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Le Web 3.0: quand la blockchain rĂ©volutionne l’internet

By: Decentra —

Tout d’abord un regard sur l’état actuel de la tĂ©lĂ©phonie et Internet.

Vous en ĂȘtes convaincus : la wifi publique est un bel avantage pour un itinĂ©rant, professionnel ou d’occasion. Dommage que l’on n’en soit pas encore qui semble aujourd’hui une utopie


L’accĂšs internet en free-wifi est omniprĂ©sent, c’est indĂ©niable, dans des grandes villes comme dans les bars de campagne. Mais les usagers le constatent : il est souvent compliquĂ© d’y accĂ©der pleinement. RĂ©seau saturĂ©, difficultĂ©s de connexion, pas d’accĂšs sĂ©curisĂ©s, etc : autant de freins a l’utilisation d’un service devenu essentiel.

En ciblant plus prĂ©cisĂ©ment les obstacles, on peut parler d’inĂ©galitĂ©s d’accĂšs au rĂ©seau, de lieux Ă  trop large audience, et d’asymĂ©trie entre le rĂ©seau descendant et celui montant. Bref, la « free-wifi » n’est pas encore aboutie.

Et qu’en est-il du rĂ©seau mobile, celui qui nous permet d’avoir une connexion aux donnĂ©es dans le pays oĂč on est rĂ©sident, mais aussi de bĂ©nĂ©ficier d’une itinĂ©rance Ă  l’étranger? Il est trĂšs onĂ©reux, mais si pratique .Par contre, pour ceux qui voyagent peu, le rĂ©seau mobile est idĂ©al, avec une capacitĂ© quasi illimitĂ©e dans le pays de rĂ©sidence.

Cela dĂ©coule de la forte concurrence prĂ©sente sur ce marchĂ©. Les forfaits 4G illimitĂ©s et 50 ou 100 Go de consommation en sont le fruit. C’est mĂȘme beaucoup plus que nĂ©cessaire pour les trois quarts des consommateurs! Mais cela rajoute sans doute de la valeur ajoutĂ©e Ă  l’image de marque des opĂ©rateurs


De ce dĂ©bordement de donnĂ©es naĂźt une utilitĂ© Ă  prendre en compte dans d’autres domaines. Parlons donc du projet Bytes.io. Dans un monde ou les nouvelles connexions Ă  internet augmentent en parallĂšle des inĂ©galitĂ©s d’accĂšs au rĂ©seau il faut parvenir Ă  inverser la tendance. Et ce d’autant plus qu’une nouvelle dimension, « l’internet des objets » (IOT), arrive Ă  grands pas, avec un fort potentiel Ă  dĂ©passer Ă  lui tout seul la totalitĂ© des connexions actuelles (mobiles et fixes rĂ©unies). Par exemple avec les voitures, les rĂ©frigĂ©rateurs, les aspirateurs qui sont maintenant connectĂ©s. Sans parler de l’arrivĂ©e de la 5G


On a donc un marchĂ© de l’internet fortement inĂ©gal et dĂ©bordĂ© par l’essor technologique actuel. La solution ? « UbĂ©riser » ce marchĂ© pour utiliser une expression d’actualitĂ©.

L’internet P2P (Pair to pair)

Les ingrĂ©dients pour l’internet P2P adoptĂ© par Bytes.io sont les suivants (de façons simplifiĂ©e) :

‱ Une application connectĂ©e Ă  la Blockchain avec une interface lisible et intuitive.

‱ Une application IOT intĂ©grĂ©e.

‱ Un « smart contract » mettant des conditions de validation autour du prix du vendeur et de celui de l’acheteur afin de confirmer la transaction.

‱ Un registre : contrĂŽler l’utilisation, Ă©valuer les utilisateurs (notation visible par tous).

La Blockchain permet de dĂ©centraliser la confiance sans tiers service, ce que l’on sait dĂ©jĂ . On sait aussi que le systĂšme de contrat intelligent permet d’automatiser la relation. Par exemple, entre les deux parties prenantes d’une transaction numĂ©riquement programmable, ou d’un contrat d’assurance.

Et de la cohĂ©sion de ces deux points est possible avec l’internet pair Ă  pair, tout comme le projet Bytes.io.

DĂ©centraliser interne revient un peu Ă  se reprĂ©senter ce grand rĂ©seau comme un briquet, que l’on peut « dĂ©panner » Ă  quelqu’un dans la rue pour une poignĂ©e d’euros. Mais dans une autre dimension.

À travers l’application Bytes.io on a l’interface simple permettant la connexion Ă  la Blockchain. Le rĂ©seau P2P est possible notamment avec la gĂ©olocalisation d’un acheteur se retrouvant proche d’un vendeur. Ensuite on Ă©change directement avec l’autre pair et on note la qualitĂ© de la relation avec celui-ci.

Cas commun d’utilisation.

Imaginez un voyageur Parisien avec son forfait à 50 Go sur le sol européen et une centaine de destinations dans le monde (un classique).

Ce mĂȘme voyageur arrive en Inde, pays en dehors de la liste des 100 autres, il devra donc payer des frais d’itinĂ©rance exorbitants, ne serait-ce que pour traduire ce qu’il va dire au chauffeur taxi.

Maintenant prenons le mĂȘme exemple, mais avec un voyageur qui Ă  prĂ©vu d’utiliser Bytes.io en arrivant en Inde.

C’est Ă  l’aĂ©roport, dĂšs l’atterrissage, qu’il commande un taxi, et celui-ci, dĂ©tendeur de l’application Bytes.io va lui fournir l’internet nĂ©cessaire Ă  son sĂ©jour grĂące au P2P.

Le chauffeur Ă©tant rĂ©sident dans le pays en question a bien plus de connexion-donnĂ©es que nĂ©cessaire et il en tire donc un revenu. Le voyageur lui, pour une poignĂ©e d’euros, utilise de l’internet sans frais d’itinĂ©rance. Tout le monde y trouve son compte. Et aucun tiers service n’est impliquĂ©.

Dans le monde professionnel.

En plus de cet Ă©change possible de donnĂ©es, on possĂšde une autre dimension, avec notamment un univers Dapp Ă  disposition de ceux qui ont besoin d’applications dĂ©centralisĂ©es

Ce systùme permettrait au professionnel de se connecter directement dessus en programmant des interfaces et des outils pour son entreprise, sur l’interface Blockchain directement.

On aura par exemple un systĂšme d’envoi des donnĂ©es programmĂ© et localement distribuĂ©, c’est a dire une connexion Ă©quitable et automatisĂ©e entre les diffĂ©rents services de sa structure, selon la nĂ©cessitĂ© de chacun d’entre eux.

La porte laissĂ©e entrouverte par la Blockchain nous a permis de dĂ©couvrir bon nombre de rĂ©volutions, mais celle de l’internet P2P est l’une des plus prometteuses.

Surtout en raison de l’aspect modulable et Ă©volutif vĂ©hiculĂ© par le protocole Bytes.io. Sans compter l’adoption possible de celui-ci avec l’internet des objets, promu par Iota notamment. En somme le marchĂ© de la connectivitĂ© Ă  plutĂŽt intĂ©rĂȘt aujourd’hui Ă  revoir ses avantages concurrentiels, face Ă  celui de la dĂ©centralisation de la confiance.

Le projet

Version alpha du projet

Bytes.io est un projet français avec une team approchable. C’est un spin-off de l’universitĂ© Imperial College. Il utilise Blockchain-as-a-Service. L’équipe dĂ©veloppe non pas seulement sur Ethereum, mais aussi sur IOTA! La version finale sortira en janvier 2019. N’hĂ©sitez pas Ă  les suivre sur les rĂ©seaux, oĂč ils sont trĂšs prĂ©sents:

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CrĂ©er son propre shitcoin : de l’argent rapide?

By: Decentra —

Le grand nombre de « coins » sur le marchĂ© des crypto-monnaies est-il un indicateur de facilitĂ© pour la crĂ©ation de l’un d’entre eux ?

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Si nous parlons de la crĂ©ation de zĂ©ro d’un systĂšme comme le Bitcoin, il faudra plusieurs mois. Une Ă©quipe de bons programmeurs coĂ»tera des centaines de milliers de dollars. Les tests, la publicitĂ©, le listing de la crypto-monnaie sur des Ă©changes demandera Ă©galement du temps, de l’effort et des coĂ»ts financiers importants.

Pour qu’une crypto-monnaie devienne vraiment intĂ©ressante aux yeux d’une communautĂ© et continue d’évoluer, il n’y a pas assez d’un beau nom et du mot « Blockchain » dans la description. Heureusement, la folie sur le marchĂ© s’est adoucie. Les utilisateurs sont maintenant plus intelligents et stratĂšges.

Mais une question logique se pose: d’oĂč proviennent tant de shitcoins (des monnaies qui apparaissent et qui tombent aussi rapidement dans l’oubli).

Tout est beaucoup plus simple ici.

À l’origine, les crypto-monnaies sont des logiciels open source. D’un cĂŽtĂ©, cela est toujours prĂ©sentĂ© comme une vertu. La preuve en est, vous avez tous certainement entendu l’argument disant «n’importe qui peut vĂ©rifier l’exactitude du code et l’absence de vulnĂ©rabilitĂ©s». Cette dĂ©claration est controversĂ©e pour quiconque connaĂźt les langages de programmation. Et a essayĂ© de lire le code source de quelqu’un d’autre au moins une fois dans sa vie, mais dans l’ensemble, c’est correct.

Le revers de la mĂ©daille est que cela permet Ă  quiconque de tĂ©lĂ©charger l’intĂ©gralitĂ© du code source et de l’utiliser dans ses dĂ©veloppements.

Habituellement, les licences publiques ont peu de restrictions. Une fois les modifications apportées au minimum, vous pouvez émettre un token sous votre nom.

Un exemple frappant est l’émergence du Litecoin, Dash et Bitcoin Cash : les auteurs de toutes ces crypto-monnaies ne cachent pas l’origine du code source. Toutefois, les changements nĂ©cessaires Ă©taient trĂšs importants: par exemple, les dĂ©veloppeurs de dash ont mis en place un mĂ©canisme innovant pour accroĂźtre l’anonymat des transactions et prĂ©sentĂ© des paiements instantanĂ©s ne nĂ©cessitant pas de confirmation de la part des mineurs.

Les crĂ©ateurs de shitcoins n’aspirent pas au long terme.

Habituellement, leur but consiste Ă  obtenir un certain nombre de piĂšces en « prĂ©-mine », Ă  lister le token sur plusieurs Ă©changes peu connus et Ă  obtenir de l’argent facile. Le support d’une telle crypto-monnaie «rĂ©volutionnaire» se termine sans commencer, la source estperdue dans les profondeurs du github, et se souviennent du token que ceux qui par manque d’expĂ©rience ont achetĂ© les nouvelles monnaies et ont espĂ©rĂ© un « To The Moon ».

Que faut-il pour cela?

Pas grand chose. Un environnement de programmation installé (généralement fourni avec la plupart des systÚmes Linux), une connaissance minimale des langages de programmation et un code source approprié à vos fins. Par exemple, voici le lien vers le code source bitcoin.

De plus, dans le code source, toutes les rĂ©fĂ©rences Ă  la crypto-monnaie d’origine doivent ĂȘtre remplacĂ©es par un nouveau nom (le nom Bitcoin peut par exemple ĂȘtre remplacĂ© par un nom original et sonore comme cacacoin). Pour faire ressortir l’originalitĂ©, certains paramĂštres de configuration sont changĂ©s: la vitesse du minage, le nombre total de piĂšces pouvant ĂȘtre Ă©mises, etc. Bien entendu, le «crĂ©ateur» d’une telle crypto-monnaie pensera en dernier Ă  introduire des vrais changements. Car ils nĂ©cessitent du temps, de l’argent et une prĂ©paration thĂ©orique sĂ©rieuse.

Un rĂ©positoire Github est crĂ©Ă© avec un nouveau nom, les codes source y sont chargĂ©s. Un site basĂ© sur des modĂšles prĂȘts Ă  l’emploi est ensuite crĂ©Ă©, faisant la promotion des avantages et des innovations du coin. AprĂšs cela, le messie blockchain rĂ©cemment apparu se rend sur des Ă©changes, proposant la nouvelle monnaie.

Naturellement, cela prend un peu plus de temps dans la rĂ©alitĂ©. Mais en gĂ©nĂ©ral, le chemin de vie d’un « shitcoin » sera toujours similaire Ă  l’algorithme dĂ©crit ci-dessus. La base est le code source d’une crypto-monnaie existante, des modifications minimes, la vente de tokens, l’arrĂȘt du support.

Le coĂ»t d’un tel «dĂ©veloppement» se rĂ©sume Ă  la crĂ©ation d’une landing page primitive, et parfois d’une petite campagne publicitaire.

Avec l’apparition du rĂ©seau Ethereum et de la norme ERC20, la crĂ©ation de son propre token est davantage simplifiĂ©e. Mais c’est une autre histoire que l’on vous racontera un peu plus tard.

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Pourquoi comparer le comportement du Bitcoin Ă  celui d’un mĂ©tal prĂ©cieux ?

By: Decentra —

En lisant certains articles il se pourrait que vous ayez aperçu des informations sur le sujet. Des investisseurs importants voient le Bitcoin dĂ©passer les 100 000 $ d’ici une poignĂ©e d’annĂ©es. Aujourd’hui sur Decentra on va vous expliquer les raisons poussant Ă  cette extrapolation.

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Entre ceux qui ont vu le Bitcoin il y a un an comme une bulle spĂ©culative et ceux qui vont voir ce pic Ă  20 000$ comme le premier pallier d’une longue ascension, on a deux maniĂšres de penser bien distinctes.

Cette diffĂ©rence dĂ©pend d’un manque d’informations sur l’aspect mathĂ©matique du Bitcoin. L’article d’aujourd’hui pourra combler en partie ce manque si vous ĂȘtes attentif Ă  son contenu.

Bonne lecture!

La création de rareté.

21 000 000, est-ce que ce chiffre vous parle ?

Voilà pourtant un des premiers facteurs dessinant l’avenir du projet Bitcoin.

Dans le code source du block Genesis propre à la Blockchain de celui-ci apparaßt une information importante. Elle donne lieu à une configuration bien précise du consensus de validation sur le long terme.

Le code source prĂ©sent dans ce fameux block nous dit qu’un nombre maximum de Bitcoin sera dĂ©livrĂ© : 21 000 000. Une raison de ce choix Ă  mettre en avant est l’empĂȘchement de l’inflation du systĂšme crypto-monĂ©taire BTC, si il est mondialement adoptĂ©.

Ce principe crĂ©e de la raretĂ©, pour la simple et bonne raison que la demande dĂ©passera l’offre. Et je n’ai pas besoin de vous citer Adam Smith pour vous faire comprendre que le prix augmentera suite Ă  cet alchimie entre offre et demande.

Quels arguments vont dans ce sens ? Simplement dans un premier temps dites vous bien qu’actuellement on a plus de 300 000 000 de millionnaires sur Terre. Imaginez, une fois les 21 000 000 de BTC atteints, que la moitiĂ© du nombre de personnes fortunĂ©es prĂ©sentes dans le nombre citĂ© au dessus veuille son Bitcoin


Cet exemple vĂ©hicule le potentiel exponentiel que possĂšde les crypto-actifs de nos jours. Et pourquoi certains analystes comparent ce nouveau marchĂ© Ă  celui d’internet il y a 20 ans.

La réduction des récompenses « minage », le Halving.

Sur le systĂšme de consensus permettant la validation des informations au sein du grand registre propre au Bitcoin, on a la nĂ©cessitĂ© d’intervenants. Ces intervenants, communĂ©ment appelĂ©s « mineurs » effectuent un travail rĂ©munĂ©rĂ© sur la Blockchain. Ils utilisent de la puissance de calcul depuis leurs machines informatiques et ensemble crĂ©ent l’immense ordinateur dĂ©centralisĂ© qui n’est d’autre que l’ossature de notre cher Bitcoin.

Ce processus Ă©nergivore permet au mineur ayant la chance de valider un block, de rĂ©cupĂ©rer une somme en Bitcoin. Satoshi Nakamoto Ă  donc programmĂ© l’émission de BTC Ă  travers la rĂ©tribution due aux mineurs. Belle ingĂ©niositĂ© n’est-ce pas ?

Il se trouve donc que ce phĂ©nomĂšne permet l’émission de BTC. Et sur celui-ci vient se greffer un autre phĂ©nomĂšne, nommĂ© le Halving.

C’est le Halving lui mĂȘme qui nous permet de comparer l’émission de BTC Ă  l’extraction d’un mĂ©tal prĂ©cieux comme l’or. Je vais imager et Ă©claircir tout ça avec vous dans le prochain paragraphe.

Dans chaque block se trouve une rĂ©compense, on peu se l’imaginer sous forme d’une extraction miniĂšre. Pour miner un block le temps allouĂ© est de dix minutes. Qu’importe le nombre de mineurs et la puissance de calcul utilisĂ©e, la difficultĂ© de cryptage s’adaptera pour qu’un block prenne 10 minutes avant d’ĂȘtre validĂ©.

Au début on était sur 50 BTC par block validé, ceux-ci directement versés au mineur ayant obtenu en premier la validation du dernier block. En gardant cette logique on aurait atteint les 21 000 000 de BTC en moins de 10 ans.

Cependant Satoshi souhaitait contrĂŽler cette Ă©mission, et a donc programmĂ© une scission tout les 210 000 blocks (environ tout les 4 ans si on tient compte des 10 minutes nĂ©cessaires Ă  la validation de l’un d’eux).

Suite Ă  cette division des rĂ©compenses on sait qu’aujourd’hui un mineur validant un block reçoit 12,5 BTC, on sait Ă©galement que le prochain Halving aura lieu en 2020 passant les rĂ©compenses Ă  6,25 BTC par block. Et qu’est ce qui se passe quand on rĂ©duit l’offre en mĂȘme temps que la demande augmente ? Ce doux mĂ©lange donne lieu Ă  une hausse des prix encore une fois. D’oĂč la crĂ©ation de raretĂ©.

Grace a ce phĂ©nomĂšne le dernier Bitcoin sera libĂ©rĂ© en 2140 environ, d’aprĂšs les calculs. De quoi faire pĂąlir ceux qui ont avancĂ© ce premier pique Ă  20 000$ comme Ă©tant une simple bulle spĂ©culative.

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