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Pirateries 3.0. Les pirates informatiques nord-coréens sont bien connus dans l’écosystème crypto et ces derniers sont responsables de nombreux hacks d’envergures, même s’ils ne rechignent pas à de petits larcins. Les autorités américaines combattent leurs activités sur tous les fronts et le FBI vient de porter plainte contre quatre ressortissants de Corée du Nord accusés d’avoir dérobé 915 000$ en crypto.

Le FBI dépose plainte contre 4 ressortissants nord-coréens

Lundi 29 septembre, le FBI a annoncé avoir déposé plainte contre quatre ressortissants nord-coréens pour fraude électronique et blanchiment d’argent. Selon cette plainte, les quatre individus auraient infiltré des entreprises blockchain basées aux États-Unis et en Serbie en se faisant passer pour des développeurs à distance.

Ainsi, après avoir gagné la confiance de leurs employeurs, ils ont dérobé 175 000$ et 740 000$ lors de deux incidents distincts en 2022. Par la suite, ils ont blanchi les fonds via des mixeurs et des exchanges en utilisant de faux documents d’identification.

De son côté, le FBI a déclaré que ces individus faisaient partie d’une opération plus vaste visant à financer le régime nord-coréen par le biais de vols de cryptomonnaies. En effet, les procureurs ont affirmé que les accusés, à savoir Kim Kwang Jin, Kang Tae Bok, Jong Pong Ju et Chang Nam Il, ont utilisé des identités volées pour dissimuler leur nationalité nord-coréenne.

Une fois embauchés, ils ont utilisé leur accès privilégié pour voler des fonds importants.

Le DOJ saisit 7,74 millions de dollars en crypto

En parallèle, le Département de la Justice (DOJ) a annoncé avoir saisi 7,74 millions de dollars en crypto. Ces fonds auraient été gagnés par des travailleurs informatiques nord-coréens se faisant passer pour des sous-traitants blockchain à distance.

Ces derniers utilisaient également de fausses identités pour obtenir des emplois dans plus de 100 entreprises américaines. Ils ont ainsi réussi à détourner des millions de dollars vers Pyongyang, tout en accédant à des données militaires sensibles.

Le DOJ a déclaré que ces travailleurs informatiques nord-coréens utilisaient des « fermes d’ordinateurs portables » pour faire croire qu’ils travaillaient depuis les États-Unis. Ces structures leur permettaient de modifier des contrats intelligents et de siphonner des fonds cryptos à distance.

Cette affaire fait partie de l’initiative DPRK RevGen du DOJ, lancée en 2024 pour cibler les flux de revenus illicites de la Corée du Nord et les facilitateurs basés aux États-Unis. Mais les hackers nord-coréens ne semblent pas prêts de s’arrêter et ils ciblent maintenant des chercheurs d’emploi dans le Web3.

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Crypto ou pas crypto ? Les rumeurs autour de l’intégration des cryptomonnaies sur le réseau social X circulent depuis qu’Elon Musk a acquis la plateforme et une partie de la communauté crypto espère toujours que le Dogecoin (DOGE) sera au cœur de cette stratégie. Aujourd’hui, un nouveau recrutement vient relancer les débats avec l’arrivée d’un Head of Product avec un profil très crypto-friendly.

Nikita Bier rejoint X en tant que Head of Product

Lundi 20 octobre, Nikita Bier, un conseiller bien connu de Solana Labs et créateur d’applications, a donc annoncé qu’il rejoignait X en tant que Head of Product, alors que les spéculations sur les plans de X pour évoluer vers une plateforme de paiements se multiplient.

Dans son message sur X, Nikita Bier a déclaré :

« Mesdames et messieurs, j’ai officiellement attaqué mon chemin vers le sommet. Je rejoins X en tant que Head of Product. »

Nikita Bier, nouveau head of product chez X – Source : Compte X

Nikita Bier, qui a fondé TBH, une application de sondage acquise par Facebook en 2017, a également souligné l’importance de X dans la culture internet et le débat mondial. Il a déclaré que X avait joué un rôle déterminant dans sa vie personnelle et professionnelle :

« X est le réseau social le plus important au monde. C’est là que la culture internet prend naissance et où les personnes les plus influentes du monde se réunissent. »

Nikita Bier, nouveau head of product chez X – Source : Compte X

X : Vers une plateforme de paiements crypto ?

Dans son nouveau rôle, il se concentrera sur l’intégration de Grok, le chatbot interne de X développé par xAI, dans la plateforme. Son objectif est d’aider les utilisateurs à mieux comprendre les conversations en temps réel en construisant des « timelines hyper-pertinentes».

Ce recrutement pourrait également signaler une poussée plus profonde vers l’intégration des altcoins, alors qu’Elon Musk cherche à construire son « application universelle ».

Depuis 2023, X a discrètement acquis des licences de transfert d’argent dans plus d’une douzaine d’États américains, dont l’Arizona, la Géorgie et le Michigan. En mai, Elon Musk a annoncé que les utilisateurs de X pourraient bientôt effectuer des paiements en utilisant une monnaie native appelée X Money. En juin, la PDG Linda Yaccarino a suivi avec des plans pour soutenir l’investissement et le trading in-app.

Malgré l’affection de longue date de M. Musk pour le Dogecoin, il n’y a donc pas encore de confirmation qu’il fera bien partie de l’écosystème financier de X. Et la question de savoir quelle sera la crypto principale est toujours aussi brûlante, car on peut imaginer le genre de rallye qui sera déclenché le jour ou X annoncera officiellement la nouvelle. Mais il faudra patienter encore un peu.

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Stablecoin nord-coréen. Le Groupe d’action financière (GAFI), toujours très prompt à combattre l’utilisation des cryptomonnaies depuis des années, a publié récemment une mise à jour de ses recommandations en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, prétextes bien utiles pour imposer toujours plus de surveillance. Dans ce document, l’organisation supranationale met en garde contre une « utilisation massive des stablecoins par la Corée du Nord », notamment pour financer ses programmes militaires, dont son programme nucléaire, d’après le GAFI.

Le GAFI met en garde contre la Corée du Nord et son exploitation des stablecoins

Dans un récent rapport du Groupe d’action financière, notamment commenté par Cointelegraph, l’institution a mis en garde les autorités du monde entier contre l’utilisation des stablecoins par la Corée du Nord pour financer ses programmes militaires.

Le groupe d’action financière demande aux États de redoubler de vigilance et de mettre en place des mesures pour lutter contre ce phénomène. Il recommande notamment de renforcer la coopération internationale et d’accentuer encore la surveillance des transactions en cryptomonnaie.

En effet, selon le GAFI, la Corée du Nord utilise de plus en plus les stablecoins pour contourner les sanctions économiques imposées par la communauté internationale. Ces cryptomonnaies basées sur des actifs « stables » comme le dollar US permettraient au régime nord-coréen de « transférer des fonds à l’étranger sans être détecté ».

Certains dénoncent « la passivité » des émetteurs de ces cryptomonnaies stables

Suite à cette mise en garde du GAFI, certains observateurs ont réagi en dénonçant la « passivité » des émetteurs de stablecoins. C’est notamment le cas de ZachXBT, un enquêteur blockchain bien connu, qui a affirmé sur X que l’émetteur du stablecoin USDC, Circle, serait « la principale infrastructure utilisée par les professionnels de l’informatique nord-coréens pour faciliter les paiements ».

Il a affirmé que Circle « ne faisait rien pour détecter ou geler ces activités, tout en se vantant de sa conformité ». ZachXBT semble toutefois avoir supprimé son post X depuis. Peut-être un peu trop virulent et exagéré ?

Cette affaire relance le débat sur la responsabilité des émetteurs de stablecoins dans la lutte contre les activités illicites, qui représentent toutefois une infime partie des transactions cryptos, en très grande majorité légitimes. Faut-il considérer les émetteurs comme de simples intermédiaires techniques ou comme des acteurs à part entière de la régulation financière ? En tout cas, une chose est sûre, cela prouve la centralisation et la possibilité de censure de certains stablecoins.

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Oups, la boulette. La justice israélienne vient de condamner la police à rembourser un suspect après que cette dernière ait perdu l’accès à son portefeuille crypto. Le montant total de la perte s’élève à 2 millions de dollars et l’État devra donc acheter des cryptomonnaies pour rembourser le suspect. Retour sur cette affaire rocambolesque.

La police israélienne perd 2 millions de dollars en crypto

En 2019, la police israélienne a saisi le portefeuille crypto d’un suspect dans le cadre d’une enquête pour fraude fiscale. Le portefeuille en question contenait environ 2 millions de dollars en cryptomonnaies, dont du Bitcoin et de l’Ethereum, mais la police a perdu l’accès au wallet et ne peut plus récupérer les fonds.

Selon les autorités, le suspect aurait tout d’abord refusé de fournir la clé privée du portefeuille, ce qui a empêché les enquêteurs d’accéder aux fonds. Cependant, le suspect affirme de son côté qu’il a bien fourni la clé privée à la police, mais que celle-ci l’a perdue !

Face à cette situation, la justice israélienne a ordonné à la police de rembourser le suspect. La police devra donc acheter des cryptomonnaies pour un montant équivalent à celui qui a été saisi, soit environ 2 millions de dollars.

La justice condamne la police à rembourser le suspect

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées les forces de l’ordre lorsqu’il s’agit de saisir des cryptos. Contrairement aux actifs traditionnels, elles sont stockées sur des portefeuilles numériques qui nécessitent une clé privée pour être accessibles. Évidemment, si cette clé est perdue, les fonds sont irrémédiablement perdus.

Dans ce cas précis, la police israélienne a commis une erreur en ne sécurisant pas correctement l’accès au portefeuille saisi. Cette erreur coûteuse souligne l’importance pour les forces de l’ordre de développer des compétences spécialisées dans la gestion des cryptomonnaies.

De son côté, le suspect se réjouit de la décision de la justice. Il affirme en effet que la police a violé ses droits en saisissant son portefeuille sans mandat et en perdant l’accès à ses fonds. Il espère maintenant récupérer son argent grâce au remboursement ordonné par la justice.

Cette affaire est un rappel brutal des risques associés à la détention de cryptomonnaies. Que ce soit pour les particuliers ou pour les forces de l’ordre, la gestion des clés privées est cruciale pour garantir la sécurité des fonds. Dans le cas contraire, les conséquences peuvent être désastreuses et cela peut-être aussi le succès des ETF Bitcoin, bien plus rassurants pour le grand public et les institutions.

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EN BREF 🚀 La cryptomonnaie HYPE atteint un nouveau sommet historique à plus de 42 euros, marquant une forte reprise du marché. 🐋 L’activité accrue des baleines influence fortement le cours, avec des achats massifs et stratégiques. 🔗 Les partenariats récents et intégrations renforcent l’écosystème HYPE, attirant de nouveaux utilisateurs et investisseurs. 📊 Le volume [...]

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Insécurité croissante. La cryptomonnaie est un secteur qui n’est pas soumis qu’au risque de volatilité des marchés. En effet, dans les pays à la sécurité défaillante, les risques d’agression et de séquestration des possesseurs de crypto-actifs constituent également un risque important, même potentiellement bien plus dramatique. Heureusement, dans la nouvelle histoire de « crypto-rapt » du jour, en Normandie cette fois, les forces de l’ordre ont arrêté in extremis les criminels avant qu’ils ne passent à l’acte.

Un trader crypto autiste et sa mère ciblés par une bande de malfaiteurs

Selon les informations fournies par Europe 1, le début de cette sombre histoire aurait commencé le 18 mai dernier, mais les faits n’ont été révélés au public qu’aujourd’hui, jeudi 19 juin 2025. Une affaire dont les victimes sont « une mère de famille de 46 ans et son fils de 22 ans ». Ce dernier se trouvant être un trader en cryptomonnaies atteint d’autisme.

La mère et son fils ont alerté les forces de l’ordre au sujet d’un message inquiétant. Celui-ci indiquait que leur domicile était surveillé par un groupe criminel. Une situation d’autant plus inquiétante que ces derniers avaient pour projet de les enlever. Et afin de forcer le jeune trader à vider son portefeuille numérique, ils envisageaient de couper une phalange du doigt de sa mère.

Les enquêteurs ont ensuite découvert qu’une balise GPS avait été placée par les malfaiteurs sous la voiture familiale. Mais aussi que le domicile de la famille avait été récemment « visité », selon Europe 1. L’affaire a alors été confiée par la juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS) de Lille aux enquêteurs du Havre, ainsi qu’aux policiers de l’Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO).

Une tentative de kidnapping heureusement déjouée à temps

Un premier véhicule suspect a été repéré quelques semaines après ces premiers évènements, faisant route vers le domicile des victimes en Normandie. Mais les enquêteurs ont réussi à mettre en place, juste à temps, un dispositif d’urgence. Ainsi, deux autres véhicules de location ont été remarqués en train de faire des repérages autour de la maison.

C’est quelques heures après, dans cette même journée, l’interception a été réalisée par la Brigade de recherche et d’intervention(BRI) de Rouen et l’antenne de l’office antistupéfiants (OFAST) du Havre. Un couteau et un rouleau de ruban adhésif ont été découverts dans les véhicules interceptés.

Au total, cinq suspects, âgés de 18 à 24 ans, ont été appréhendés par les forces de l’ordre. Ces derniers ont ensuite été « mis en examen et incarcérés le week-end dernier », d’après les informations fournies par Europe 1.

Le secteur de Bitcoin (BTC) et des cryptomonnaie génère énormément de richesse, et malheureusement, cela attire la convoitise des criminels. Parfois, cela peut se traduire par des agressions physiques, comme dans le cadre de cette affaire de kidnapping déjouée en Normandie, qui aurait pu très mal tourner. Dans le cas du co-fondateur de Ledger, celui-ci a été mutilé d’un doigt avant d’être libéré en janvier dernier. Mais cette fois, heureusement, les forces de l’ordre ont réussi à intervenir à temps pour protéger les victimes et mettre hors d’état de nuire les criminels. À moins qu’un « vice de procédure » ne les remette en liberté parmi nous malgré leurs intentions barbares ?

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Vote de défiance. La République tchèque est actuellement secouée par une affaire inédite dans le secteur des cryptomonnaies avec un ancien trafiquant de drogue qui a fait un don de 45 millions de dollars en bitcoins au ministère de la Justice. Une initiative qui a déclenché une véritable tempête politique, avec pour conséquence récente un vote de défiance contre le gouvernement en place. Et l’opposition a failli avoir la peau du Premier ministre !

Un don de 45 millions de dollars en bitcoins très louche

Petr Fiala, le Premier ministre en question, et son Parti Démocratique Civique (Občanská demokratická strana ou ODS) viennent de survivre à une quatrième tentative de renversement du gouvernement en trois ans. Cette fois, l’opposition s’est unie autour d’un scandale lié à un don de 45 millions de dollars en bitcoins.

Cette affaire tourne autour d’une donation d’un milliard de couronnes tchèques (45 millions de dollars) faite au ministère de la Justice par un certain Tomáš Jiřikovský, un homme condamné pour trafic de drogue, infractions liées aux armes et détournement de fonds.

Le vote de défiance, initié par les partis d’opposition, a échoué de peu avec seulement 94 voix sur les 101 nécessaires. Ce vote intervient après plus de 24 heures de débats au Parlement et bien que le parti de Petr Fiala ait survécu, il ressort plus affaibli que jamais.

Il faut dire que cette controverse soulève des questions sur l’implication croissante des responsables gouvernementaux dans des activités liées aux cryptomonnaies, parfois en conflit avec leurs devoirs officiels.

« Nous venons d’assister à un nouveau vote de défiance contre le gouvernement. Tout s’est déroulé comme prévu et le gouvernement a survécu au vote.

L’opposition a profité de la réunion et comme toujours : elle a proféré des insultes et des mensonges. (…) Dans un tel contexte, il est très difficile de débattre.

Je suis heureux que la réunion soit terminée et que la coalition continue à travailler pour la République tchèque. »

Petr Fiala, Premier ministre de la République tchèque – Source : Compte X

Une affaire qui secoue la République tchèque

Le Premier ministre a d’ailleurs reconnu que cette donation en bitcoin aurait pu être évitée et a admis que l’incident a ébranlé la confiance du public dans son parti. Il a même promis de prendre des mesures pour « assumer la responsabilité de cette faute éthique ».

Cependant, dans le message ci-dessus posté sur X, il a également accusé l’opposition d’utiliser ce débat pour « jeter de la boue, des insultes et des mensonges » sur son parti.

Ce scandale a déjà conduit à la démission de l’ancien ministre de la Justice, Pavel Blažek, le 30 mai, tandis que le ministre des Finances, Zbyněk Stanjura, est aussi sous pression pour quitter son poste. La nouvelle ministre de la Justice, Eva Decroix, a par ailleurs promis sur les réseaux sociaux de mener une enquête indépendante sur les actions de son ministère.

Tomáš Jiřikovský a proposé au ministère de la Justice environ un tiers de son portefeuille crypto (soit 1561 bitcoins) comme donation, et il faut rappeler que c’est une décision de justice qui lui a restitué ses fonds en crypto. Cependant, M.Jiřikovský contrôlait également 3855,15 BTC liés au site illicite Nucleus Market, mais l’accès à ces fonds reste impossible en raison de problèmes techniques.

Alors que le Premier ministre tchèque tente de calmer la tempête, l’opposition utilise cette affaire pour tenter de le déstabiliser, et tout ceci paraît plutôt normal dans une démocratie. Combien de temps le gouvernement pourra cependant tenir face à ces graves accusations ? Jusqu’ici tout va bien, mais l’important n’est pas la chute, c’est l’atterrissage.

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Bitcoin, valeur refuge ? Alors que les tensions géopolitiques entre Israël et l’Iran ont secoué les marchés financiers, les ETF Bitcoin continuent d’attirer les investisseurs. Selon les données récentes, ces fonds négociés en bourse ont enregistré 388,3 millions de dollars d’entrées le 18 juin, marquant ainsi huit jours consécutifs de flux positifs. Cette tendance pourrait-elle indiquer que le Bitcoin est en train de devenir une valeur refuge en période de crise ?

Le Bitcoin, une valeur refuge en période de crise ?

Malgré les tensions croissantes entre Israël et l’Iran, les ETF Bitcoin ont continué d’attirer des capitaux. Le 18 juin, ces fonds ont ainsi enregistré 388,3 millions de dollars d’entrées, marquant huit jours consécutifs de flux positifs. Les produits de BlackRock et Fidelity ont été, comme d’habitude, les plus performants, avec respectivement 278,9 millions et 104,4 millions de dollars d’entrées.

Cette résilience du Bitcoin face aux tensions géopolitiques n’est pas une première. Comme le souligne Santiment, une plateforme d’analyse crypto, le comportement du Bitcoin lors des conflits actuels rappelle sa réaction lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, et du conflit Israël-Palestine en octobre 2023. Dans ces deux cas, le Bitcoin avait brièvement chuté avant de se stabiliser.

Les produits financiers sur Ethereum suivent la même tendance

Les ETF Ethereum ne sont pas en reste, car après une courte pause, les fonds basés sur Ethereum ont également repris leur tendance haussière, avec trois jours consécutifs d’entrées positives. Le fonds iShares Ethereum Trust ETF de BlackRock a notamment enregistré des entrées nettes de 5,28 milliards de dollars, toujours selon les données de Fairside.

Cette performance des ETF crypto intervient alors que la SEC (Securities and Exchange Commission) a récemment clarifié sa position sur le staking de protocole, ouvrant potentiellement la voie à des ETF Ethereum avec des fonctionnalités de rendement.

Avec plus de 46,3 milliards de dollars d’entrées depuis leur lancement, les ETF Bitcoin et Ethereum continuent de séduire les investisseurs institutionnels, même en période de turbulences géopolitiques. Alors que la guerre entre Israël et l’Iran fait rage, le bitcoin pourrait bien s’imposer comme une nouvelle valeur refuge.

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Dans un vote historique, le Sénat américain a approuvé un cadre réglementaire pour les stablecoins, offrant une victoire majeure à l'industrie crypto et à Donald Trump. Une avancée bipartisane qui pourrait bouleverser l’économie des paiements aux États-Unis.

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Tokenisation des terres. La République centrafricaine (RCA) a été le premier pays d’Afrique à adopter Bitcoin comme monnaie légale en avril 2022, avec plus ou moins de réussite. Depuis, le pays a également lancé son propre memecoin, le $CAR, en février dernier. Et c’est justement ce dernier qui va servir à la tokenisation de 1 700 hectares de terres dans le pays.

Le memecoin $CAR au service du pays

Le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, a annoncé une nouvelle étape dans l’adoption de la cryptomonnaie nationale du pays, le $CAR. Ce dernier va en effet être utilisé pour la tokenisation de 1 700 hectares de terres.

Ces terres, situées à l’ouest du village de Bossongo, à environ 45 km de la capitale Bangui, seront accessibles en ligne via la blockchain Solana, à partir de juin. Le président a communiqué l’information sur les réseaux sociaux :

« À partir de juin, les concessions foncières seront accessibles en ligne via le $CAR, directement sur Solana. Une nouvelle ère d’accès et de transparence commence. »

Faustin-Archange Touadéra, président de la République centrafricaine – Source : Compte X

Cette décision s’inscrit dans la stratégie plus large du pays visant à intégrer la cryptomonnaie dans son développement national. Elle fait d’ailleurs suite à des lois adoptées en 2023 sur la tokenisation des ressources naturelles, suggérant que ces terres pourraient être utilisées à des fins minières.

La tokenisation des terres en cours

Le lancement du $CAR en février dernier avait déjà marqué un tournant pour la République centrafricaine et le président Touadéra avait alors présenté le jeton comme une expérience visant à unir les citoyens et à mettre en lumière le pays sur la scène mondiale. Le succès de ce projet est cependant largement discutable.

En effet, malgré un pic initial de capitalisation boursière à 884 millions de dollars, la valeur du $CAR a chuté en raison d’un manque de clarté sur son utilité. Actuellement, le jeton est en hausse de 21 % sur la journée, atteignant 0,05 $, mais reste en baisse de 92,7 % par rapport à son sommet historique.

La tokenisation des terres intervient alors que le projet précédent du pays, le Sango Coin, est en train de se terminer. Lancé en 2022, il visait à devenir la monnaie numérique nationale, mais a rencontré des difficultés et a déclenché de nombreuses controverses. En avril, l’équipe derrière le projet a annoncé qu’il ne continuerait pas sous sa forme actuelle, bien qu’un redémarrage soit envisagé.

Malgré les défis rencontrés avec le Sango Coin, la République centrafricaine semble déterminée à poursuivre son aventure dans la cryptomonnaie. La tokenisation des terres via le $CAR pourrait offrir une nouvelle opportunité pour le pays de tirer parti des technologies blockchain, tout en renforçant son économie et en attirant des investissements étrangers. Enfin une utilité réelle pour ce memecoin ?

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Le président Donald Trump, souvent perçu comme imprévisible, aurait-il de manière surprenant offert au Bitcoin une avance de plusieurs décennies ? C’est l’analyse d’Adam Back, PDG de Blockstream. Selon lui, le retour de Trump à la Maison-Blanche a radicalement accéléré l’intérêt des gouvernements pour le Bitcoin, au point de bouleverser les équilibres traditionnels entre crypto et institutions.

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Monnaie numérique ou crypto ? En Europe, notre future MNBC est en phase de test avancée, avec notamment des expérimentations sur le terrain. De l’autre côté du monde, la Reserve Bank of India (RBI) semble vouloir aussi accélérer les choses pour sa roupie numérique, en élargissant les cas d’utilisation de sa monnaie numérique. Les choses s’accélèrent pour ces cryptomonnaies pas vraiment comme les autres.

La MNBC indienne bientôt utilisable hors ligne ?

Dans son dernier rapport annuel, la Reserve Bank of India a annoncé vouloir introduire de nouveaux cas d’utilisation pour sa monnaie numérique de banque centrale. Que ce soit pour sa version de détail ou de gros (wholesale), la banque centrale indienne souhaite explorer la programmabilité et les capacités hors ligne de sa MNBC.

Ces nouvelles fonctionnalités pourraient ainsi permettre à la roupie numérique d’être utilisée dans des zones à accès limité à Internet. La programmabilité pourrait également permettre de personnaliser les paiements pour des cas d’utilisation spécifiques, comme les subventions gouvernementales ou les contrôles des dépenses des entreprises.

600 000 utilisateurs pour la roupie numérique de détail

Selon le rapport de la RBI, le pilote de la roupie numérique de détail a atteint 600 000 utilisateurs à travers 17 banques. Pour accroître encore plus l’adoption de sa MNBC, la banque centrale indienne a de plus autorisé « certains acteurs non bancaires […] à proposer des portefeuilles numériques ».

Du côté de la roupie numérique de gros, le projet pilote a également suscité un intérêt institutionnel croissant et la portée de cette MNBC a été encore élargie et diversifiée avec l’ajout de quatre négociants principaux autonomes (standalone primary dealers).

Les travaux autour de la monnaie numérique de banque centrale avancent donc à grands pas, mais dans le même temps, ce sont tous les autres domaines de la crypto qui montrent des signes de progression dans le pays le plus peuplé du monde. Le nombre de développeurs et de projets Web3 explosent à la hausse et l’Inde se verrait bien devenir un grand hub crypto international.

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EN BREF 📈 La capitalisation totale des cryptomonnaies dépasse les 2,8 trillions d’euros, marquant un tournant décisif. 🪙 Le Bitcoin mène la danse avec une hausse notable, entraînant une vague de gains chez les altcoins. 🌐 Les annonces de Donald Trump sur les tarifs douaniers apaisent les tensions économiques et stimulent le marché. 🔍 Les [...]

EN BREF 🔒 Le projet de loi AB-1052 protège le droit à la self-custody des actifs numériques en Californie. 📜 Des mesures interdisent aux agences publiques d’imposer des taxes basées sur l’utilisation des cryptomonnaies. 🛡️ L’extension de la California Political Reform Act vise à prévenir les conflits d’intérêts liés aux actifs numériques. 🌍 D’autres États [...]

EN BREF 🚀 Binance atteint un volume de trading au comptant de 1,9 trillion de dollars en 2025, surpassant ses principaux concurrents. Binance domine avec 43 % du volume total des échanges, dépassant largement Crypto.com et d’autres plateformes majeures. 📈 La liquidité accrue sur Binance assure des transactions plus fluides et rapides pour les traders [...]

EN BREF 📈 Binance Coin et XRP ont affiché une croissance notable de leur capitalisation boursière, malgré des baisses récentes. 📉 Ethereum a subi une chute de 50 % de sa capitalisation, ce qui soulève des inquiétudes parmi les investisseurs. 💹 Le Bitcoin reste résilient avec une capitalisation atteignant 1,66 trillion de dollars, en dépit [...]