiĂ©e fournirait une matiĂšre suffisante Ă  mon livre. Il fallait d’abord que, sans rentrer en France, il pose un acte souverain de nature Ă  desserrer les contraintes (financiĂšres) et les menaces (militaires) qui pesaient sur sa misĂ©rable principautĂ© et puis ensuite qu’il continue d’agir Ă  la mesure, jusque-lĂ  prodigieuse, de son imagination et de son activitĂ©.

Plus facile Ă  dire qu’à Ă©crire. Les historiens normaux, universitaires, mĂ©prisaient traditionnellement les « uchronies » jusqu’à ce que certains ne confessent que « l’histoire contrefactuelle » est aussi un puissant outil pour comprendre l’histoire tout court. Car tout, si l’on est honnĂȘte et factuel, ramĂšne Ă  la contrainte de rĂ©alitĂ© qui est incommensurable par rapport Ă  ce que l’on appelle pompeusement le « volontarisme politique » et qui est bien plus proche de l’imagination romanesque que ne le croient les « dirigeants ».

Admettons donc que NapolĂ©on ne bouge pas de sa « petite bicoque », tolĂ©rĂ© dans son coin de MĂ©diterranĂ©e et qu’il trouve le moyen de s’y fortifier, de s’y dĂ©fendre, d’y vivre en petit prince et d’y poursuivre ses rĂȘves. Ce n’est pas donnĂ© (et tout le dĂ©but de mon ouvrage vise en gros Ă  tracer les manƓuvres qui le lui ont permis dans mon univers virtuel) mais une fois ceci obtenu le reste du monde change-t-il ? Oui et non. Notez que la question se pose aussi pour Bitcoin : admettons qu’il arrive Ă  un point oĂč nul ne peut le dĂ©truire, l’interdire ou le contraindre, et qu’il soit reconnu comme une monnaie « comme les autres » : le reste du monde change-t-il radicalement ou seulement Ă  la marge ?

Personne, donc, ne va mourir Ă  Waterloo, ni mĂȘme errer comme Fabrice Del Dongo sur ce champ de bataille qui va hanter durablement l'Ăąme française. Il n’y aura ni « terreur blanche » ni « chambre introuvable » ; des centaines d’hommes politiques ne feront pas les girouettes, les anciens rĂ©gicides ne seront pas exilĂ©s et Nathan Rothschild ne fera pas de bon coup en Bourse sur ce coup-lĂ .

La France en restera au TraitĂ© de Paris signĂ© en 1814, une paix entre rois qui sent encore l'ancien rĂ©gime, et ne sera pas acculĂ©e au dĂ©sastreux TraitĂ© de Paris de 1815 qui annonce bien davantage les paix des vainqueurs que connaĂźtra le siĂšcle suivant ; elle ne versera pas 2 milliards de francs-or d’indemnitĂ©, Nice et la Savoie resteront françaises, comme quelques places fortes sur les frontiĂšres belge et allemande, que nous ne rĂ©cupĂ©rerons jamais celles-lĂ . Plus de 2000 tableaux resteront suspendus aux cimaises du Louvre et les Chevaux de Saint-Marc perchĂ©s sur l'Arc du Carrousel.

La légitimité du régime politique de la Restauration ne sera pas si sauvagement compromise ni la séculaire prétention française à la suprématie européenne si tragiquement enterrée. La démographie française ne plongera pas.

Pourtant la contrainte du rĂ©el restera forte et continuera de s’imposer Ă  NapolĂ©on sur son Ăźle mĂ©diterranĂ©enne comme Ă  l’auteur sur son clavier : Metternich et Castlereagh ont toujours un agenda rĂ©actionnaire, les Italiens veulent toujours chasser les Autrichiens, que les Prussiens regardent toujours comme un obstacle Ă  leurs ambitions, les AmĂ©ricains et les Anglais sont toujours dĂ©cidĂ©s Ă  corriger les Barbaresques et ceux-ci sĂšment toujours la terreur en MĂ©diterranĂ©e, l’AmĂ©rique du Sud veut toujours se libĂ©rer de l’Espagne. Et puis, bien sĂ»r, le Tambora explose Ă  la mĂȘme minute dans l’histoire et dans mon rĂ©cit, qui connaissent tous deux une annĂ©e sans Ă©tĂ©.

Pour construire ce que j’ai appelĂ© un « rĂ©cit » plutĂŽt qu’un roman, j’ai donc d’abord essayĂ© d’imaginer le moins possible. J'ai voulu partir des faits, des situations, des coĂŻncidences. J’ai moins relu les historiens (qui expliquent ce qui s’est passĂ© tellement finement qu’on en conclut que cela ne pouvait que se passer) que les tĂ©moins : correspondances et mĂ©moires livrent les « petits faits vrais » dont parlait Stendhal, des coĂŻncidences, des traces d’évĂ©nements oubliĂ©s. J’ai aussi passĂ© des heures dans les catalogues de ventes publiques consacrĂ©es aux autographes ou aux reliques napolĂ©oniennes. Mes lecteurs connaissent mon goĂ»t des reliques, ces objets fĂ©tiches.

AprĂšs cela (osons le dire) j'ai, comme Satoshi, moi-mĂȘme agencĂ©. Parce que le problĂšme posĂ© Ă  NapolĂ©on enfermĂ©, appauvri et menacĂ© sur son Ăźle Ă©voque un peu un triangle d’incompatibilitĂ©.

Comme je le dis en introduction de mon livre, tous les faits prĂ©cisĂ©ment datĂ©s et antĂ©rieurs au 26 fĂ©vrier 1815 Ă  dix-huit heures sont exacts et de façon surprenante, bon nombre de faits ultĂ©rieurs le sont Ă©galement. Tous les personnages nommĂ©s ou seulement dĂ©signĂ©s par un nom de lieu ont rĂ©ellement existĂ©, mĂȘme si certains sont demeurĂ©s parfaitement inconnus. Enfin de nombreux propos et Ă©crits, empruntĂ©s Ă  des sources crĂ©dibles, sont littĂ©ralement reproduits mĂȘme si je les ai rĂ©agencĂ©s dans le temps pour les besoins de mon rĂ©cit.

Contrairement Ă  tous les historiens qui accumulent les faits pour montrer que NapolĂ©on Ă©tait pris au piĂšge – ou plutĂŽt aux piĂšges – et que seul demeure encore obscur le point de savoir si ceux qui avaient tendu ces rets ne furent pas eux-mĂȘmes un peu surpris de l’évĂ©nement, j’ai montrĂ© qu’un certain agencement de faits et d’effets lui offrait l’occasion des « soudaines inspirations qui dĂ©concertent par des ressources inespĂ©rĂ©es les plus savantes combinaisons de l’ennemi » comme on l’avait dit une vingtaine d’annĂ©es plus tĂŽt en Italie.

Une fois rĂ©ussies la sortie de l’histoire et l’entrĂ© dans le rĂ©cit, j’ai tenu Ă  ce que celui-ci demeure historiquement crĂ©dible, donc sans odyssĂ©e conquĂ©rante Ă  travers l'Orient, l'Asie et jusqu'Ă  la Chine comme dans ce qui est considĂ©rĂ© comme la premiĂšre uchronie de l’histoire, celle de Geoffroy-ChĂąteau en 1836). J'ai voulu aussi que mon rĂ©cit s’inscrive dans une temporalitĂ© rĂ©aliste, dans une temporalitĂ© du post hoc ergo propter hoc que connaissent bien ceux qui comprennent la blockchain.

Le systĂšme de contraintes a Ă©tĂ© desserrĂ©, mais elles demeurent. Inversement le geste de NapolĂ©on au point de divergence crĂ©e une premiĂšre onde de choc, diffĂ©rente de celle suscitĂ©e par son retour, mais non nĂ©gligeable : il ne fait pas rien, mais autre chose. Il agit sans lutter. L’onde de l’évĂ©nement alternatif se propage dans le temps du rĂ©cit, avec les rĂ©actions des divers acteurs. Elle est suivie d’autres initiatives de NapolĂ©on, anticipant ou rĂ©agissant Ă  d’autres faits historiques : la piraterie des barbaresques, l’insurrection de l’AmĂ©rique latine, la revendication dans de nombreux pays d'un gouvernement constitutionnel, etc.

Ce second temps du rĂ©cit est, pour qui tente d’imaginer l’histoire, aussi difficile que pour qui tente de deviner le futur (chose que l’on demande toujours niaisement Ă  l’historien). Comme je l’avais fait pour Bitcoin, j’ai rĂ©flĂ©chi en termes de mĂ©tamorphoses. NapolĂ©on est un camĂ©lĂ©on, les peintres l’ont bien montrĂ© et de son vivant mĂȘme on a dit qu’il y avait plusieurs hommes, ou qu’un grenadier avait pris sa place aprĂšs sa mort en Russie.

J’ai fait un choix. Saisissant NapolĂ©on au moment oĂč il est dĂ©sarmĂ©, les plus hauts faits que j’aborde sont ceux qui n’auront pas lieu. Parce que dĂ©libĂ©rĂ©ment « mon » NapolĂ©on est un ĂȘtre de raison qui renonce Ă  l’aventure. Il l’avait dit Ă  Caulaincourt en 1812, qu'il n'Ă©tait pas « un Don Quichotte qui a besoin de quĂȘter les aventures ». Il dĂ©cide de revenir Ă  son personnage, le seul qui puisse « dĂ©passer NapolĂ©on » : Bonaparte, le pacificateur et lĂ©gislateur. Mon NapolĂ©on est donc conforme Ă  ce que l’on disait de lui avant le Sacre, le « plus civil des gĂ©nĂ©raux ». Et pour dire les choses crĂ»ment, il penche non seulement pour la paix mais aussi pour les « idĂ©es du siĂšcle » et non vers les fastes et « les prĂ©jugĂ©s gothiques ».

Cette Ă©volution n’est pas totalement un choix arbitraire ou complaisant de ma part. C’est celle que le prisonnier de Sainte-HĂ©lĂšne a rĂ©ussi Ă  suggĂ©rer, posant au Messie de la RĂ©volution. Seulement, au lieu de dire ce qu’il « aurait pu » ou ce qu’il « voulait » faire, il le fait dans la mesure de ses moyens. Au lieu de cĂ©der Ă  ce que l’historien contemporain Emmanuel de Waresquiel dĂ©crit comme « la tentation de l’impossible » en 1815, il tente ce qui est possible de 1815 Ă  sa mort.

Évidemment, il y a la tĂąche du rĂ©tablissement de l’esclavage. S'intĂ©resser Ă  NapolĂ©on est-il dĂšs lors une faute morale ?

À Sainte-HĂ©lĂšne, peut-ĂȘtre du fait de la frĂ©quentation de l'esclave Toby qu'il voulut racheter, comme dans mon rĂ©cit, NapolĂ©on est conscient de la tĂąche, et moi aussi, bien sĂ»r. Insuffisamment Ă©voquĂ©e jadis (on lui a bien plus reprochĂ© l’exĂ©cution du duc d’Enghien) elle obnubile aujourd’hui pratiquement toute l’épopĂ©e et condamne le hĂ©ros au bannissement en 140 signes : on ne peut pas, on ne doit pas s’intĂ©resser Ă  quelqu’un qui a commis cela. L'acte est nul : le personnage doit l'ĂȘtre Ă©galement.

Brisons l'idole... mais cela a déjà été fait, et pas qu'un peu. Et toujours en vain.

L’une de ses plus violentes ennemies, la reine de Sicile (sƓur de Marie-Antoinette) le considĂ©rait pourtant Ă  la fois comme « l’Attila, le flĂ©au de l’Italie » et comme « le plus grand homme que les siĂšcles aient jamais produit ». Nous ne semblons plus capables d’ambivalence : Ridley Scott le prĂ©sente comme un minus, l’Ɠil vide, dominĂ© par sa femme ou par les Ă©vĂ©nements. C'est peu crĂ©dible, mais un autoritaire belliqueux ne mĂ©ritent guĂšre d'Ă©gards posthumes. C’est ainsi l’opinion courante sur X, hors quelques chapelles bonapartistes dont les dĂ©vots caricaturaux ne perçoivent la lumiĂšre qu’au travers de vitraux trop chamarrĂ©s. Il faut Ă©chapper Ă  ces courtes vues.

Je me demande souvent (et on a senti un petit frisson au moment du rĂ©cent teasing de HBO) ce que les bitcoineurs diraient de Satoshi s’ils apprenaient qu’il battait sa femme, sĂ©questrait sa domestique philippine ou avait violĂ© son neveu ? Le Bitcoin fonctionnerait-il moins bien si Satoshi n'Ă©tait pas un smart guy ou seulement s'il n'Ă©tait pas adepte de l'Ă©conomie autrichienne ?

Passant ainsi, par posture morale, Ă  cĂŽtĂ© du « plus grand homme du plus grand peuple » comme l’écrivit plus tard son frĂšre aĂźnĂ©, le risque est grand de passer aussi Ă  cĂŽtĂ© de ces trĂšs grands hommes que furent ceux qui le servirent. Car presque tous le servirent, comme le remarqua tout de suite l’impertinent Rivarol (mort en 1801) : « ils le servent au lieu de s’en dĂ©faire ». Et pas seulement des sabreurs : depuis l’incroyable entreprise scientifique que fut l’expĂ©dition d’Égypte jusqu’aux derniĂšres heures aprĂšs Waterloo, il fut entourĂ© de savants comme Monge, ContĂ©, Laplace, Chaptal, LacĂ©pĂšde, Fourier.


Ce dernier joue un certain rĂŽle dans mon rĂ©cit. Imaginerait-on, aujourd’hui, un prĂ©fet capable d’inventer un outil mathĂ©matique, de travailler sur la thĂ©orie analytique de la chaleur, de formuler, le premier, l’hypothĂšse de l’effet de serre tout en recevant la belle sociĂ©tĂ© et en protĂ©geant le jeune gĂ©nie qui allait dĂ©chiffrer les hiĂ©roglyphes ?

Oublier volontairement NapolĂ©on, c’est oublier les Français durant 15 ans. Et mĂȘme, puisqu’on ne va pas non plus cĂ©lĂ©brer les rois qui le suivirent, on en vient Ă  se rĂ©veiller miraculeusement en 1848 (avec enfin l’abolition de l’esclavage) sans trop s’appesantir sur le destin qui conduit de nouveau la RĂ©publique et la France sous la coupe d’un Bonaparte. DĂ©cidĂ©ment, mieux vaut lire l’histoire dans Marx que sur X. En arrĂȘtant Ă  Brumaire (voire Ă  Thermidor) la marche de l’Histoire telle qu’on rĂȘverait (aujourd’hui) qu’elle ait Ă©tĂ©, on fait passer Ă  la trappe un demi-siĂšcle de la vie des Français et l’aventure de la plus Ă©tonnante gĂ©nĂ©ration de nos ancĂȘtres, ceux qui comme NapolĂ©on Bonaparte avaient 20 ans en 1789.

Quel sens donner à l’aventure que j’imagine ?

La dĂ©faite de 1814 et la Restauration avaient dĂ©barrassĂ© NapolĂ©on de pas mal d’illusions et de la plus grande partie de la vermine d’Ancien RĂ©gime qu’il avait eu le grand tort de croire ralliĂ©e. Je ne pense donc pas avoir cĂ©dĂ© Ă  une passion personnelle en supposant que, dans la nouvelle Ăšre que mon rĂ©cit permet, NapolĂ©on devait de nouveau s’appuyer sur les « bleus » contre la France « blanche » et la « Sainte-Alliance », sur des savants contre les notables, sur des jeunes ardents contre les fatiguĂ©s.

Talleyrand le lui avait (peut-ĂȘtre) dit : on peut tout faire avec des baĂŻonnettes, sauf s’asseoir dessus. PrivĂ© d’armements et donc de l’ultima ratio regum, il ne lui reste que ce que les plus intelligents de ses ennemis lui reconnaissent : sa prodigieuse capacitĂ© de calcul, son instinct stratĂ©gique, son coup d’Ɠil tactique mais aussi ce que ses vrais vainqueurs, le tsar et le pape lui ont appris : reculer, user la force de l’ennemi ou mĂȘme s’en servir, et souvent attendre. Pour me couler dans cela, j’ai aussi dĂ» affronter l’une des grandes questions qui agitent les bitcoineurs, la « temporalitĂ© ».

Bonaparte, tout au long de sa carriÚre, gÚre une « mass adoption »

Il déclare aprÚs Brumaire que « la Révolution est fixée aux principes qui l'ont commencée : elle est finie ». Ce mot, qui a tant plu et rassuré alors, lui est aujourd'hui reproché par les belles ùmes.

Quels qu’aient Ă©tĂ© ses choix ensuite, y compris la fĂącheuse dĂ©cision d’enlever les mots « RĂ©publique française » des monnaies 5 ans (quand mĂȘme) aprĂšs son sacre, il n’a jamais souhaitĂ© revenir sur la RĂ©volution. Il disait seulement, Ă  sa façon, en avoir clos ce que LĂ©nine aurait peut-ĂȘtre appelĂ© la maladie infantile : « J'ai refermĂ© le gouffre de l'anarchie et dĂ©brouillĂ© le chaos ». Quinze ans de consolidation, essentiellement juridique, des « immortels principes » grĂące aux fameux Codes et puis la France se retrouve, sans lui et sans son despotisme, en monarchie certes constitutionnelle mais Ă  forte tentation rĂ©actionnaire.


Encore faudrait-il mesurer la vitesse de percolation. Il y a une anecdote savoureuse, rapportĂ©e par un tĂ©moin occulaire (le trĂ©sorier Peyrusse) et collationnĂ©e par Thiers dont je colle ici l'extrait. C'est, lors du  vol de l'Aigle  (je n'ai donc Ă©videmment pas pu la reprendre dans mon rĂ©cit) la rencontre avec une gardienne de vaches, dans les Alpes, qui ne sait mĂȘme pas qu'Ă  Paris, le roi a, depuis dix mois, remplacĂ© l'Empereur, qui se tient devant elle dans sa masure... et en sort « tout pensif » !

La « mass adoption » des idées nouvelles semble avoir été bien lente, en mettant le T=0 à la nuit du 4 août.

Qu'en sera-t-il pour celle que l'on ferait courir du 1er novembre 2008 ? J’ai citĂ© l’an passĂ© Ă  Biarritz un texte de Aleksandar Svetski, fondateur du Bitcoin Times dans lequel il notait que les bitcoiners ont une tendance Ă  surestimer la vitesse avec laquelle Bitcoin va envahir le monde et devenir une monnaie largement acceptĂ©e. Notamment parce que, considĂ©rant celui-ci sous l'angle pratique et technologique, ils Ă©tablissent des comparaisons avec l'adoption de techniques disruptives antĂ©rieures. Il rappelait qu'avec Bitcoin, le jeu Ă©tait aussi politique et culturel : on joue ici avec les plus grands enjeux, pour les plus grands gains, contre les plus grands ennemis - Ă  la fois externes et internes; on se bat Ă  la fois contre l'establishment et contre les cultures dans lesquelles nous avons nous-mĂȘmes (encore pour bon nombre) Ă©tĂ© Ă©levĂ©s.

Telle est probablement la situation de la société française en 1815. On verra qu'avec malice, j'ai fait en sorte que la « non-action » accélÚre la marche de l'Idée.

Si la vie m'en laisse le temps et si je trouve des Ă©diteurs, mes prochaines publications ne concerneront toujours pas Bitcoin mais resteront virtuelles puisqu'il pourrait s'agir... de femmes qui, de toute leur vie, n'ont laissĂ© qu'une seule trace, ou d'un homme qui en a laissĂ© une, mais sans avoir jamais existĂ©. Et il ne sera plus question de l'Empereur, c'est promis ! Je resterai tel que j'ai tentĂ© de me dĂ©finir un jour : un  historien local, rĂȘveur et virtuel .

Qu'est-ce que Goatseus Maximus (GOAT), ce memecoin promu par une IA ?

November 16th 2024 at 10:00

Goatseus Maximus (GOAT) est un memecoin de la blockchain Solana dont la popularitĂ© a explosĂ© aprĂšs avoir Ă©tĂ© massivement promu par une intelligence artificielle (IA). Avec un investissement initial de 50 000 $ en Bitcoin de Marc Andreessen, le cofondateur du fonds d’investissement a16z, le token GOAT a bondi de plus de 12 000 % dans les 24 premiĂšres heures suivant son lancement. DĂ©couvrez pourquoi le GOAT captive la communautĂ© crypto.

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En quoi consistera le Department of Government Efficiency (DOGE) dirigé par Elon Musk et Vivek Ramaswamy ?

November 14th 2024 at 15:00

Annoncé cette semaine par Donald Trump, à quoi ressemblera le Department of Government Efficiency (DOGE) dirigé par Elon Musk et Vivek Ramaswamy ? Voici nos éléments de réponse.

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Le memecoin PEPE gagne 77 % en 24 heures et entre dans le top 20 des cryptomonnaies

November 14th 2024 at 13:00

Avec une hausse de 77 % en 24 heures, le memecoin PEPE est parvenu à se hisser dans le top 20 des cryptomonnaies. Qu'est-ce qui a déclenché cette euphorie ?

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Donald Trump est Ă©lu prĂ©sident des États-Unis : le marchĂ© des cryptomonnaies s’envole Ă  la hausse

November 6th 2024 at 11:40

GrĂące Ă  sa victoire face Ă  Kamala Harris, Donald Trump deviendra le 47e prĂ©sident des États-Unis le 20 janvier prochain. Dans le sillage de ce scrutin, le marchĂ© des cryptomonnaies s’est fortement valorisĂ© cette nuit. Qui en a le plus profitĂ© ?

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Le Dogecoin (DOGE) grimpe de 25 % en anticipant une victoire de Donald Trump

November 6th 2024 at 07:30

Tandis que la victoire de Donald Trump se prĂ©cise aux États-Unis, le prix du Dogecoin (DOGE) s’est envolĂ© Ă  la hausse. Ainsi, le cĂ©lĂšbre memecoin enregistre une progression de 25 % en 24 heures.

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La victoire de Trump : Un jackpot pour la crypto Dogecoin ?

November 6th 2024 at 14:00
La crypto Dogecoin explose

Le Dogecoin (DOGE) a franchi la barre des 0,21$, propulsée par les spéculations autour d'une possible victoire de Donald Trump et les allusions énigmatiques d'Elon Musk. Cette envolée spectaculaire illustre l'impact grandissant de la politique américaine sur le marché crypto.

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Donald Trump prĂ©sident – Nouvel ATH pour Bitcoin et explosion des Meme Coins

November 6th 2024 at 12:00

Alors que Donald Trump vient d’ĂȘtre Ă©lu prĂ©sident des États-Unis d’AmĂ©rique, les consĂ©quences sur le marchĂ© crypto furent directes. Bitcoin vient d’atteindre un nouvel ATH tandis que le secteur des Meme Coins est en pleine explosion. Donald Trump : un prĂ©sident pro-crypto Ă  la tĂȘte des États-Unis C’est officiel, Donald Trump vient d’ĂȘtre Ă©lu 47ᔉ...

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Nouvel ATH et Trump officiellement président, quelle est la suite pour les alt-coins et memecoins ?

November 6th 2024 at 08:25
donald-trump-nft

Le Bitcoin a atteint un nouvel ATH proche des 75 000 dollars alors que Trump est annoncĂ© comme Ă©tant le vainqueur des prĂ©sidentielles aux USA. Le Bitcoin atteint enfin un nouvel ATH đŸ‡ș🇾 Donald Trump est Ă©lu prĂ©sident des États-Unis. En remportant Pennsylvanie, il totalise les 270 grands Ă©lecteurs requis. pic.twitter.com/kagJoZl9Az — Goku 🗞 (@Crypto__Goku)...

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Quelles sont les 5 cryptomonnaies qui ont explosé au mois d'octobre ?

October 29th 2024 at 19:00

Le marché des cryptos s'est comporté de maniÚre assez inédite en ce mois d'octobre 2024. Au cours de ce dernier, le Bitcoin enregistre une hausse de 9 % de son prix mais l'attention d'une partie de la communauté crypto est focalisée sur une classe d'actifs : les memecoins. Quelles sont les 5 cryptos qui ont le plus performé ce mois-ci ?

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Le Dogecoin s'apprĂȘte-t-il Ă  revenir vers ses sommets ? Analyse du DOGE du 29 octobre 2024

October 29th 2024 at 17:30

Le Dogecoin, la crypto prĂ©fĂ©rĂ©e d'Elon Musk, peut-elle rĂ©ussir l'exploit d'atteindre son sommet historique ? Durant ce cycle oĂč tous les yeux sont rivĂ©s sur les memecoins, le DOGE doit nĂ©anmoins combler un vide abyssal pour parvenir Ă  recapitaliser les 60 milliards qui lui manquent pour retrouver sa plus haute capitalisation. Voyons oĂč pourrait dĂ©marrer ce pĂ©riple !

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Les stablecoins arrivent en force, et ce n'est pas une bonne nouvelle

October 29th 2024 at 14:30

Personne ne fait attention aux stablecoins. Pourtant, aprĂšs toutes ces annĂ©es, la 3e cryptomonnaie la plus capitalisĂ©e est toujours l'USDT de Tether. L’entreprise passe sous le radar, Ă©clipsĂ©e par les performances des autres cryptos. Mais les stablecoins sont en train de sortir de l’ombre. Les usages se mutltiplient, les bĂ©nĂ©fices explosent, et tout le monde veut sa part du gĂąteau. Voire le gĂąteau en entier. EnquĂȘte.

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Chine, Russie, Inde... Ces pays du BRICS+ qui travailllent déjà sur un systÚme de paiement commun

October 29th 2024 at 10:00

Pour les pays du BRICS+ le mot d’ordre est la dĂ©dollarisation. Et certains semblent dĂ©jĂ  avancer sur cette thĂ©matique, si l’on en croit les dĂ©clarations Shanghai Cooperation Organization (SCO). Que prĂ©voient la Chine, la Russie et l’Inde pour crĂ©er un systĂšme de paiement commun ?

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World Liberty Financial (WLFI) : le projet crypto de la famille Trump envisagerait son propre stablecoin

October 29th 2024 at 09:00

Bien que la prévente de son token WLFI peine pour le moment à convaincre, le projet crypto World Liberty Financial de la famille Trump travaillerait au lancement de son propre stablecoin. Que savons-nous ?

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