Actu-crypto

🔒
❌ About FreshRSS
There are new articles available, click to refresh the page.
Before yesterdayCrypto FR

Les comptes Coinbase sont maintenant directement intégrés à BitPay

August 17th 2020 at 09:30

Les utilisateurs de BitPay peuvent maintenant lier directement leur compte Coinbase afin d’utiliser leurs fonds chez les marchands agrĂ©Ă©s, sans avoir besoin de transfĂ©rer de crypto-actifs.

L’article Les comptes Coinbase sont maintenant directement intĂ©grĂ©s Ă  BitPay est apparu en premier sur Cryptoast.

Curve : 1 milliard de $ de tokens verrouillés malgré une gestion polémique

August 17th 2020 at 15:30

Curve a atteint un milliard de dollars de jetons verrouillés, devenant ainsi le troisiÚme protocole DeFi à réaliser cette performance. Cette nouvelle appréciable fait suite au lancement retentissant de son jeton de gouvernance, le CRV.

L’article Curve : 1 milliard de $ de tokens verrouillĂ©s malgrĂ© une gestion polĂ©mique est apparu en premier sur Cryptoast.

Robinhood lÚve $200M supplémentaires pour soutenir sa croissance

August 18th 2020 at 12:00

Robinhood vient de lever 200 millions de dollars portant à 1,7 milliard le montant total des financements récoltés depuis sa création.

L’article Robinhood lĂšve $200M supplĂ©mentaires pour soutenir sa croissance est apparu en premier sur Cryptoast.

Ukraine : Binance contribue Ă  l'arrestation de criminels ayant blanchi $42M

August 19th 2020 at 10:30

Grùce à son programme Bulletproof Exchanger, Binance a pu aider la cyberpolice d'Ukraine à démanteler un réseau de blanchiment d'argent.

L’article Ukraine : Binance contribue à l'arrestation de criminels ayant blanchi $42M est apparu en premier sur Cryptoast.

La crypto-bourse OKex annonce rouvrir les retraits de cryptomonnaies dĂšs le 27 novembre

November 20th 2020 at 12:06

Reculer pour mieux sauter ? – OKex est l’une des places d’échanges les plus influentes de l’écosystĂšme crypto. AprĂšs un mois de pause, la plateforme va rĂ©ouvrir les retraits le 27 novembre prochain.

Une pause inattendue

Le 16 octobre dernier, la plateforme OKex mettait en pause les retraits issus de la plateforme pour une durée indéterminée.

Au moment des faits, OKex expliquait que l’un des dĂ©tenteurs de clĂ©s privĂ©es avait Ă©tĂ© dĂ©connectĂ© du rĂ©seau. Ainsi, ledit dĂ©tenteur faisait l’objet d’une enquĂȘte judiciaire, Ă  cause de supposĂ©s “problĂšmes personnels”.

Cependant, une rumeur se rĂ©pand selon laquelle le gouvernement chinois serait en train de mener une enquĂȘte relative Ă  du blanchiment d’argent.

Tout est bien qui finit bien ?

Le suspense a finalement pris fin hier, jeudi 19 novembre avec l’annonce d’une rĂ©ouverture des retraits par OKex, vendredi 27 novembre.

“OKEx va rouvrir les retraits sans restriction au plus tard le 27 novembre 2020.”

L’annonce.

Ainsi, selon cette mĂȘme annonce, les investigations auraient permis de laver l’exchange de tous soupçons.

« Le dĂ©tenteur de clĂ©s privĂ©es d’OKEx a fini d’aider les autoritĂ©s dans le cadre d’une enquĂȘte prĂ©cĂ©demment citĂ©e. L’enquĂȘte a permis de confirmer qu’OKEx n’avait pas Ă©tĂ© impliquĂ© dans des actes rĂ©prĂ©hensibles ou des activitĂ©s illĂ©gales, et le dĂ©tenteur de la clĂ© privĂ©e a maintenant repris ses fonctions professionnelles normales. »

En plus de cette annonce, OKex annonce le lancement d’un programme de fidĂ©litĂ© Ă  destination de ses utilisateurs afin d’exprimer leurs « profondes excuses” et leur “plus sincĂšre gratitude”.

Le retour du fonctionnement plus normalisé de la plateforme est donc prévu pour le 27 novembre. Affaire à suivre !

L’article La crypto-bourse OKex annonce rouvrir les retraits de cryptomonnaies dùs le 27 novembre est apparu en premier sur Journal du Coin.

Crypto.com lance le trading sur marge avec effet de levier jusqu'Ă  3x

November 19th 2020 at 19:00

L'exchange de cryptomonnaies de Crypto.com se dote d'une nouvelle fonctionnalité, le trading sur marge. Au lancement, cette fonction est possible pour la paire BTC/USDT avec un effet de levier jusqu'à 3x.

L’article Crypto.com lance le trading sur marge avec effet de levier jusqu'à 3x est apparu en premier sur Cryptoast.

Les investisseurs retirent leurs bitcoins (BTC) des exchanges : pourquoi c’est un bon signe ?

November 24th 2020 at 09:30

Le nombre de bitcoins (BTC) stockĂ©s sur les plateformes d’échange est au plus bas. Et c’est plutĂŽt une bonne nouvelle pour la suite du bull run, si on en croit Glassnode


L’article Les investisseurs retirent leurs bitcoins (BTC) des exchanges : pourquoi c’est un bon signe ? est apparu en premier sur Cryptoast.

Ethereum : malgrĂ© les frais, les volumes d’échange des DEX ont explosĂ©

February 25th 2021 at 08:00

Les frais de transaction du rĂ©seau Ethereum sont-ils devenus trop Ă©levĂ©s pour les utilisateurs ? Pas si l’on en croit les volumes d’échange des exchanges dĂ©centralisĂ©s (DEX), qui ont explosĂ© tous leurs records en ce dĂ©but d’annĂ©e


L’article Ethereum : malgrĂ© les frais, les volumes d’échange des DEX ont explosĂ© est apparu en premier sur Cryptoast.

Avant Bitcoin : l’amorçage des premiers systĂšmes d’argent liquide numĂ©rique

April 22nd 2021 at 16:44

Le concept de Bitcoin a fait son apparition dans le monde le 31 octobre 2008. Dans un court document technique de 9 pages, le livre blanc, le mystérieux Satoshi Nakamoto décrivait les principes de base de ce qui deviendrait par la suite un phénomÚne économique d'envergure mondiale. Le titre de ce livre blanc ? « Bitcoin : un systÚme d'argent liquide électronique pair-à-pair ». Ce projet s'inscrivait donc dans une lignée bien définie : celle des tentatives de créer une monnaie numérique fonctionnant de maniÚre indépendante sur internet.

L'idĂ©e de monnaie numĂ©rique n'est pas une idĂ©e particuliĂšrement nouvelle. Celle-ci remonte en effet au dĂ©veloppement des moyens de communication modernes et est Ă©voquĂ©e dans de nombreuses Ɠuvres de science-fiction, notamment sous la forme de « crĂ©dits ». Avec l'Ă©mergence d'internet dans les annĂ©es 1980, cette idĂ©e devenait rĂ©alisable. De mĂȘme qu'il existait un courrier Ă©lectronique (e-mail), il pouvait y avoir une monnaie Ă©lectronique (e-money). NĂ©anmoins, une interrogation subsistait : la question de savoir s'il Ă©tait possible de transposer les propriĂ©tĂ©s de l'argent liquide au cyberespace. Pouvait-on construire une monnaie entiĂšrement numĂ©rique qui pouvait se transmettre facilement, de personne Ă  personne et de maniĂšre anonyme ? Ou devait-on se rĂ©signer Ă  simplement Ă©tendre le fonctionnement du systĂšme bancaire Ă  internet ?

Le concept d'argent liquide numérique a été formalisé pour la premiÚre fois en 1982 par le cryptographe américain David Chaum dans son papier académique intitulé « Blind signatures for untraceable payments ». Dans ce papier il décrivait un procédé de signatures aveugles qui permettait théoriquement d'envoyer des paiements de maniÚre anonyme. David Chaum a par la suite étoffé cette idée et a travaillé à l'implémenter par le biais de sa société DigiCash, créée en 1989 pour l'occasion.

L'idée a ensuite été reprise par le mouvement cypherpunk, formé en 1992, dont le but était d'établir une forme d'anarchie dans le cyberespace grùce à la cryptographie et à la technologie. Pour réaliser leur objectif, un argent liquide numérique constituait un élément central, car c'était lui qui pouvait permettre le développement de marchés indépendants en ligne. Eric Hughes, l'un des fondateurs du mouvement, écrivait par exemple dans son Manifeste d'un cypherpunk en mars 1993 :

Nous, les cypherpunks, nous consacrons à construire des systÚmes anonymes. Nous défendons notre confidentialité avec la cryptographie, avec les systÚmes anonymes de transfert de courriels, avec les signatures numériques, et avec la monnaie électronique.

Cependant, pour qu'une telle monnaie soit vraiment indĂ©pendante, il fallait qu'elle possĂšde une valeur sans ĂȘtre adossĂ©e Ă  un autre bien. En effet, adosser sa monnaie Ă  des rĂ©serves prĂ©sentes Ă  un endroit donnĂ© revenait Ă  jouer le rĂŽle d'une banque, ce qui Ă©tait trĂšs peu compatible avec l'idĂ©al des cypherpunks. C'est dans ce contexte qu'ont eu lieu les premiĂšres tentatives d'amorçage de systĂšmes d'argent liquide numĂ©rique.

 

Le Hawthorne Exchange : un systÚme de réputation basé sur le Thorne

La premiÚre expérience que l'on peut citer n'est pas un systÚme de monnaie numérique à proprement parler puisque son rÎle initial n'était pas l'échange commercial. Il s'agit du Hawthorne Exchange, un systÚme de jetons de réputation utilisé pour la liste de diffusion extropienne.

Les extropiens Ă©taient des futuristes transhumanistes optimistes qui envisageaient l'Ă©volution technologique comme un moyen de libĂ©ration de l'individu. Ils avaient avait donc des centres intĂ©rĂȘts en commun avec les cypherpunks (le mouvement extropien avait Ă©tĂ© fondĂ© 4 ans aurapavant), et beaucoup de personnes faisaient partie des deux mouvements comme Timothy C. May, Nick Szabo ou encore Hal Finney. La liste de diffusion extropienne Ă©tait une liste de distribution de courrier Ă©lectronique privĂ©e, par laquelle les extropiens communiquaient sur internet et pouvaient discuter de nombreux sujets.

Logo extropianisme extropie

Le Hawthorne Exchange (couramment abrĂ©gĂ© en HEx) a Ă©tĂ© lancĂ© le 24 mars 1993 par un individu du nom de Brian Holt Hawthorne comme un marchĂ© de rĂ©putation pour les membres de la liste de diffusion. Le systĂšme se basait sur un serveur qui gĂ©rait les courriels de maniĂšre automatique. Chaque membre de la liste de diffusion pouvait s'incrire pour acquĂ©rir des parts liĂ©es Ă  son identitĂ©, ainsi que des parts de la plateforme possĂ©dant le sigle boursier HEX. Chaque part pouvait ensuite ĂȘtre Ă©changĂ©e sur le marchĂ© selon l'offre et la demande, ce qui permettait thĂ©oriquement d'Ă©valuer la rĂ©putation des membres de la liste. Le principe de base Ă©tait que si un membre considĂ©rait que quelqu'un avait contribuĂ© positivement Ă  la liste de diffusion, il achetait des parts de cette personne, et que dans le cas inverse il revendait ces parts.

L'unité native pour effectuer ces échanges était le Thorne, et avait pour symbole ð ou p. La quantité monétaire émise au tout début était d'un million de Thornes et était détenue par le serveur. La distribution initiale se faisait lors de l'inscription : au moment de leur entrée dans le systÚme, les participants recevait, en plus de leurs parts représentant leur réputation, 100 HEX chacun (les parts du systÚme d'échange) qu'ils pouvaient vendre au serveur pour un prix de 100 Thornes piÚce, et donc obtenir au moins 10 000 Thornes chacun.

Le systĂšme Ă©tait trĂšs expĂ©rimental et beaucoup de membres de la liste de diffusion Ă©taient sceptiques (Ă  raison) sur sa pĂ©rennitĂ©. NĂ©anmoins, certains se sont tout de mĂȘme inscrits comme Hal Finney (il Ă©tait l'un des premiers Ă  s'inscrire et possĂ©dait la part HFINN), Perry E. Metzger (P) ou Nick Szabo (N) qui disait essayer pour « le plaisir du jeu » malgrĂ© ses rĂ©ticences.

AprÚs une période de développement plus longue que prévue, les échanges ont pu débuter le 28 juin 1993. Les opérations étaient rares mais elles avaient lieu. Voici à quoi ressemblaient le cours des différentes parts dans le rapport du 22 juillet :

Cours parts Hawthorne Exchange 1993

Plusieurs problĂšmes ont Ă©tĂ© Ă©voquĂ©s dĂšs le dĂ©but. Le premier Ă©tait le manque de liquiditĂ© du marchĂ©. Un groupe restreint de personnes possĂ©dait la majeure partie des Thornes et ne les faisaient pas bouger, ce qui n'aidait pas les autres Ă  s'en procurer. Des propositions ont Ă©tĂ© faites pour amĂ©liorer les choses. Ainsi, le 6 juillet, un membre de la liste nommĂ© Derek Zahn proposait d'augmenter drastiquement la quantitĂ© de Thrones en circulation. Suite Ă  cette proposition, Perry Metzger rĂ©torquait que les gens oubliaient que « la taille de la masse monĂ©taire [n'avait] pas d'importance » et que « les valeurs [pouvaient] augmenter indĂ©finiment mĂȘme avec une masse monĂ©taire fixe ». NĂ©anmoins, il fallait pour cela que l'unitĂ© soit rendu divisible, chose qu'a faite Brian Hawthorne le 16 juillet en ajoutant deux chiffres aprĂšs la virgule dans la reprĂ©sentation des Thornes.

Le deuxiÚme problÚme était la valorisation du Thorne et des jetons de réputation. Certaines personnes montraient en effet un certain scepticisme à propos de la mise en route du systÚme, à l'instar de Hal Finney qui déclarait le 27 juillet :

De nombreuses personnes ont observĂ© que les parts Hex ont peu ou pas de valeur intrinsĂšque. Cela remet en question toute la prĂ©misse de la place de marchĂ©, Ă  savoir que les valeurs des parts sont censĂ©es reprĂ©senter d'une maniĂšre ou d'une autre la rĂ©putation des gens. Mais il n'y a aucune raison pour que la valeur des parts corresponde de quelque maniĂšre que ce soit Ă  la rĂ©putation des gens, si ce n'est le fait qu'on se dit qu'il devrait en ĂȘtre ainsi. Il s'agit d'une tentative de crĂ©er une prophĂ©tie auto-rĂ©alisatrice, oĂč si tout le monde croit X, alors tout le monde agit comme si X Ă©tait vrai, et cela rend X vrai. [...] Il est important de comprendre que les Thornes ne sont pas comme les dollars. À moins que les parts HeX ne puissent recevoir une base autre que le caprice de leurs propriĂ©taires, le marchĂ© s'effondrera sĂ»rement, car il n'y a rien pour le soutenir.

Plusieurs personnes ont réagi à cette conception. Ainsi, Dave Krieger a répondu à Hal Finney que les dollars fonctionnaient déjà comme cela. Perry Metzger, lui, a été plus loin en invoquant la conception subjective de la valeur :

L'une des grandes avancĂ©es de la thĂ©orie Ă©conomique autrichienne est la notion que toute valeur est complĂštement subjective - c'est tout simplement ce que les gens sont prĂȘts Ă  payer pour la chose valorisĂ©e. [...] Toute monnaie est psychologique.

HEx n'a jamais rĂ©ellement fonctionnĂ© en tant que systĂšme de rĂ©putation car il n'y avait pas de sens Ă  Ă©valuer la rĂ©putation comme cela, et l'activitĂ© Ă©tait de toute maniĂšre trop timide. NĂ©anmoins, le Thorne lui a commencĂ© Ă  ĂȘtre utilisĂ© comme monnaie d'Ă©change. Par consĂ©quent, bien que Brian Hawthorne lui-mĂȘme avait dĂ©clarĂ© que HEx n'Ă©tait pas « un systĂšme d'argent liquide numĂ©rique » et n'avait « aucune prĂ©tention Ă  l'ĂȘtre », les personnes prĂ©sentes sur la liste se sont mises naturellement Ă  effectuer des Ă©changes contre du Thorne.

Le premier achat d'un service a eu lieu le 31 août 1993 lorsque Dave Krieger a proposé à John McPherson de lui donner 1000 Thornes s'il recopiait et publiait une présentation de Vernor Vinge réalisée par The San Diego Union-Tribune. John McPherson a accepté dans la soirée, heure de Californie, concluant ainsi l'échange.

Nick Szabo vendait quelques services contre du Thorne, et avait été jusqu'à mettre au point son propre catalogue de textes en tous genres, appelé « Nick's Catalog ».

Catalogue de Nick Szabo Thorne Hawthorne Exchange 1993

Quelques paris étaient réalisés sur la liste de diffusion. De son cÎté, Tim May mettait à disposition des dossiers d'informations contre des Thornes, dans le cadre de son projet de BlackNet.

Au cours du temps, le Thorne a aussi acquis un prix en dollars. Brian Hawthorne vendait du Thorne à un prix de 0,01 $ piÚce. Cependant, la demande pour le Thorne était moins forte que cela et la plupart des gens acceptaient d'acheter du Thorne un prix de 0,001 $. Tim May en particulier cherchait à se procurer plus de Thornes : il a par exemple acheté 10 000 Thornes à Edgar W. Swank pour 10 $ en liquide. Le but de Tim May était d'« accumuler plus de Thornes » dans l'espoir que le systÚme persiste et que Brian Hawthorne n'ait pas « l'intention de dévaloriser le Thorne en imprimant plus », chose que ce dernier confirmera :

Je vais répéter ce que j'ai déclaré publiquement auparavant. Il y a exactement un million de Thornes en circulation. Je n'en imprimerai pas plus.

Cet amorçage du Thorne a étonné certains membres de la liste, et ce d'autant plus que cette utilisation n'était pas la vocation initiale du systÚme. Ainsi, David Murray expliquait le 28 septembre :

Quand HEX a débuté, je ne pensais pas que le thorn[e] pouvait spontanément acquérir de la valeur. Je n'en suis plus si sûr maintenant. Les thorn[e]s offrent un avantage distinct par rapport aux dollars ici sur la toile : ils sont électroniques et échangeables électroniquement. Cette marge d'efficacité peut suffire à leur permettre d'acquérir de la valeur, avec un peu d'aide (spontanée).

Cela a Ă©galement inquiĂ©tĂ© Brian Hawthorne, qui voyait son systĂšme ĂȘtre utilisĂ© comme monnaie, et qui ne voulait pas subir les poursuites Ă©tatiques que subissait Ă  l'Ă©poque le crĂ©ateur de PGP, Philip Zimmermann :

Avertissement officiel, de sorte Ă  ce que je ne me retrouve pas dans la mĂȘme situation que Phil Zimmermann : Le Hawthorne Exchange est un marchĂ© de rĂ©putation, pas un marchĂ© d'actions, de matiĂšres premiĂšres, de devises ou d'obligations. Le Thorne est un jeton avec lequel Ă©changer des rĂ©putations. Le Hawthorne Exchange dĂ©cline toute responsabilitĂ© quant Ă  l'utilisation de Thornes comme monnaie rĂ©elle par ses clients.

Toutefois, cette expérience est lentement tombée dans l'oubli et l'activité a commencé à décliner vers la fin de l'année 1993. Le 21 janvier 1994, Brian Hawthorne a mis le Hawthorne Exchange en vente, n'ayant plus le temps de s'en occuper. Il avait en effet lancé la chose de maniÚre plus ou moins ironique et ne s'attendait pas à ce que les gens la prennent autant au sérieux. La plateforme a été rachetée par Bill Garland, qui a déclaré par la suite que « HEx [avait été mis] en sommeil et qu'il le resterait encore un peu » (HEx is now dormant and will be for a little while yet). Le Hawthorne Exchange n'a jamais réapparu et par conséquent le Thorne a fini par perdre sa valeur.

 

Magic Money et les Tacky Tokens

À l'instar de la liste extropienne, la mailing list cypherpunk a Ă©galement connu son expĂ©rience d'argent liquide numĂ©rique. Il s'agissait du protocole Magic Money qui permettait Ă  chacun de crĂ©er sa propre devise numĂ©rique. Celui-ci a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© sur la liste de diffusion cypherpunk le 4 fĂ©vrier 1994, par un anonyme qui utilisait PGP pour s'identifier. Le crĂ©ateur de Magic Money, Pr0duct Cypher, dĂ©crivait son systĂšme comme suit :

Magic Money est un systĂšme d'argent liquide numĂ©rique conçu pour ĂȘtre utilisĂ© par courrier Ă©lectronique. Le systĂšme est en ligne et intraçable. « En ligne » signifie que chaque transaction implique un Ă©change avec un serveur, pour Ă©viter les doubles dĂ©penses. « Intraçable » signifie qu'il est impossible pour quiconque de retracer les transactions, de faire correspondre un retrait avec un dĂ©pĂŽt, ou de faire correspondre deux piĂšces de quelque maniĂšre que ce soit.

Tout comme le Hawthorne Exchange, Magic Money nĂ©cessitait par un serveur qui analysait des courriels pour faire fonctionner la chose. Magic Money Ă©tait un protocole et par consĂ©quent nĂ©cessitait que la personne qui dĂ©sirait crĂ©er une nouvelle devise numĂ©rique fasse fonctionner son propre serveur. Pour ĂȘtre intraçable, le systĂšme se fondait sur les signatures aveugles de David Chaum, une technologie brevetĂ©e, ce qui faisait que Magic Money Ă©tait avant tout un prototype expĂ©rimental.

À la fin de sa prĂ©sentation initiale, Pr0duct Cypher ajoutait la remarque suivante Ă  propos de la valorisation des jetons crĂ©Ă©s avec son systĂšme :

Maintenant, si vous ĂȘtes toujours rĂ©veillĂ©, vient la partie amusante : comment introduire une valeur rĂ©elle dans votre systĂšme digicash ? Comment, d'ailleurs, faites-vous mĂȘme en sorte que les gens jouent avec ?

Qu'est-ce qui rend l'or précieux ? Il a quelques propriétés utiles : c'est un bon conducteur, il résiste à la corrosion et aux produits chimiques, etc. Mais celles-ci ne sont devenus importantes que récemment. Pourquoi l'or a-t-il été précieux pendant des milliers d'années ? C'est joli, c'est brillant et surtout, c'est rare.

Digicash est joli et brillant. Les gens en parlent depuis des années, mais peu l'ont utilisé. Vous pouvez rendre votre cash plus intéressant en donnant à votre serveur un nom provocateur. Le faire passer par un service de repostage pourrait lui donner une touche « underground » qui attirerait les gens.

Votre digicash devrait ĂȘtre rare. Ne le donnez pas en grande quantitĂ©. Demandez Ă  certaines personnes de jouer avec votre serveur, en vous faisant passer des piĂšces. Organisez un concours - la premiĂšre personne qui casse ce code, rĂ©pond Ă  cette question, etc. gagne de l'argent numĂ©rique. Une fois que les gens commenceront Ă  s'y intĂ©resser, votre monnaie numĂ©rique sera demandĂ©e. Assurez-vous que la demande dĂ©passe toujours l'offre.

 

Magic internet Money Bitcoin brouillon
Bitcoin n'est-il pas le digne héritier de Magic Money ?

 

Suite à cette présentation, les réactions ont été enthousiastes. Hal Finney a répondu dans la foulée : « Wow ! Génial ! ». Francis Barrett, lui, affirmait que c'était « la chose la plus géniale [qu'il avait] lue depuis longtemps ».

Le premier serveur a été mis en place par Mike Duvos le 25 février 1994. Ses piÚces étaient appelés les « Tacky Tokens », ou « jetons poisseux », et elles étaient émises en dénominations de 1, 2, 5, 10, 20, 50, et 100 unités. En guise d'incitation à essayer le systÚme, il distribuait 100 Tacky Tokens aux 10 premiÚres personnes qui envoyaient un courriel au serveur.

Quelques tentatives d'utiliser les Tacky Tokens comme monnaie d'échange sont apparues comme la proposition de vente d'un GIF de qualité contre 5 Tacky Tokens, mais cependant cela n'a pas pris comme les cypherpunks l'imaginaient. Cet échec a fait réfléchir certains d'entre eux sur le problÚme de l'amorçage.

Dans son essai Why Digital Cash is Not Being Used, Tim May relevait diffĂ©rentes raisons pour lesquelles Magic Money / Tacky Tokens ne gagnait pas en traction, dont les trois principales Ă©taient qu'il n'y avait quasiment rien Ă  acheter, que l'utilisation Ă©tait difficile techniquement et que le systĂšme n'offrait aucun intĂ©rĂȘt particulier. May recommandait donc une liste de marchĂ©s qui pourraient ĂȘtre avantageux pour les systĂšme d'argent liquide numĂ©rique comme les cartes de tĂ©lĂ©phone, les routes Ă  pĂ©age, les marchĂ©s illĂ©gaux, les marchĂ©s de paris et les services numĂ©riques de repostage.

Pr0duct Cypher, dans un texte intitulé Giving Value to Digital Cash, écrivait :

Quelqu'un m'a rĂ©cemment rappelĂ© mes mots de l'intro de Magic Money, dans laquelle j'ai prĂ©dit que l'argent liquide numĂ©rique pouvait prendre de la valeur par lui-mĂȘme. Je savais quand j'ai Ă©crit le programme que donner la valeur au systĂšme serait la partie la plus difficile. [...] La plupart des grandes Ă©conomies utilisent aujourd'hui une monnaie fiduciaire, il est donc clair que la monnaie fiduciaire fonctionnera. Mais vous ne pouvez pas crĂ©er une nouvelle Ă©conomie avec de la monnaie fiduciaire. La monnaie doit commencer par avoir une valeur et une convertibilitĂ© dans le monde rĂ©el. AprĂšs avoir Ă©tĂ© en circulation pendant un certain temps, elle peut ĂȘtre « dĂ©couplĂ©e » des Ă©talons extĂ©rieurs.

Il y a trois problĂšmes qui interviennent.

1> Faire en sorte que les gens s'y mettent, de l'ignorance totale à la présence d'un client Magic Money opérationnel sur leurs systÚmes.

2> Distribuer vos piÚces numériques.

3> Échanger vos piĂšces numĂ©riques contre quelque chose ayant de la valeur.

On note qu'il revenait alors sur sa position initiale, pour rejoindre la conclusion du théorÚme de régression de Mises : la valeur de la monnaie devait remonter à une valeur d'usage non monétaire, si besoin par le biais d'adossements successifs.

À la suite de ces discussions, d'autres implĂ©mentations de Magic Money ont vu le jour : les GhostMarks ou « marks fantĂŽmes » ; les DigiFrancs ou « francs numĂ©riques », prĂ©tendument adossĂ©s Ă  10 caisses de Cola-Cola Light conservĂ©s dans un coffre ; ou encore les NexusBucks ou « dollars de liaison », crĂ©Ă©s par un dĂ©nommĂ© Sameer qui souhaitait rĂ©munĂ©rer du travail de dĂ©veloppement informatique grĂące Ă  ces jetons.

Cependant, toutes ces unitĂ©s numĂ©riques Ă  l'utilitĂ© trĂšs limitĂ©e ont disparu progressivement. À la mi-aoĂ»t 1994, Mike Duvos, l'opĂ©rateur du serveur gĂ©rant les Tacky Tokens, dĂ©clarait :

Je n'ai pas vu de Tacky Token depuis des mois, bien qu'il y avait pas mal d'activité lorsque j'ai rendu mon serveur disponible au début.

La cause de cette désertion était l'apparition d'un autre systÚme d'argent liquide numérique : eCash et ses cyberbucks.

 

eCash : l'expérience des cyberbucks

Comme on l'a dit en introduction, David Chaum est l'un des fondateurs de l'argent liquide numérique. C'est donc tout naturellement qu'il a essayé de mettre en application son idée, par l'intermédiaire de eCash. AprÚs avoir fondé sa société (DigiCash) en 1989, et avoir travaillé sur le sujet pendant plusieurs années, il a fini par mettre au point un prototype et à le présenter au monde le 27 mai 1994 lors de la premiÚre conférence internationale sur le World Wide Web au CERN à GenÚve.

eCash a par la suite mis en route, sous la forme d'un essai réalisé avec la participation de volontaires. Cet essai a été annoncé en juillet et a débuté le 19 octobre. Les unités émises pour l'occasion étaient appelés les cyberbucks, ou « dollars d'internet », et avaient pour symbole cb$, c$ ou e$ selon les individus. Puisqu'il s'agissait d'un test, les cyberbucks ne bénéficiaient d'aucun adossement au dollar et possédait donc un prix flottant.

L'avantage que possédait eCash est que le systÚme était développé par une entreprise reconnue, qui savait communiquer et qui savait comment démarrer un nouveau projet. La distribution initiale a ainsi été mise à profit pour encourager l'utilisation du systÚme : 100 cyberbucks étaient en effet distribués à chaque nouvel utilisateur. Cela fait que l'expérience des cyberbucks s'est retrouvé avec des centaines d'utilisateurs et des dizaines de commerçants dÚs ses débuts.

Commerçants essai eCash cyberbucks

En janvier 1995, l'essai jusqu'alors rĂ©servĂ© aux États-Unis s'Ă©tendait au monde entier.

Le premier échange en cyberbucks aurait eu lieu dÚs octobre : ils s'agissait de l'achat d'une carte postale par Marcel van der Peijl, un employé de DigiCash, auprÚs de la société Global-X-Change.

eCash connaissait Ă©galement un certain succĂšs dans la communautĂ© cypherpunk, et Ă©tait souvent Ă©voquĂ© sur la liste de diffusion. Certains cypherpunks ont mĂȘme fini par travailler pour DigiCash, comme Nick Szabo.

Le cyberbuck a lui aussi acquis un prix. Il existait une liste de diffusion spĂ©cialisĂ©e qui servait Ă  rĂ©aliser des Ă©changes : appelĂ©e ECM (pour Electronic Cash Market), celle-ci avait Ă©tĂ© dĂ©marrĂ©e le 24 juin 1995 par Rich Lethin. Il y avait Ă©galement d'autres endroits oĂč Ă©changer des dollars contre des cyberbucks et inversement, comme l'Eshop de FireCloud Solutions (voir l'image ci-dessous). En 1995, le prix du cyberbuck Ă©tait de quelques centimes de dollar.

Place de marché eCash EShop FireCloud Solutions 1995

Bien que rare, l'utilisation des cyberbucks Ă©tait bien rĂ©elle. Hal Finney offrait un prix en cyberbucks pour son concours de programmation (problĂšme rĂ©solu par Damien Doligez). Adam Back proposait Ă  la vente des t-shirts sur lesquels Ă©tait imprimĂ© du code d'un algorithme de chiffrement (algorithmes alors considĂ©rĂ©s comme des munitions par l'État fĂ©dĂ©ral des États-Unis), dont un exemplaire a Ă©tĂ© achetĂ© par Mark Grant le 17 aoĂ»t 1995. Bryce Wilcox (devenu aujourd'hui Zooko Wilcox-O'Hearn) proposait de vendre son logiciel facilitant l'utilisation de PGP pour 10 cyberbucks.

Jim Crawley résumait l'état des lieux le 11 juillet 1995, dans une courte chronique pour la revue en ligne The Computists' Weekly :

Pouvez-vous crĂ©er de la valeur rĂ©elle sur la toile simplement en Ă©mettant une monnaie Ă©trange ? Apparemment oui. Digicash a distribuĂ© 1 M d'ecash, 100 e$ par utilisateur. Quelques marchands ont acceptĂ© les cyberbucks pour des partagiciels ou des produits d'information, et Adam Back en Grande-Bretagne vous vendra un T-shirt cryptographique "export-interdit" pour 250 e$ (ou 8 ÂŁ, qui met en place un taux de change diffĂ©rent). Le premier Ă©change connu vers la devise amĂ©ricaine a eu lieu lorsque Lucky Green a acceptĂ© le mois dernier de vendre ses 100 e$ pour 5 $. Cela Ă©tablit un prix de vente de 50 000 $ pour l'Ă©mission de Digicash, bien qu'il soit possible que l'Ă©dition limitĂ©e ait une valeur beaucoup plus Ă©levĂ©e en tant qu'article de collection. Selon l'analyste du commerce en ligne, Robert Hettinga, « le prix dont nous parlons ici est la valeur marginale du concept d'e$ lui-mĂȘme : anonymat, fluiditĂ© de transfert, commoditĂ©, ce que vous voulez. »

Cependant, tout n'était pas parfait pour les utilisateurs de cyberbucks et certains se posaient des question sur la pérennité du systÚme, à l'instar de Nathan Loofbourrow qui évoquait dans un courriel du 23 août la dépendance du systÚme vis-à-vis de DigiCash :

Je n'ai pas encore vu de date, mais Digicash déclare à plusieurs reprises dans ses communiqués de presse que les Cyberbucks ne sont qu'une monnaie d'essai et qu'à un moment donné dans le futur, l'essai prendra fin. Est-ce que cela signera le fin du marché pour les c$ à ce moment-là ? Sans Digicash pour authentifier la monnaie, il semblerait impossible d'échanger les piÚces de c$. [...] Afin de préserver la valeur de la nouvelle monnaie électronique, [...] nous avons besoin de l'assurance que la masse monétaire ne connaßtra pas une croissance déraisonnable. L'essai de ecash bénéficie de la promesse de Digicash d'un plafond de 1 million de c$ ; cette confiance a-t-elle un poids suffisant pour que le Cyberbuck ou son successeur garde une quelconque valeur pour l'utilisateur ?

Malheureusement, sa prĂ©diction est rapidement devenue rĂ©alitĂ©. En octobre 1995, la Mark Twain Bank lançait sa propre version de eCash en partenariat avec DigiCash, et, contrairement Ă  l'essai prĂ©cĂ©dant, l'unitĂ© Ă©changĂ©e Ă©tait adossĂ©e au dollar Ă©tasunien. Bien que l'expĂ©rience des cyberbucks ne se soit pas arrĂȘtĂ©e lĂ , leur valeur s'est effondrĂ©e Ă  cause de cette nouvelle. Le sort des cyberbucks a finalement Ă©tĂ© scellĂ© lorsque Digicash a fait faillite en septembre 1998.

 

Conclusion

Ainsi, que ce soit avec le Hawthorne Exchange, Magic Money ou eCash, on a pu voir des unitĂ©s numĂ©riques ĂȘtre valorisĂ©es sans ĂȘtre adossĂ©e Ă  une monnaie existante. Pourquoi ? Parce que leur fonction -- transfĂ©rer de la valeur sur internet -- Ă©tait trĂšs demandĂ©e, notamment par les cypherpunks dans le but de rĂ©aliser leur idĂ©al. NĂ©anmoins, toutes ces expĂ©riences reposaient sur un tiers de confiance, et se sont dĂ©finitivement arrĂȘtĂ©es lorsque le tiers en question a cessĂ© ses activitĂ©s. Le Thorne, le Tacky Token et le cyberbuck n'Ă©taient ni durables ni rares, et ne pouvaient donc pas devenir des monnaies plus largement acceptĂ©es.

Satoshi Nakamoto le reconnaissait lui-mĂȘme. Dans un courriel adressĂ© Ă  la liste de diffusion p2p-research, il rĂ©agissait Ă  la comparaison entre Bitcoin et eCash en disant :

Bien sûr, la plus grande différence est l'absence de serveur central. C'était le talon d'Achille des systÚmes chaumiens ; lorsque l'entreprise centrale fermait ses portes, la monnaie disparaissait.

À la suite des expĂ©riences des annĂ©es 1990, l'idĂ©e de crĂ©er un argent liquide numĂ©rique sans valeur intrinsĂšque s'est faite plus rare, pour laisser la place Ă  des systĂšmes oĂč les unitĂ©s Ă©taient indexĂ©es sur l'or (e-gold) ou le dollar (Liberty Reserve). Quelques cypherpunks ont bien tentĂ© d'imaginer des systĂšmes dĂ©centralisĂ©s, comme b-money, bit gold ou RPOW, mais ceux-ci ont Ă©tĂ© immĂ©diatement jugĂ©s trop peu robustes. Ce n'est qu'avec l'apparition de Bitcoin en 2008 que la malĂ©diction a Ă©tĂ© levĂ©e et qu'un vrai argent liquide numĂ©rique a pu voir le jour.

 


Sources

John Paul Koning, The bootstrapping of Thorne, Magic Money, and Cyberbucks: three pre-Bitcoin monetary experiments, 6 novembre 2017.
Extropians (mailing list), 1993 - 1994.
Cyperpunks (mailing list), 1992 - 1998.

La crypto-carte de Coinbase peut maintenant ĂȘtre utilisĂ©e via Apple Pay et Google Pay

June 2nd 2021 at 15:00

Un an aprĂšs le dĂ©ploiement de sa crypto-carte, Coinbase l'intĂšgre aux services de paiement d’Apple et de Google. Outre les achats en magasins et les retraits aux distributeurs automatiques, cette carte offre maintenant des cashbacks en cryptomonnaies Ă  chaque transaction.

L’article La crypto-carte de Coinbase peut maintenant ĂȘtre utilisĂ©e via Apple Pay et Google Pay est apparu en premier sur Cryptoast.

Coinbase lance Solidify, un outil qui détecte les failles de sécurité des smart contracts sur Ethereum

June 24th 2021 at 18:20

Coinbase vient de lancer Solidify, un outil capable d'identifier les éventuelles failles de sécurité d'un smart contract sur Ethereum (ETH). BientÎt proposé en open source, ce nouvel outil permet d'accélérer et d'affiner le processus de sélection des futurs tokens qui seront listés sur l'exchange.

L’article Coinbase lance Solidify, un outil qui dĂ©tecte les failles de sĂ©curitĂ© des smart contracts sur Ethereum est apparu en premier sur Cryptoast.

Binance accusée d'opérer sans l'aval des autorités financiÚres japonaises

June 26th 2021 at 15:00

Binance, géant de l'échange de cryptomonnaies, fait l'objet d'une nouvelle accusation de la part de régulateurs japonais. Sous examen minutieux de la part des organismes de réglementation de plusieurs juridictions, la plateforme déclare agir en accord avec les réglementations de KYC et d'AML.

L’article Binance accusĂ©e d'opĂ©rer sans l'aval des autoritĂ©s financiĂšres japonaises est apparu en premier sur Cryptoast.

Digital Assets propose des actions tokénisées sur la blockchain Solana (SOL) sur FTX

June 26th 2021 at 16:00

La société suisse Digital Assets AG vient d'annoncer le lancement d'actions tokénisées sur la blockchain Solana (SOL). 55 actions, dont Facebook, Google, Netflix et Tesla, sont proposées aux utilisateurs de la plateforme FTX ayant rempli la procédure Know Your Customer (KYC).

L’article Digital Assets propose des actions tokĂ©nisĂ©es sur la blockchain Solana (SOL) sur FTX est apparu en premier sur Cryptoast.

FTX pourrait acheter Goldman Sachs et Chicago Mercantile Exchange (CME) Ă  une condition

July 15th 2021 at 12:30

Coin cryptocurrency bitcoin BTC and FTX token on golden backg

Et si Goldman Sachs et le Chicago Mercantile Exchange (CME) devenaient la propriĂ©tĂ© de FTX ? Le PDG de la firme, Sam Bankman-Fried a annoncĂ© l’idĂ©e et se dit favorable Ă  une telle acquisition. Cependant, cela ne se fera qu’à une seule et unique condition. La seule condition pour que s’effectue la transaction Sam Bankman-Fried n’est [
]

L’article FTX pourrait acheter Goldman Sachs et Chicago Mercantile Exchange (CME) à une condition est apparu en premier sur CoinTribune.

Ripple contre-attaque la SEC – Le XRP en hausse

October 11th 2021 at 09:00

La guerre fait rage entre la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis et Ripple (XRP), depuis une dizaine de mois. Le point sur les derniers dĂ©veloppements de l’affaire, et les consĂ©quences sur le cours du XRP.

L’article Ripple contre-attaque la SEC – Le XRP en hausse est apparu en premier sur Cryptoast.

Coinbase se lance Ă  son tour dans les tokens non fongibles (NFT)

October 13th 2021 at 09:00

AprĂšs Binance et FTX US, c’est au tour de la plateforme d’échange majeure Coinbase de se tourner vers les tokens non fongibles (NFT). Les utilisateurs peuvent dĂ©jĂ  s’inscrire sur liste d’attente.

L’article Coinbase se lance à son tour dans les tokens non fongibles (NFT) est apparu en premier sur Cryptoast.

Binance supprime les Ă©changes en yuan et commence Ă  traquer les utilisateurs chinois

October 13th 2021 at 10:00

La rĂ©pression chinoise a touchĂ© jusqu’à Binance. La plateforme d’échange, qui trouvait pourtant ses origines en Chine, a annoncĂ© une sĂ©rie de mesures visant Ă  supprimer l’accĂšs aux utilisateurs du pays. Le point sur ce que l’on sait.

L’article Binance supprime les Ă©changes en yuan et commence Ă  traquer les utilisateurs chinois est apparu en premier sur Cryptoast.

La valorisation de Celsius Network augmente de 2 400 % aprÚs une nouvelle levée de fonds

October 13th 2021 at 12:00

Les revenus passifs en cryptomonnaies ont le vent en poupe. Il est donc logique que Celsius Network, l'un des pionniers dans ce domaine, attire les investisseurs. La plateforme vient d'annoncer avoir levé 400 millions de dollars, permettant à sa valorisation d'augmenter de 2400 %.

L’article La valorisation de Celsius Network augmente de 2 400 % aprĂšs une nouvelle levĂ©e de fonds est apparu en premier sur Cryptoast.

Binance annonce un fonds de croissance de 1Mrd$ pour Binance Smart Chain

October 13th 2021 at 13:45

L'objectif est d'accélérer la croissance de la Binance Smart Chain et de favoriser l'adoption massive des crypto-monnaies.

Binance a annoncé un fonds d'un milliard de dollars visant à promouvoir l'adoption de la Binance Smart Chain (BSC) et de l'industrie plus large de la blockchain.

La plateforme d'échange de crypto estime que le financement, avec de bons partenariats englobant des organisations leaders de l'industrie, va étendre de maniÚre significative la technologie blockchain et la voir adoptée largement pour des cas d'utilisation réels. 

Binance a déclaré dans un communiqué de presse publié mardi qu'elle souhaitait voir l'écosystÚme BSC se développer pour englober des projets dans le domaine de la finance décentralisée (DeFi), des jeux et des réseaux sociaux, entre autres secteurs destinés à perturber les systÚmes traditionnels.

Gwendolyn Regina, la directrice des investissements de Binance Smart Chain Accelerator Fund, a déclaré que l'objectif principal du fonds est d'accélérer l'adoption mondiale des crypto-monnaies et de la technologie blockchain.

« Avec l'initiative d'un milliard de dollars, notre objectif sera élargi à la construction d'infrastructures cross-chain et multi-chain intégrées à différents types de blockchains », a ajouté Regina.

Selon le PDG de Binance, Changpeng Zhao, « l'adoption massive des actifs digitaux à l'échelle mondiale" pourrait permettre à la Binance Smart Chain de se développer "pour devenir le tout premier écosystÚme blockchain comptant un milliard d'utilisateurs ».

1 milliard de dollars, quatre programmes

Binance répartira le milliard de dollars en quatre tranches d'investissement.

Un total de 100 millions de dollars sera consacré au développement des talents, dont les bénéficiaires seront les communautés de développeurs, les institutions universitaires et les projets de R&D axés sur la blockchain. La prochaine tranche d'investissement comprend également 100 millions de dollars, qui seront investis dans un programme d'incitation à la liquidité pour encourager les fournisseurs de liquidité sur les projets DeFi hébergés par BSC.

Binance a affecté 300 millions de dollars supplémentaires à un programme de construction, dont 200 millions de dollars à un projet d'incubateur destiné à 100 applications décentralisées (dApps). Le montant restant, soit 500 millions de dollars, sera consacré à un programme d'investissement et d'incubation.

Selon Binance, ces fonds sont destinés à accélérer l'adoption par le grand public de la DeFi et d'autres secteurs, notamment les jeux, l'informatique décentralisée, les métavers, l'IA et la réalité virtuelle.

Cet investissement d'un milliard de dollars intervient un peu plus d'un an aprÚs que Binance ait consacré 100 millions de dollars à des projets de DeFi construits sur la plateforme BSC de la plateforme d'échange. Au cours de cette période, BSC a attiré plus de 100 millions d'utilisateurs, a déclaré Changpeng Zhao dans le communiqué de presse.

L'article Binance annonce un fonds de croissance de 1Mrd$ pour Binance Smart Chain est apparu en premier sur Coin24.

❌