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53Ăšme Repas, dans le Parc de Vincennes

By: Jacques Favier —

Nouveau lieu, pour ce repas « parisien » trĂšs lĂ©gĂšrement dĂ©centrĂ©. L’obligation de sortir du quartier geek n’a pas affectĂ© l’affluence, renforcĂ©e par deux forts contingents d’amis venus de l’étranger dĂšs la veille pour participer Ă  la soirĂ©e Objective Thune.

Ce sont donc 43 convives, venus du centre de Paris mais aussi de Bruxelles, LiÚge, Neuchùtel, La Valette, Rennes, Bordeaux, Lille, Lyon et Toulouse qui se sont retrouvés au Bosquet, agréable guinguette du Parc Floral.

La mĂ©tĂ©o, aprĂšs deux jours de pluie, s’est montrĂ©e souriante et l’apĂ©ro a pu ĂȘtre pris dehors, fort longuement (une caractĂ©ristique des repas parisiens) avant de passer Ă  table.

Les conversations, commencĂ©es dĂšs midi, ont durĂ© au-delĂ  de 16 heures, soulignant la rĂ©elle utilitĂ© de ce moment spĂ©cial qu’est un « Repas du Coin ». Elles ont portĂ© sur d’innombrables sujets, depuis les usuels small talks (toujours en français, le repas!) jusqu’aux sujets du jour. On a parlĂ© notamment du nouveau bull market ou de la bulle qui vient (Bitcoin prenant d’ailleurs 6% durant le Repas et Tezos prĂšs du double), des stratĂ©gies Ă  adopter dans ce contexte, et plus sĂ©rieusement de la nature de Bitcoin, valeur refuge et / ou valeur intrinsĂšque. Mais aussi des progrĂšs de la recherche française dans de nombreux domaines (et aussi un peu de Dune, de Starchain ou de TheGarage), des limites du PoS (toujours pointĂ©es par des mathĂ©maticiens) de nouveaux types de wallets, de lending avec des crypto en collatĂ©ral, de l’intĂ©grité numĂ©rique – sujet qui commence Ă  s’imposer (du moins en Suisse) – ou de la bonne façon de poser les questions sur Bitcoin Ă  l’occasion du sondage que le Cercle du Coin entend mener avec le concours du CSA. On a enfin parlĂ© de la Cour des Comptes, de la Banque de France  et de son Lab, de la tentative de stablecoin initiĂ©e en dĂ©cembre chez Bpifrance.

Karl et Adli, deux « fondateurs » du Repas

Philippe Ratte et Jacques Favier, les deux co-auteurs, et leur éditeur Lionel Jeannerat ont dû répondre à de nombreuses questions sur le livre sur  Bitcoin et Tintin publié la veille.

Au-delĂ  des questions techniques tournant autour du trĂ©sor des sirĂšnes dont l’adresse est dĂ©sormais connue (voir en page 26) mais dont l’emplacement des clĂ©s reste encore mystĂ©rieuse, Lionel a pu exposer son concept de bijou numĂ©rique prolongement de l’idĂ©e largement admise aujourd’hui d’or numĂ©rique.

Le fond du sujet, le parallĂ©lisme entre les mondes que tout sĂ©pare (celui d’HergĂ© et de Satoshi) a également soulevĂ© plusieurs questions. Et une idĂ©e s’est fait jour, Ă  laquelle le premier n’aurait sans doute pas pensĂ© : l’exaspĂ©rante volontĂ© de la Fondation Moulinsart de contrĂŽler la moindre utilisation de son hĂ©ritage finit par susciter chez les fans de Tintin une volontĂ© de concurrence sauvage et une prise de libertĂ©s qui n’est pas sans rapport avec l’attitude des cryptos face aux banques centrales !

Lionel et Laurent, autour de Tintin

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52Ăšme Repas, Ă  Paris

By: Jacques Favier —

Retour au Tambour pour ce 52 Ăšme Repas qui a rĂ©uni 38 convives, venus de 5 pays. Ceux qui venaient de loin, entre deux mouvements de grĂšve, ont commencĂ© dĂšs avant midi, et malgrĂ© le froid, les premiers Ă©changes d’idĂ©es.

À la table d’un Ă©minent chercheur en informatique, travaillant tant pour l’ INRIA que pour le Microsoft Research sur de nombreux sujets, la conversation a Ă©voluĂ© Ă  un niveau inhabituel dans ces occasions, avec force sĂ©mantique et thĂ©orie mathĂ©matique.

Ailleurs, les Ă©changes ont portĂ© sur les sujets les plus divers : la cyber-sĂ©curitĂ©, la compliance (avec la prĂ©sence d’une compliance officer, dans un milieu trop souvent dĂ©crit comme dĂ©sinvolte Ă  ce sujet) mais aussi la difficile approche par le notariat d’une technologie un peu trop vite prĂ©sentĂ©e comme destinĂ©e Ă  les faire disparaĂźtre.

Un important hydraulicien français, qui travaille dĂ©sormais avec le mineur nantais, a expliquĂ© qu’il ne parvenait pas Ă  trouver de dĂ©faut Ă  Bitcoin sous le rapport du dĂ©veloppement de l’énergie hydro.

Enfin – pourquoi s’en cacher ? on s’est livrĂ© aux joies des inĂ©vitables ragots communautaires, sur le mercato des consultants ou le rĂ©cit des diffĂ©rents Ă©vĂ©nements « blockchain » ou « stablecoin » des derniĂšres semaines.

La prĂ©sence d’un Ă©diteur neuchĂątelois bien connu a suscitĂ© une entorse manifeste Ă  la rĂšgle n°2 (on ne fait pas de commerce) puisque quelques convives ont souscrit Ă  un sulfureux ouvrage Ă  paraĂźtre le 4 fĂ©vrier.

Comme toute communautĂ©, les cryptos se donnent parfois des allures de petite famille, et donc l’anniversaire de l’un des convives a Ă©tĂ© marquĂ© dans les formes usuelles.

Le Tambour, lieu bien connu des noctambules parisiens, Ă©tant aussi un lieu particuliĂšrement accueillant en journĂ©e, les conversations se sont poursuivies, au chaud cette fois, assez longuement jusqu’à ce que les convives membres du Cercle du Coin ne gagnent le Sof’s Bar oĂč se tenait Ă  16 heures 30 l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale annuelle.

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51Ăšme Repas, Ă  Strasbourg

By: Jacques Favier —

NoĂ«l oblige, pourrait-on dire
 retour Ă  Strasbourg pour ce dernier repas de l’annĂ©e. Son organisation a Ă©tĂ© Ă©videmment quelque peu troublĂ©e par le mouvement social affectant notamment les transports. Quelques parisiens, inquiets de ce genre d’alĂ©as, ont prĂ©fĂ©rĂ© renoncer in extremis. «  Et ça se dit anarchiste
 » a ironisĂ© l’un des convives.  Mais d’autres avaient choisi de se lever tĂŽt et, comme c’est toujours le cas en pĂ©riode de grĂšve, de voyager dans des wagons Ă  moitiĂ© vides (et sans contrĂŽle) pour dĂ©barquer assez tĂŽt dans l’étonnante gare de Strasbourg dont une Ă©trange bulle a fait une sorte d’univers Ă  la Truman show matiĂšre Ă  plaisanterie pour le cafĂ© Ă  l’arrivĂ©e. Cela a tout de mĂȘme l’avantage d’ĂȘtre plus rĂ©versible qu’une fonction de hashage.

Il fallut Ă©videmment, « pour notre sĂ©curité » pĂ©nĂ©trer dans le centre ville entourĂ© d’un important dispositif de sĂ©curitĂ©. Comme toujours, les barriĂšres posĂ©es en grande pompe Ă©taient redressĂ©es et les guitounes montrĂ©es Ă  la tĂ©lĂ©vision Ă©taient vides. PrĂ©sident d’un cercle de mauvaises tĂȘtes notoires, Adli Takkal Bataille opina que cette vacuitĂ© Ă©tait Ă  terme inĂ©luctable car c’était « comme les monnaies pleines des banques centrales, c’est une affaire de temps ».

AprĂšs le cafĂ©, d’émouvantes retrouvailles franco-suisses furent arrosĂ©es au Gewurtztraminer avant mĂȘme d’arriver sur le lieu du Repas.

Si l’on ajoute que la grippe avait frappĂ©, en Alsace comme en Belgique il y parvint tout de mĂȘme le nombre respectable de 22 convives vaillants pour attaquer la choucroute de l’excellent Tire-Bouchon dans la petite ruelle des Tailleurs de Pierre (des sortes de mineurs sans doute) Ă  quelques pas de la cathĂ©drale.

Le Tire-Bouchon se révéla fort accueillant. Avec le succÚs jamais démenti du Repas, la proportion de « nouveaux » convives tend à baisser. Le 51Úme repas, grùce aux efforts de Jean-Luc, Théo et quelques autres a nettement inversé la tendance, multipliant les occasions de rencontres nouvelles.

On a remercié Jean-Luc qui offrait les vins servis à table, indispensable support des conversations qui ont tourné  autour de thÚmes trÚs nombreux :

  • les mĂ©rites respectifs des diverses « gĂ©nĂ©rations » de blockchains
  • la « souverainetĂ© numĂ©rique » Ă  la française et ses limites, dans le contexte du Cloud Act
  • les annonces (ou les initiatives) de la Banque de France et de la BCE en matiĂšre de monnaie numĂ©rique
  • les expĂ©rimentations de certaines collectivitĂ©s territoriales
  • le grand nombre d’évĂ©nements Ă  venir, depuis les meet-up locaux de plus en plus nombreux, jusqu’aux grands salons et forums
  • les difficultĂ©s concrĂštes de bien des start-up cryptos, et toujours la bancarisation dont les pouvoirs publics ont estimĂ© un peu vite qu’ils lui avaient fait faire un pas de gĂ©ant.

Si les voyageurs ont dĂ» s’éclipser un peu plus tĂŽt que dans les traditions, les « locaux » ont apprĂ©ciĂ© ce moment qui s’est prolongĂ© ensuite autour d’un vin chaud devant la cathĂ©drale, les plus courageux ayant continuĂ© la journĂ©e dans le crypto-bar local.

Vive l’Alsace crypto-anarchiste !

 

 

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50Ăšme Repas, Ă  LiĂšge

By: Jacques Favier —

Oui! DĂ©jĂ  le 50Ăšme repas
 et pour marquer cette Ă©tape symbolique et rĂ©affirmer une dynamique « francophone » c’est Ă  LiĂšge, la plus francophile peut-ĂȘtre des villes hors Hexagone, qu’a eu lieu le repas.

MalgrĂ© quelques craintes, le Thalys roulait, apportant son contingent de français, rejoints par quelques luxembourgeois presque voisins pour Ă©tablir un taux de convives « cross border » trĂšs satisfaisant. Des  bruxellois Ă©taient Ă©galement venus pour rencontrer la fine fleur du « Coin » liĂ©geois. MalgrĂ© l’ñge dĂ©jĂ  vĂ©nĂ©rable et le succĂšs jamais dĂ©menti de cette institution qu’est le « Repas », il y avait comme Ă  chaque fois des convives partageant l’expĂ©rience pour la premiĂšre fois.

Le repas Ă©tait organisĂ© au Seven bar, lieu original et vĂ©ritable QG crypto liĂ©geois, dans les sinueuses rue de la vieille ville autour de la collĂ©giale Saint-Denis, Ă  quelques minutes de l’UniversitĂ©.

Une tendance lourde se dessine parmi les convives : l’affichage imaginatif, discret ou
 moins des convictions sur les vĂȘtements portĂ©s en cette occasion.


Le Seven bar acceptant bitcoin et ayant ouvert un canal LN, on a vu non seulement une dizaine de paiements en bitcoin mais également le premier rĂšglement d’un repas via le Lightning Network, par l’intrĂ©pide AndrĂ©, administrateur belge du Cercle.

Les conversations ont portĂ© sur les perspectives Ă  court terme (entre rumeurs de marchĂ© baissier et spĂ©culation sur le halving qui s’approche), sur la rĂ©cupĂ©ration de l’énergie du mining, sur l’attitude des diverses autoritĂ©s prises entre la peur de Libra et celle de la Chine, sur divers cas d’usage plus ou moins significatifs de « la technologie de la blockchain » dont Ă©videmment la mise en oeuvre par le centre de lutte contre la cybercriminalitĂ© de la Gendarmerie Nationale d’un smart contract sur la blockchain publique de Tezos. L’actualitĂ© plus « profonde » aussi : forks et polĂ©miques continuent de marquer le monde toujours jeune de la crypto. Mais la rĂšgle n°3 du Repas a Ă©tĂ© respectĂ©e : on reste amis !

AprĂšs le repas les conversations particuliĂšres ont pu continuer sur place puis de bar en bar jusqu’à l’UniversitĂ© oĂč, Ă  19 heures 30 se tenait un Meet-up conjointement organisĂ© par le Cercle du Coin et par Bitcoin-LiĂšge avec deux excellents orateurs: le liĂ©geois Mathieu Jamar et le parisien SosthĂšne.

On trouvera ci dessous les vidéos des principaux moments :

  • la prĂ©sentation du Cercle par Philippe Laloux
  • Bitcoin, un organise vivant? par SosthĂšne

 

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49Ăšme Repas, Ă  Paris

By: Jacques Favier —

AprĂšs le repas trĂšs dĂ©centralisĂ© Ă  Lisbonne en septembre, et avant le prochain qui se tiendra Ă  LiĂšge en novembre, les bitcoineurs parisiens (mais aussi amiĂ©nois, bruxellois, lausannois, luxembourgeois ou bordelais) se sont retrouvĂ©s au « Tambour », rue Montmartre Ă  Paris, dĂšs midi sonnant, tant est grande l’envie de se retrouver.

38 convives, dont 8 pour lesquels c’était la premiĂšre expĂ©rience  (notamment quelques Ă©lĂšves de l’ESILV, Ă©cole membre du Cercle du Coin) ont pu Ă©voquer en toute convivialitĂ© les sujets les plus divers : Libra, bien sĂ»r, et le Brexit (mais aussi la pondĂ©ration de la livre dans le panier de Libra), la gouvernance de Bitcoin et la publicitĂ© que lui procure le buzz crĂ©Ă© par Libra, les projets encore incertains des autoritĂ©s publiques, les projets nombreux de stablecoins, les confĂ©rences auxquelles les uns ou les autres avaient pu assister, l’utilisation de la biomĂ©trie comme facteur d’identification, les nouvelles des  start-up qui apparaissent mais aussi
 de celles qui disparaissent, les Ă©tudes dans les Ă©coles d’ingĂ©nieurs et les progrĂšs de le la notoriĂ©tĂ© de Bitcoin dans le grand public.

Les conversations privĂ©es se sont poursuivies ensuite pour certains, en attendant la rĂ©union trimestrielle du Cercle du Coin. Celle-ci s’est tenue de 18 h Ă  19h30 aux »Écuries » , non loin, en prĂ©sence d’une vingtaine de membres et que quelques autres connectĂ©s. L’activitĂ© du Cercle, le soutien qu’il entend apporter aux meet-ups les plus vivants notament en Belgique et en Suisse, quelques initiatives de nature Ă  faire connaitre Bitcoin et le fonctionnement de l’Association ont Ă©tĂ© Ă©voquĂ©s avant de finir par quelques mousses.

 

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48Ăšme Repas du Coin, Ă  Lisbonne

By: Adli —

Cela fait dĂ©sormais quelques annĂ©es que se fomentait un repas « hors-les-murs » de notre douce langue française, chĂšre au repas et Ă  ses animateurs. Mais l’exode, ayant frappĂ© quelques bitcoineurs français, a menĂ© le repas dans la contrĂ© portugaise et plus prĂ©cisĂ©ment dans sa capitale, Ă  Lisbonne. Et comme l’annĂ©e derniĂšre en Suisse, ce repas a Ă©tĂ© adossĂ© Ă  un Ă©vĂ©nements dĂ©sormais cĂ©lĂšbre de la cryptosphĂšre : le Ludom’s Barbecue. Était aussi associĂ©e Ă  toute cette organisation, l’ambassade crypto-francophone Ă  Lisbonne, le Block Café  ! On Ă©tait venu de France, du Luxembourg mais aussi de Suisse et de Belgique pour ce premier « Repas du Coin hors francophonie » qui a rĂ©uni 21 convives, lisboĂštes compris.

Le repas s’est tenu dans une ambiance dĂ©contractĂ©e, musicale et brumeuse. Un repas forcĂ©ment un peu diffĂ©rent des autres de par le contexte et la nuit courte qui prĂ©cĂ©da. L’ensemble des participants se sont retrouvĂ©s au Manifest.Lisbon pour se rĂ©unir autour d’une grande table et d’un dĂ©licieux brunch. Ce fut l’occasion de manger un peu plus lĂ©ger car les repas prĂ©cĂ©dents furent marquĂ©s par une abondance carnĂ©e sans limite. Nos holdeurs avait le mempool bien « full » !

Durant le repas, les discussions entamĂ©es les jours passĂ©s continuĂšrent. On parla ainsi en masse de Lightning qui montre de plus en plus son efficacitĂ© et sa lĂ©gĂšretĂ©, mais aussi des altcoins qui semblent traverser une longue crise. Les Ă©changes se sont aussi portĂ©s sur le climat de cette ville fort propice aux bitcoineurs en comparaison au pays de certains convives. Bref une fois de plus, le repas fut l’occasion d’échanger sur de nombreux sujets, qu’ils soient sĂ©rieux et techniques ou libre et amicaux.

C’est donc sous un soleil montrant ses rayons pour la quasi premiĂšre fois du week-end qu’une partie du groupe se rendit de nouveau au bloc cafĂ©, vĂ©ritable garnison de cette campagne dans la capitale lusitanienne. Ce fut l’occasion de partager un dernier moment sur la terrasse bien exposĂ©e du Block avant que chacun ne revienne parfois tristement vers sa contrĂ©e d’origine, que ce soit pour jouer aux cartes, pour prĂ©voir de nouveaux Ă©vĂšnements communautaires du Cercle, pour dĂ©couvrir des facĂ©ties sur Lightning ou bien tout simplement profiter de la chaleur revenue.

En effet, mĂȘme si le repas s’est ouvert officiellement le dimanche 22 septembre 2019, les festivitĂ©s avaient dĂ©marrĂ© plus tĂŽt avec le Barbecue de Ludom et son meetup Komodo. Ainsi une partie des convives avait « profitĂ© » du repas pour dĂ©couvrir Lisbonne, entourĂ©s de camarades de passion. Ainsi Ă  partir du jeudi, au rythme des vols, de nouvelles tĂȘtes ont dĂ©barquĂ© successivement au Block CafĂ©, co-organisateur de cette virĂ©e et haut lieu des cryptomonnaies de la capitale portugaise. Ainsi les discussions ont commencĂ© dĂšs les premiers jours, certains dĂ©couvrant le Block avec Ă©merveillement, d’autres Ă©changeant sur leurs diffĂ©rents projets en cours.

Furent alors dĂ©voilĂ©s, et 
 utilisĂ©s en portion raisonnable les Ludom Coins, ou IndeBlock Coins. Car pour l’occasion, les organisateurs IndĂ©Nodes et The Block avaient produit des jetons de grande qualitĂ© numismatique pour payer les rafraĂźchissements dans le quartier gĂ©nĂ©ral de l’évĂ©nement. Apparurent rapidement ainsi des arbitrages entre la valeur probable d’un coin, vu qu’il permettait de payer une biĂšre spĂ©cialement brassĂ©e pour l’occasion, la Komodo artisanale. Le vendredi midi, un premier restaurant de viande bovine sud-amĂ©ricaine (au Butchers Saldanha) permit Ă  un petit groupe d’une dizaine de participants de gouter aux joies lisboĂštes. Puis entre travail nomade au Block et Ă©changes, le Samedi et ses activitĂ©s arrivĂšrent rapidement.

Ce jour fut marquĂ© pour les komodistes par l’élaboration de stratĂ©gie pour leur protocole pendant que les autres se baladaient pour dĂ©couvrir la ville ou dumper tout simplement des Indeblocks contre de douces IPA. Ce fut aussi le jour oĂč la majoritĂ© des convives arriva en prĂ©paration du repas mais aussi de l’apĂ©ritif sponsorisĂ© par B40Lux (des membres de longue date du Cercle : Édouard et Tahar). Ainsi commencĂšrent Ă  planer des thĂ©ories sur les Indeblock coins que certains prĂ©fĂ©raient hodler plutĂŽt que de les dĂ©penser, testant ainsi l’étonnante vĂ©locitĂ© du rĂ©seau Lightning, tout cela en toute confiance et autonomie, le frigo Ă©tant ouvert, la tablette pour payer Ă  disposition et la surveillance inexistante. Mais n’est-ce pas lĂ  la vraie libertĂ© Ă©conomique que de choisir son moyen de payement libre et respectant la vie privĂ©e ?

Le barbecue s’annonçant difficile en raison de la pluie, le groupe se dirigea vers un objectif non moins protĂ©inĂ©, le restaurant brĂ©silien Fogo de Chao. On continua d’échanger sur les nouveaux enjeux de la finance dĂ©centralisĂ©e ou DeFi, mais aussi sur l’arlĂ©sienne que devient l’upgrade d’Ethereum, mais surtout on mangea une farandole de viandes Ă  la broche. Les serveurs ne s’arrĂȘtant pas de distribuer des morceaux de viandes avant d’avoir reçu le signal d’arrĂȘter. AprĂšs ce repas gargantuesque, l’esprit lĂ©ger et le ventre plein, nos valeureux protocolistes se dirigĂšrent tout de go vers un Ă©tablissement entre expositions et boissons.

Ce fut l’occasion de distinguer un dump redoutable du Indeblock qui valut d’un coup la paritĂ© avec l’euro alors qu’il avait une paritĂ© avec une biĂšre. Cependant certains profitĂšrent de cette nouvelle valeur et donc d’une plus grande flexibilitĂ© pour se procurer d’autres breuvages mais aussi un cactus. De nouveaux divertissements Lightning furent trouvĂ©s, comme le Pollofeed permettant de nourrir une poule Ă  distance grĂące Ă  des tips Lightning. Mais ce fut aussi le cas de rĂ©flĂ©chir au nombreux cas d’usage que pourrait nourrir le rĂ©seau et Ă  la meilleure maniĂšre d’aborder pĂ©dagogiquement le sujet. Les convives se sĂ©parĂšrent avant l’ultime Ă©tape pour une nuit courte mais nĂ©cessaire !

La boucle fut donc bouclĂ©e au Manifest.Lisbon comme cela a Ă©tĂ© dit. Et c’est dans cette continuitĂ© d’échanges instructifs et agrĂ©ables, dans la convivialitĂ© et bienveillance, avec avis divergents ou convergents que l’expĂ©rience lisboĂšte se termina non sans hommage aux organisateurs de ce mĂ©morable passage portugais.

Tout le monde a fĂ©licitĂ© les organisateurs, les sponsors et les diffĂ©rentes parties prenantes de l’évĂ©nement, reprĂ©sentant Ă  lui seul la force du lien qui a Ă©tĂ© tissĂ© Ă  l’intĂ©rieur de cette communautĂ© variĂ©e qu’est celle des cryptomonnaies.  Le week-end a Ă©tĂ© un excellent moment pour tout le monde si l’on se rĂ©fĂšre aux sourires et aux tĂȘtes de zombie du dimanche matin. Alors il faut remercier une nouvelle fois Lionel, notre pilier suisse du Cercle du Coin, qui s’est donnĂ© corps et Ăąme pour que tout soit une rĂ©ussite, mais aussi le Block CafĂ© pour son accueil chaleureux qui n’incite qu’à un retour, Ă  tous les prĂ©sents qui ont fait vibrĂ© la capitale portugaise de bonnes ondes.

Et que Jacques, l’« ombre au tableau », fidĂšle organisateur des 48 repas prĂ©cĂ©dents mais ne pouvant pas venir cette fois, ne s’inquiĂšte pas. Quelques rumeurs de putsh ont pu ĂȘtre entendues durant le week-end, mais derriĂšre ces sombres planifications se cachaient en rĂ©alitĂ© une envie de partager le moment au complet ! Ce repas fut diffĂ©rent sous tous les points, et qui sait ?
 l’escapade lisboĂšte deviendra peut-ĂȘtre, elle-aussi, comme tout commencement dĂ©centralisĂ©, une tradition, un protocole !

 

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47Ăšme Repas (Diner) du Coin, Ă  Paris

By: Jacques Favier —

ÉvĂšnement « hors format » pour terminer la saison. AprĂšs le dĂ©jeuner presque intime Ă  Mons le mois prĂ©cĂ©dent, le diner Ă  Paris a connu une affluence record : 55 convives, venus d’un peu partout y compris de Belgique, de Suisse et de cette nouvelle cryptonation francophone qu’est le Portugal, oĂč aura lieu le repas de « rentrĂ©e », le 22 septembre.

Un cadre nouveau: celui des « Écuries » de la rue Bachaumont, plutĂŽt cave ou cellier d’ailleurs qu’écuries, un lieu bien connu dĂ©sormais dans le Sentier parisien.

Une quarantaine de convives étaient dĂ©jĂ  prĂ©sents sur place en fin d’aprĂšs midi pour la rĂ©union trimestrielle du Cercle du Coin  dignement prĂ©sidĂ©e par Adli Takkal-Bataille Bataille installĂ© sous un bull trĂšs opportun.

AprĂšs ce moment de dĂ©libĂ©ration, les membres prĂ©sents comme les convives extĂ©rieurs au Cercle ont bu ensemble un apĂ©ritif gĂ©nĂ©reusement offert par la sociĂ©tĂ© ACINQ, l’une des sociĂ©tĂ©s leader dans le domaine de la scalabilitĂ© de  Bitcoin et qui, avec d’autres membres de la communautĂ©, construit un standard ouvert pour Lightning Network.

À table les conversations, encore plus dĂ©tendues que durant les repas de midi, ont tournĂ© sur de trĂšs nombreux sujets, au premier rang desquels le « phĂ©nomĂšne Libra ». Moins pour en discuter la conception que pour se rĂ©jouir des rĂ©actions des « politiques », bruyantes mais tardives. MĂȘme si certains convives, voyant la chose du cĂŽtĂ© de la puissance publique, ont apportĂ© des Ă©clairages intĂ©ressants. Les dĂ©clarations de la BRI, les stable coins « publics » ou « souverains » ont aussi fourni matiĂšre Ă  Ă©changes. Enfin, le cours grimpant du Bitcoin n’a pu qu’ajouter un peu d’euphorie supplĂ©mentaire Ă  toutes ces discussions.

Quelques scoops ont été susurrés, une interview négocié (car des journalistes amis sont admis) mais le « repas » étant un évÚnement privé, il faudra attendre pour pouvoir relayer cela !

Parmi les sujets plus lĂ©gers, la mĂ©saventure d’une banque (connue pour son hostilitĂ© aux crypto monnaies) ayant crĂ©ditĂ© un client qui lui avait remis des billets de Monopoly a ouvert des dĂ©bats fort techniques mais aussi provoquĂ© beaucoup de plaisanteries sur le systĂšme « classique ».

 

 

 

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46Ăšme Repas, Ă  Mons

By: Jacques Favier —

Repas fort atypique que ce 5Ăšme repas en Belgique, aprĂšs des agapes Ă  Bruxelles et LiĂšge. En petit comitĂ©, parce qu’entre chaleur, examens universitaires et autres joies de fin de saison, trop peu de gens ont pu finalement se rendre Ă  Mons oĂč s’achevait ce jour HistoCrypt2019 (une confĂ©rence internationale de 3 jours consacrĂ©e Ă  l’histoire et Ă  la recherche en cryptographie, sous l’égide du Professeur Jean-Jacques Quisquater, un acadĂ©micien bien connu des bitcoineurs) et profiter de cette journĂ©e bien remplie .

Elle a commencĂ© par une passionnante visite du Mundaneum de Mons un lieu unique et assez indescriptible, pour lequel les participants, aprĂšs entre cafĂ© d’accueil et avant un apĂ©ritif offert par les organisateurs, ont eu droit Ă  un exposĂ© trĂšs Ă©rudit et Ă  une visite qui a beaucoup intĂ©ressĂ©.

Le nouveau, livre publiĂ© par Adli Takkal-Bataille, Jean-Samuel LĂ©crivain et Jacques Favier Ă©tait disponible, avec un jour d’avance sur le marchĂ© français et
 quelques dĂ©dicaces puisque les 3 auteurs Ă©taient lĂ .

Puis, une courte promenade a permis d’admirer le coeur de Mons, et de frotter le crane du petit singe fĂ©tiche, qui porte bonheur. L’opĂ©ration, magnifiquement menĂ©e par AndrĂ©, administrateur belge du Cercle, a fait bondir le cours de Bitcoin dans les heures qui suivirent. Les convives se sont ensuite retrouvĂ©s au Carillon, qui avait, sans doute par courtoisie, sorti de magnifiques chaises oranges !

Autour des deux grandes tables les sujets de conversation abordés ont été nombreux. Bien sûr on a parlé de cryptographie, de data (aprÚs la visite du  » Google de Papier » comme on surnomme le Mundaneum) et, forcément, de Libra. Naturellement il y a eu quelques plaisanteries inspirées par les situations respectives de la cryptosphÚre dans les deux pays.


Enfin retour au Mundaneum pour une confĂ©rence de Jacques Favier, en marge de la cryptographie. Comme un pont entre l’une de ses passions anciennes (la langue Ă©gyptienne) et sa passion actuelle (la crypto-monnaie) il a essayĂ© de rĂ©pondre Ă  la question  « comment a-t-on pu perdre le code sacrĂ© ?  » Et livrĂ© ses propres tentatives de hiĂ©roglyphes contemporains.

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45Ăšme Repas du Coin, Ă  Toulouse

By: Jacques Favier —

Ce 45Úme repas se faisait dans une 18Úme ville. Grande premiÚre tant attendue par la vibrante communauté de la Ville rose !

L’évĂšnement avait commencĂ© dĂšs la veille, avec la participation de « parisiens » au 7Ăšme meet-up toulousain, organisĂ©  à La NovaMĂ©lĂ©e. L’occasion d’une petite prĂ©sentation du Cercle du Coin, et de plusieurs exposĂ©s fort intĂ©ressants pour prĂ©senter BitConseil,  CoinMarketCal et ZeBitcoin.

Ce mercredi 15 mai, sous un magnifique soleil, 24 convives se sont retrouvés aux « III Sages ».

Une poignée de courageux parisiens, et beaucoup de toulousains, dont naturellement les représentants des entreprises déjà citées, des universitaires (Toulouse School of Economics,  ISAE-SUPAERO) des juristes) des makers et des matheux.

Les conversations ont tourné sur de trÚs nombreux sujets. Sérieusement: sur les mérites respectifs des deux principales blockchains publiques (on a parfois frÎlé le troisiÚme interdit de ces repas), sur les aspects juridiques des cryptomonnaies, sur divers usages industriels en cours, sur les conditions précises de la vérification formelle, sur les perspectives ouvertes par la loi Pacte. Moins sérieusement : sur les jeux vidéos (mais aussi la blockchain-foot) , sur les théories du complot et la vérification des news.

 

 

Un seul regret, finalement : ne pas avoir réussi à faire descendre les bitcoineurs andorrans de leur montagne ! Le versant français est-il réputé financiÚrement dangereux ? Non : la route menacée par la chute (des pierres) ne devait rouvrir que le surlendemain.

Et une grande joie : avoir pu photographier notre ami Benoit sous cet inquiétant décor 


Cet article 45Ăšme Repas du Coin, Ă  Toulouse est issue du site Le Coin Coin.

☑ ☆ ✇ Le Coin Coin

44Ăšme Repas ( Ă  Paris)

By: Adli —

Retour Ă  Paris, mais dans un nouveau QG, le cĂ©lĂšbre « Tambour » Ă  l’angle des rues Montmartre et de la Jussienne, pour ce 44Ăšme repas, pour lequel 38 convives se sont rĂ©unis, toujours avec le mĂȘme plaisir, pour Ă©changer en toute confidentialitĂ© (et confidence, car le repas reste un Ă©vĂ©nement privĂ© oĂč les rencontres les plus imprĂ©vues, et donc les aveux les plus surprenants peuvent survenir).

Fort contingent de belges ou luxembourgeois, de journalistes spĂ©cialisĂ©s mais aussi de mathĂ©maticiens pour une utile touche savante. Et, fait nouveau, plus d’une amie par table !
Sans s’appesantir sur la spectaculaire hausse du cours de Bitcoin le matin mĂȘme (tout le contraire du traumatisme du repas Ă  Aix
) les conversations ont portĂ© sur les sujets les plus divers : sur l’assurance (des transactions, des deals
), sur l’attitude des banques centrales, sur les innovations et la richesse des propositions de protocoles moins connus que ceux qui servent encore Ă  tant de PoC.

Puis les convives se sont dispersés par petits groupes dans les cafés avoisinant en sachant se retrouver quelques heures plus tard pour la réunion du Cercle puis la projection du film Protocole de Rémi CrussiÚre.

Cet article 44Ăšme Repas ( Ă  Paris) est issue du site Le Coin Coin.

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