Tokenisation des terres. La République centrafricaine (RCA) a été le premier pays d’Afrique à adopter Bitcoin comme monnaie légale en avril 2022, avec plus ou moins de réussite. Depuis, le pays a également lancé son propre memecoin, le $CAR, en février dernier. Et c’est justement ce dernier qui va servir à la tokenisation de 1 700 hectares de terres dans le pays.

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Le memecoin $CAR au service du pays

Le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, a annoncé une nouvelle étape dans l’adoption de la cryptomonnaie nationale du pays, le $CAR. Ce dernier va en effet être utilisé pour la tokenisation de 1 700 hectares de terres.

Ces terres, situées à l’ouest du village de Bossongo, à environ 45 km de la capitale Bangui, seront accessibles en ligne via la blockchain Solana, à partir de juin. Le président a communiqué l’information sur les réseaux sociaux :

« À partir de juin, les concessions foncières seront accessibles en ligne via le $CAR, directement sur Solana. Une nouvelle ère d’accès et de transparence commence. »

Faustin-Archange Touadéra, président de la République centrafricaine – Source : Compte X

Cette décision s’inscrit dans la stratégie plus large du pays visant à intégrer la cryptomonnaie dans son développement national. Elle fait d’ailleurs suite à des lois adoptées en 2023 sur la tokenisation des ressources naturelles, suggérant que ces terres pourraient être utilisées à des fins minières.

La tokenisation des terres en cours

Le lancement du $CAR en février dernier avait déjà marqué un tournant pour la République centrafricaine et le président Touadéra avait alors présenté le jeton comme une expérience visant à unir les citoyens et à mettre en lumière le pays sur la scène mondiale. Le succès de ce projet est cependant largement discutable.

En effet, malgré un pic initial de capitalisation boursière à 884 millions de dollars, la valeur du $CAR a chuté en raison d’un manque de clarté sur son utilité. Actuellement, le jeton est en hausse de 21 % sur la journée, atteignant 0,05 $, mais reste en baisse de 92,7 % par rapport à son sommet historique.

La tokenisation des terres intervient alors que le projet précédent du pays, le Sango Coin, est en train de se terminer. Lancé en 2022, il visait à devenir la monnaie numérique nationale, mais a rencontré des difficultés et a déclenché de nombreuses controverses. En avril, l’équipe derrière le projet a annoncé qu’il ne continuerait pas sous sa forme actuelle, bien qu’un redémarrage soit envisagé.

Malgré les défis rencontrés avec le Sango Coin, la République centrafricaine semble déterminée à poursuivre son aventure dans la cryptomonnaie. La tokenisation des terres via le $CAR pourrait offrir une nouvelle opportunité pour le pays de tirer parti des technologies blockchain, tout en renforçant son économie et en attirant des investissements étrangers. Enfin une utilité réelle pour ce memecoin ?

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L’article Crypto : La Centrafrique va tokeniser 1 700 hectares de terres avec son memecoin $CAR est apparu en premier sur Journal du Coin.

La tokenisation RWA à la rescousse ? Le marché des tokens non fongibles, ou NFT, a connu une croissance fulgurante lors du dernier bull run crypto de 2021, mais il semble en perte de vitesse depuis. Selon un rapport de DappRadar, le volume des prêts garantis par des NFT a drastiquement chuté. Pour relancer ce secteur, certains experts misent sur la tokenisation des actifs du monde réel, ou RWA (Real-World Assets), qui pourraient apporter une nouvelle dynamique.

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La chute du marché des prêts contre NFT est violente

Le marché des prêts NFT – qui permet aux détenteurs de tokens non fongibles d’emprunter de l’argent en les utilisant comme garantie – est actuellement en déclin, comme le soulignent les analystes de DappRadar.

Selon leur récent rapport, le volume de ces prêts est passé d’un sommet d’environ 1 milliard de dollars en janvier 2024 à seulement 50 millions de dollars en mai 2025. Cette baisse de 97 % reflète une diminution générale de l’activité dans le secteur des NFT.

Plusieurs facteurs expliquent cette tendance. Tout d’abord, la valeur des NFT a chuté, rendant les prêts moins attractifs pour les emprunteurs et plus risqués pour les prêteurs. De plus, la volatilité du marché des cryptomonnaies a incité les investisseurs à se tourner vers des actifs plus stables.

La tokenisation RWA : une solution pour redynamiser le lending de NFT ?

Face à cette situation, certains experts voient dans la tokenisation des actifs du monde réel comme une solution pour revitaliser le marché des prêts NFT. La tokenisation RWA consiste à numériser sur blockchain des actifs du monde réel, comme l’immobilier ou les actions. Ils offrent une alternative plus stable aux NFT traditionnels.

DappRadar souligne que ces tokens RWA pourraient, eux aussi, servir de garantie pour les prêts NFT, réduisant ainsi le risque pour les prêteurs. Par exemple, un investisseur pourrait emprunter de l’argent en utilisant un token représentant une part de propriété dans un immeuble, plutôt qu’un NFT d’art numérique dont la valeur peut fluctuer fortement.

Outre les tokens RWA, d’autres innovations pourraient également relancer le marché des prêts NFT. DappRadar mentionne notamment le développement de nouvelles infrastructures, comme des outils permettant d’évaluer la valeur des tokens non fongibles ou des plateformes facilitant la mise en relation entre emprunteurs et prêteurs.

Les tokens non fongibles liés à des jeux vidéo ou à des événements sportifs pourraient également attirer un public plus large et diversifié. Ainsi, bien que le marché des prêts NFT soit actuellement en difficulté, il est encore loin d’être condamné. La tokenisation RWA et d’autres innovations pourraient offrir une bouffée d’air salvatrice à ce secteur, en apportant plus de stabilité et de sécurité aux investisseurs.

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« La liberté vaut la peine de se battre ». Le fondateur de Silk Road, Ross Ulbricht a été libéré le 20 janvier dernier après 12 ans de prison. Une libération qui fait suite à la grâce présidentielle accordée par Donald Trump. Désormais libre, le fondateur légendaire de Silk Road a pris la parole lors de la conférence Bitcoin 2025 à Las Vegas et au cours de son intervention, il a appelé la communauté crypto à rester unie et décentralisée pour préserver leur liberté. Extraits.

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Ross Ulbricht appelle à l’unité et à la décentralisation

Jeudi 29 mai, Ross Ulbricht a pris la parole lors de la conférence Bitcoin 2025 à Las Vegas. Il s’agit de sa première prise de parole publique depuis sa sortie de prison en janvier dernier.

Ainsi, il a profité de cette occasion pour délivrer un message à la communauté crypto. Selon lui, « si nous souhaitons préserver notre liberté, nous devons rester unis et décentralisés ».

Pour illustrer son propos, Ross Ulbricht a partagé une anecdote sur les guêpes qui commence dans une cabine isolée où il cultivait des champignons hallucinogènes destinés à Silk Road. Là, il s’est retrouvé confronté à une invasion de ces Hyménoptères agressifs.

Il a alors utilisé une technique apprise de son père pour piéger les nids de guêpes sous une serviette, mais il a remarqué qu’elles ne réagissaient pas lorsqu’il attaquait un nid.

Selon lui, certaines guêpes étaient plus fortes que les autres, car elles étaient libres et décentralisées, alors que les autres étaient faibles parce que désunies.

« Si une seule guêpe avait osé me piquer alors que je tendais la main vers ce premier nid, je me serais enfui… mais elles ne l’ont pas fait. Dieu merci, vous n’êtes pas des guêpes. »

Ross Ulbricht, fondateur de Silk Road et légende de la crypto – Source : Coindesk

La liberté vaut la peine de se battre

Lors de son discours, Ross Ulbricht a ainsi souligné l’importance de la liberté et a remercié la communauté crypto pour son soutien pendant son incarcération. Il a ensuite comparé sa libération à celle de Rip Van Winkle, héros de la littérature américaine qui revient chez lui après 20 ans passés loin des siens, en admettant être dépassé par les avancées technologiques survenues durant sa détention.

Ross Ulbricht a également évoqué son expérience en prison, expliquant que les gardiens préféraient voir les détenus divisés. Il a souligné que l’unité était essentielle pour obtenir le respect des gardiens :

« Les seules fois où j’ai vu les surveillants montrer du respect aux prisonniers, c’était quand nous étions unis. Ceux qui s’opposent à la décentralisation et à la liberté adorent nous voir divisés, je vous le promets, alors restez unis. Tant que nous pouvons convenir que nous méritons la liberté, et que la décentralisation est la façon de la sécuriser, alors nous pouvons être unis… restez fidèles à ces principes et l’avenir est à nous. »

Ross Ulbricht, fondateur de Silk Road et légende de la crypto – Source : Coindesk

Ross Ulbrich est une légende vivante de l’écosystème crypto et son histoire de guêpe est certes touchante, mais on ne vous cache pas que pour nous, ce n’était pas la plus grande annonce de Bitcoin 2025 à Las Vegas. Pour une grande partie de la communauté française, ça restera bien la réserve de bitcoins du PSG que l’on retiendra et tant pis pour la poésie du fondateur de Silk Road.

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L’article Bitcoin 2025 à Las Vegas : Ross Ulbricht, le fondateur de Silk Road, lance un appel vibrant à la liberté est apparu en premier sur Journal du Coin.

Investir dans le bitcoin, l’ether et les autres actifs numériques permet d’espérer de belles plus-values à terme. Cependant, devant l’offre pléthorique de plateformes à disposition dans le secteur, il est bien difficile de savoir laquelle utiliser pour effectuer ses achats. En effet, il y a un paramètre crucial à prendre en compte, à savoir les frais appliqués. Et là, il s’avère particulièrement complexe d’estimer ces coûts supplémentaires pour orienter son choix. Neverless propose désormais un comparateur pour aider les utilisateurs dans leurs recherches.

Le Journal du Coin vous propose cet article promotionnel en collaboration avec Neverless.

Neverless vous dit qui est le moins cher

En investisseur averti, vous avez à coup sûr déjà tenté de comparer les frais pratiqués par les différents exchanges. Avouez que ce n’est pas une mince affaire ! Il faut fouiller le site pour trouver la page dédiée, ce qui ne nous avance pas à grand-chose. Vous pouvez simuler une transaction pour obtenir une estimation des frais… qui ne sera plus valable quelques secondes plus tard. De plus, il faudrait effectuer ces petits calculs sur toutes les plateformes en même temps pour déterminer laquelle est la plus intéressante. Autant dire que c’est impossible.

Conscient de ce problème, Neverless, l’application qui se distingue par son absence de frais, vient de lancer un comparateur. Cet outil est disponible sur le site. Ainsi, vous pouvez voir en un clin d’œil la quantité d’un crypto-actif que vous obtenez pour un montant spécifique sur différents exchanges. Cela permet de comparer le prix d’une trentaine de cryptos en quelques clics. Le plus beau, c’est que les données sont actualisées en temps réel. Sans surprise, Neverless propose la meilleure offre, la plupart du temps. Moins de frais = plus de cryptos !

Achetez du BTC au meilleur prix

Vous pouvez donc acheter du BTC au meilleur prix en toute transparence et le transférer sur votre portefeuille. Neverless a en effet récemment ajouté le réseau Bitcoin pour les retraits. Les utilisateurs demandaient cette fonctionnalité depuis un moment. Ils sont désormais comblés.

Neverless continue d’enrichir son offre en termes de choix d’actifs, toujours avec le souci d’en démocratiser l’accès. C’est pourquoi l’application propose aussi les tokens tendance de la blockchain Solana grâce à l’intégration du DEX Jupiter. Vous pouvez les acheter en quelques secondes via Apple ou Google Pay. Cette facilité d’utilisation sans la complexité de la DeFi séduit un large public.
En parallèle, l’application poursuit son travail de conformité et a obtenu la licence MiFID, nécessaire pour proposer ses services en Europe dans le cadre de la réglementation MiCA à venir. 

L’article Neverless : Achetez vos cryptomonnaies au meilleur prix est apparu en premier sur Journal du Coin.

Le casino-trading finit mal. Le marché de Bitcoin (BTC) et des cryptomonnaies est connu pour sa volatilité. Ainsi, les traders peuvent aussi bien réaliser des profits colossaux que des pertes abyssales. C’est ce qu’il s’est passé pour le trader James Wynn sur Hyperliquid qui a vu ses positions liquidées.

Ce trader fou subit 100 millions de dollars de liquidation sur ses positions en Bitcoin

Ce vendredi 30 mai 2025, le cours du Bitcoin a brièvement chuté sous les 105 000 dollars. Une baisse qui aura eu raison de nombreux traders Long (haussiers). C’est notamment le cas de James Wynn, un trader connu pour ses prises de position très risquées.

En effet, comme le rapporte notamment Cointelegraph, ce dernier a vu ses positions acheteuses sur Bitcoin être liquidées pour un total de près de 100 millions de dollars, après cette récente chute du BTC depuis son nouveau plus haute à 111 000 dollars.

Dans le détail, James Wynn avait ouvert deux positions Long avec effet de levier sur Bitcoin, pariant sur une hausse du prix de la cryptomonnaie. Cependant, les données on-chain montrent que ces deux positions ont été liquidées pour 55,3 et 43,9 millions de dollars ce 30 mai 2025 (soit un total de 99,2 millions de dollars).

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James Wynn : un amateur de « casino-trading » à haut risque sur Hyperliquid

Le 24 mai dernier, notre trader sur Hyperliquid avait démultiplié son pari Long sur Bitcoin avec un effet de levier démentiel x40 (!), gonflant ainsi sa position à 1,25 milliard de dollars.

Comme le rappelle Cointelegraph, James Wynn a expliqué lui-même qu’il prend ses positions de trading comme du « gambling », c’est-à-dire comme des mises de jeux de hasard, et qu’il est « prêt à tout perdre ».

James Wynn ne fait en aucun cas du trading professionnel, car il « ne respecte pas les règles de gestion des risques » comme il le dit lui-même. Et il peut manifestement se permettre de perdre des millions pour jouer à ce casino-trading. En tout cas, cela n’empêche pas l’exchange perpétuel décentralisé Hyperliquid de continuer à attirer les traders et à rencontre un vif succès.

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L’article Bitcoin : cette baleine perd 100 millions $ sur Hyperliquid après la chute du BTC est apparu en premier sur Journal du Coin.

Les ETF en eaux troubles. Ce 29 mai 2025 aura été tumultueux du côté des fonds négociés en bourse de cryptomonnaies. Après 10 jours sans sorties nettes, le global des ETF Bitcoin au comptant cotés aux États-Unis a ainsi connu sa première journée négative, même si le fonds de BlackRock est, lui, resté encore une fois dans le positif. Et du côté des ETF Ethereum, la situation est restée encore au beau fixe pour l’instant.

Les ETF Bitcoin dans le rouge, à l’exception de l’IBIT de BlackRock

Alors que la grande majorité des ETF Bitcoin ont connu des sorties nettes ce jeudi 29 mai 2025, BlackRock a défié la tendance. Son iShares Bitcoin Trust (IBIT) a enregistré une entrée nette de +125 millions de dollars, portant ses entrées totales à près de 4 milliards de dollars au cours des deux dernières semaines.

Mais la performance du fonds de BlackRock n’a cette fois pas suffi à compenser les sorties sur les autres ETF BTC spot. En effet, avec un retrait net de plus de -166 millions de dollars, le Fidelity Wise Origin Bitcoin Fund (FBTC) de Fidelity a mené ces sorties, suivi du Grayscale Bitcoin Trust (GBTC) de Grayscale avec ses –107,5 millions de dollars de sorties nettes.

Au total, selon les données de Farside Investors (voir ci-dessous), l’ensemble des 11 ETF Bitcoin au comptant cotés aux USA a enregistré près de -347 millions de dollars de sorties nettes durant cette journée du 29 mai. Cela, malgré donc la bonne performance du fonds IBIT de BlackRock, qui en est à son 34^e jour consécutif sans sorties nettes !

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Les fonds négociés en bourse d’Ethereum continuent d’attirer des fonds

Le tumulte d’hier sur les fonds BTC contraste avec la bonne journée des ETF Ethereum au comptant. En effet, les fonds ETH spot ont enregistré, au global, des entrées nettes de +92 millions de dollars ce même 29 mai 2025. Ces fonds négociés en bourse du roi des altcoins marquent ainsi une série de 10 jours consécutifs en positif.

Comme pour les ETF Bitcoin, c’est encore une fois BlackRock qui a raflé la plus grosse mise, avec son iShares Ethereum Trust (ETHA) qui a capté +50,4 millions de dollars d’entrées nettes. Le Fidelity Ethereum Fund (FETH) de Fidelity suit avec +25,7 millions de dollars de flux positif net.

En fait, sur la journée de cotation d’hier, seul le Grayscale Ethereum Trust ETF (ETHE) de Grayscale a connu des sorties, avec -4,6 millions de dollars de retraits nets.

En résumé, malgré une journée de sorties pour la plupart des ETF Bitcoin ce 29 mai, l’IBIT de BlackRock continue d’attirer des investissements massifs, consolidant la position du titan de la gestion d’actif comme dominante sur ce marché des fonds BTC au comptant. Pendant ce temps, les ETF Ethereum ont réussi à maintenir leur attrait dans leur ensemble.

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L’article ETF cryptos : journée noire pour les fonds Bitcoin (sauf BlackRock), mais verte pour les fonds Ethereum est apparu en premier sur Journal du Coin.

Fin de l’histoire. La Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a décidé d’abandonner ses poursuites contre Binance, marquant ainsi un tournant majeur dans la bataille juridique qui opposait le régulateur à la plateforme d’échange de cryptomonnaies. Cette décision intervient après une série de négociations et de reports qui ont tenu en haleine l’ensemble de l’écosystème crypto. Retour sur les détails de cette affaire.

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La SEC lâche l’affaire contre Binance

Dans une motion conjointe déposée le 29 mai, la SEC, Binance et son cofondateur Changpeng Zhao ont demandé à un tribunal fédéral de Washington D.C. de rejeter la plainte déposée par le régulateur en juin 2023. Cette plainte accusait la plateforme de violation des lois sur les valeurs mobilières, de mauvaise gestion des fonds des clients et de tromperie envers ces derniers.

La motion mentionne que la Crypto Task Force de la SEC pourrait « faciliter la résolution potentielle de ce litige » et que l’abandon de la poursuite était approprié « dans l’exercice de sa discrétion et en tant que question de politique ».

Un soulagement pour Binance et Changpeng Zhao

Cette décision est une victoire pour Binance et son cofondateur Changpeng Zhao, qui ont dû faire face à une pression réglementaire intense au cours des deux dernières années. En novembre 2023, Binance et CZ avaient déjà réglé une affaire distincte avec le Département de la Justice, acceptant de payer une amende de 4,3 milliards de dollars et admettant avoir violé des sanctions, avoir agi en tant que transmetteur d’argent sans licence et avoir également échoué à mettre en œuvre des mesures anti-blanchiment appropriées.

Dans le cadre de cet accord, CZ avait alors démissionné de son poste de PDG de Binance et reconnu une accusation de blanchiment d’argent. Il a ensuite été condamné à quatre mois de prison en avril 2024.

Sur X, Binance a qualifié cette décision de « grande victoire pour la crypto » et a remercié le président Donald Trump et le président de la SEC Paul Atkins pour avoir « repoussé la réglementation par l’application ».

L’abandon de la poursuite contre Binance s’inscrit dans une série de décisions similaires prises par la SEC sous l’administration Trump. L’agence a également abandonné ou réglé des plaintes contre Coinbase, Consensus et Kraken, entre autres, et a mis fin à des enquêtes sur des entreprises comme Circle, Immutable et OpenSea. Avec la nomination de Paul Atkins à la tête de la SEC, il semble que l’agence soit prête à adopter une approche plus conciliante envers l’industrie de la cryptomonnaie.

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L’article Crypto : La SEC met fin aux procédures judiciaires contre Binance est apparu en premier sur Journal du Coin.

Paris est magique ! Le club de football du Paris Saint-Germain (PSG) est depuis longtemps un pionnier dans le domaine des cryptomonnaies, puisque dès 2020 il a lancé son propre fan token sur la plateforme Socios. À quelques heures d’une finale historique de la League des Champions de l’UEFA, le club de la capitale revient sur le devant de la scène crypto avec une annonce surprise à propos de Bitcoin. Détails à suivre.

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Le PSG détient du Bitcoin

À l’occasion de la conférence Bitcoin 2025 qui se tient actuellement à Las Vegas, Pär Helgosson, le responsable de PSG Labs, a fait une annonce de taille qui a fait le tour du Web en quelques heures.

Et cette nouvelle, la voici : le PSG détient du Bitcoin ! Plus précisément, le club aurait commencé à acheter des BTC l’année dernière et les conserverait toujours :

« Nous avons mis du Bitcoin dans nos livres. Nous avons pris nos réserves de fiat et nous avons alloué une partie à des bitcoins. Nous l’avons toujours dans nos livres. Et en tant que l’un des plus grands clubs du monde, nous sommes le plus grand acteur de l’écosystème sportif à le faire. »

Pär Helgosson, responsable de PSG Labs – Source : The Block

Côté club, le PSG n’est pas le seul club à s’intéresser aux cryptomonnaies puisque de nombreux clubs ont, eux aussi, lancé leur fan token ou des collections de NFT. Toutefois, le PSG est le premier à avoir révélé détenir des bitcoins.

PSG Labs : un programme d’accélération pour les startups crypto

En plus de détenir des BTC, le PSG souhaite aller encore plus loin dans son aventure crypto et le club a donc annoncé le lancement de PSG Labs, un programme d’accélération pour les startups crypto.

Ce programme vise à soutenir la prochaine génération de talents dans l’écosystème crypto et le PSG mettra à disposition pour cela son réseau et ses ressources :

« Nous allons aider les entrepreneurs et les entreprises Bitcoin (…). Nous allons nous lancer avec vous, (…) nous allons lever de l’argent avec vous. Nous vous aiderons à accéder à ce marché mondial avec nos plus de 500 millions de fans dans le monde. »

Pär Helgosson, responsable de PSG Labs – Source : The Block

Selon Pär Helgosson, environ 80 % des 550 millions de fans du PSG dans le monde ont moins de 34 ans. De ce fait, l’investissement du PSG dans Bitcoin semble être une stratégie pour séduire ce jeune public.

Le PSG sera à jamais le premier club à acheter publiquement des bitcoins, concernant la League des Champions, c’est une autre histoire. Toute la rédaction – ou presque – souhaite évidemment bonne chance à l’équipe parisienne pour son match contre l’Inter de Milan, samedi 31 mai à 21h. Enfin, sachez que des liens entre Bitcoin et le foot existaient déjà en Angleterre, avec l’histoire originale du club de Bedford.

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L’article Bitcoin : Le PSG annonce détenir des BTC à quelques heures de sa grande finale de League des Champions est apparu en premier sur Journal du Coin.

Bitcoin dans toutes les trésoreries ? La société norvégienne K33, basée à Oslo en Norvège, qui se présente comme une « plateforme de courtage crypto haute performance » est cotée à la bourse du Nasdaq First North Growth. Ce 28 mai 2025, K33 a non seulement annoncé la création de sa stratégie de trésorerie Bitcoin, mais également une levée de fonds pour financer ses futurs achats de BTC.

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La crypto-société norvégienne K33 lance sa « Bitcoin Treasury Strategy »

C’est notamment sur X que le groupe K33 a annoncé, ce mercredi 28 mai 2025, le lancement de sa stratégie de trésorerie Bitcoin (Bitcoin Treasury Strategy ), visant à se constituer des stocks de la précieuse cryptomonnaie comme actif de réserve.

Le communiqué de K33 précise toutefois que la société souhaite aller au-delà du simple HODL (conservation à long terme) de Bitcoin, comme certaines autres entreprises cotées qui se sont lancées dans l’accumulation de BTC. La firme norvégienne explique ainsi souhaiter également « accélérer l’adoption et la maturité des infrastructures dans l’ensemble de l’écosystème ».

« Le lancement de notre Bitcoin Treasury Strategy marque une étape importante pour K33 et constitue un bond en avant dans notre vision. Nous sommes convaincus que Bitcoin deviendra un élément essentiel du système financier mondial. (…) »

Torbjørn Bull Jenssen, CEO de K33

Une levée de 60 millions de couronnes norvégiennes pour acheter des BTC

Dans la foulée du lancement de cette stratégie de trésorerie Bitcoin, K33 a également annoncé avoir conclu un accord d’investissement d’un montant de 60 millions de couronnes norvégiennes, soit l’équivalent d’environ 6,2 millions de dollars.

Cette somme sera « utilisée dans son intégralité pour acquérir des bitcoins » d’après le communiqué. Ainsi, si K33 achetait aujourd’hui sur le marché, cela représenterait un achat d’environ 57,4 BTC au cours actuel.

Après le pionnier Strategy (ex-MicroStrategy) en 2020 et des sociétés comme Metaplanet qui ont commencé dès 2024, les entreprises cotées en bourse qui investissent dans Bitcoin sont donc de plus en plus nombreuses à suivre le pas en 2025. En effet, presque dans le même temps que K33, c’est la société de jeux vidéo GameStop (cotée à la bourse du NYSE) qui a annoncé acheter 4 710 bitcoins. Et ce ne seront très probablement pas les dernières à se lancer dans l’accumulation du roi des crypto-actifs.

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L’article Bitcoin : la firme norvégienne K33 lève 6,2 millions $ pour acheter du BTC est apparu en premier sur Journal du Coin.

Monnaie numérique ou crypto ? En Europe, notre future MNBC est en phase de test avancée, avec notamment des expérimentations sur le terrain. De l’autre côté du monde, la Reserve Bank of India (RBI) semble vouloir aussi accélérer les choses pour sa roupie numérique, en élargissant les cas d’utilisation de sa monnaie numérique. Les choses s’accélèrent pour ces cryptomonnaies pas vraiment comme les autres.

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La MNBC indienne bientôt utilisable hors ligne ?

Dans son dernier rapport annuel, la Reserve Bank of India a annoncé vouloir introduire de nouveaux cas d’utilisation pour sa monnaie numérique de banque centrale. Que ce soit pour sa version de détail ou de gros (wholesale), la banque centrale indienne souhaite explorer la programmabilité et les capacités hors ligne de sa MNBC.

Ces nouvelles fonctionnalités pourraient ainsi permettre à la roupie numérique d’être utilisée dans des zones à accès limité à Internet. La programmabilité pourrait également permettre de personnaliser les paiements pour des cas d’utilisation spécifiques, comme les subventions gouvernementales ou les contrôles des dépenses des entreprises.

600 000 utilisateurs pour la roupie numérique de détail

Selon le rapport de la RBI, le pilote de la roupie numérique de détail a atteint 600 000 utilisateurs à travers 17 banques. Pour accroître encore plus l’adoption de sa MNBC, la banque centrale indienne a de plus autorisé « certains acteurs non bancaires […] à proposer des portefeuilles numériques ».

Du côté de la roupie numérique de gros, le projet pilote a également suscité un intérêt institutionnel croissant et la portée de cette MNBC a été encore élargie et diversifiée avec l’ajout de quatre négociants principaux autonomes (standalone primary dealers).

Les travaux autour de la monnaie numérique de banque centrale avancent donc à grands pas, mais dans le même temps, ce sont tous les autres domaines de la crypto qui montrent des signes de progression dans le pays le plus peuplé du monde. Le nombre de développeurs et de projets Web3 explosent à la hausse et l’Inde se verrait bien devenir un grand hub crypto international.

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L’article MNBC : La banque centrale indienne veut étendre l’utilisation de sa roupie numérique est apparu en premier sur Journal du Coin.

BlackRock s’intéresse aussi à Bitcoin – Un des CEO de BlackRock était ce matin l’invité de CNBC. Lors de son élocution en direct, Rick Rieder a donné son ressenti quant à la forte augmentation récente concernant le bitcoin et les cryptomonnaies en général. Selon lui, ce nouvel actif est durable, à l’instar de l’or.

BlackRock & le bitcoin

BlackRock est une société d’investissement américaine, spécialisée dans la gestion d’actif. Celle-ci génère environ 6800 milliards de dollars à travers plus de 100 pays dans le monde. Blackrock communique peu sur ses stratégies dans la mesure où l’entreprise détient une grande responsabilité du fait de sa taille.

Néanmoins, on peut imaginer que la société s’est déjà penchée sur le cas des cryptomonnaies. En effet, un actif aussi performant que le bitcoin passe difficilement inaperçu, surtout pour une société d’investissement. Néanmoins, le seul point d’ombre pour BlackRock pourrait se situer du côté réglementaire. La conformité concernant les cryptomonnaies n’est en effet pas clairement définie dans tous les pays.

Le point de vue de Rick Rieder sur les cryptomonnaies

La « hype » actuelle autour du bitcoin pousse les médias traditionnels et spécialisés à évoquer le sujet, notamment en live. C’est ce qu’il s’est passé ce matin sur CNBC, dans une émission dont le CEO de BlackRock était l’invité. La question initiale portait sur le côté réglementaire. Le présentateur a en effet demandé à Rieder si selon lui, une réglementation plus stricte émanant des gouvernements pouvait advenir.

« Je pense que les cryptomonnaies sont là pour rester, et ce, durablement. (…) Je pense que Bitcoin est là pour rester. (…) Est-ce que Bitcoin pourrait remplacer l’or ? (…) Oui, [avouez que] c’est tellement plus pratique que de se passer des lingots d’or. »

Par ailleurs, Rick souligne l’intérêt porté sur les cryptomonnaies par les nouvelles générations. Selon lui, les « millenials » sont davantage réceptifs aux nouvelles technologies, ainsi qu’aux paiements digitaux.

Enfin, Rick Rieder a conclu en précisant qu’il n’était pas particulièrement un défenseur du bitcoin. Selon lui, il est également délicat d’évaluer si le prix actuel de 18.000 dollars est justifié.

Une fois de plus, il n’est pas étonnant de constater que les voix s’élèvent en faveur du bitcoin, à mesure que le cours de ce dernier augmente en cotation. L’intervention d’une telle personnalité à tout de même une importance et vient apporter davantage de crédibilité aux cryptomonnaies.

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Une partie de bataille navale – Nous sommes, malheureusement, habitués aux histoires d’arnaque par schéma pyramidal dans la cryptosphère. Il faut toutefois admettre que “l’exit scam” de la présente escroquerie est tout aussi original que rocambolesque : le malfaiteur a tenté de s’enfuir avec… un scooter sous-marin !

Un scam pyramidal assez classique au départ

Ce 16 novembre, le Department of Justice (DOJ) du District Est de la Californie a publié un communiqué de presse sur une nouvelle affaire d’escroquerie à l’investissement qui concernait notamment les cryptomonnaies.

Matthew Piercey, un californien de 44 ans, est accusé d’avoir mené de juillet 2015 à août 2020 un plan de fraude à l’investissement qui lui aurait permis de récolter un total d’environ 35 millions de dollars.

L’arnaque est passée par les sociétés Family Wealth Legacy et Zolla. Elles promettaient de fortes rentabilités grâce à leurs soi-disant investissements dans le minage de cryptomonnaies ou dans un fonds de négociation avec un super algorithme de trading.

Comme toujours, dans le schémas de Ponzi, l’escroc et son complice (un certain Kenneth Winton) ont utilisé une partie de l’argent des derniers investisseurs arrivants pour effectuer des paiements aux premiers investisseurs arrivés.

Une tentative de fuite sous-marine !

Là où cette triste histoire devient originale, c’est lors de l’arrestation de Matthew Piercey par les forces de l’ordre.

Après sa mise en accusation du 12 novembre dernier, l’individu a tenté de fuir les agents du FBI venus l’arrêter. Pour cela, il a d’abord commencé par provoquer une course-poursuite en prenant son véhicule pour partir sur l’autoroute la plus proche.

Selon un article du New York Times, Matthew Piercey a fini par s’arrêter au bord d’un lac, puis aurait plongé dans l’eau avec ses vêtements de ville. Aidé d’un scooter sous-marin de marque Yamaha (le même modèle que ci-dessous), il est ainsi resté 25 minutes à barboter dans (et sous) l’eau, avant d’être repêché par les forces de l’ordre.

L’homme fait face à pas moins de 31 chefs d’accusation, dont fraude électronique, fraude postale, blanchiment d’argent et pressions sur témoins. Ces chefs d’accusation sont tous passibles d’une peine maximale de 20 ans de prison.

Quant à sa tentative de fuite haute en couleur, elle viendra surement s’ajouter à charge contre l’accusé. Une preuve de plus, s’il en fallait, qu’il vaut mieux se méfier des “supers opportunités” d’investissement dans les cryptos, si l’on ne veut pas que l’histoire finisse en queue de poisson.

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Le début d’une nouvelle ère monétaire ? – Andy Haldane est l’économiste en chef de la Banque d’Angleterre et membre du Comité de politique monétaire. Le mercredi 18 novembre, il a exprimé sa vision du “nouvel ordre monétaire”. Les monnaies numériques auront un rôle à jouer…

Le nouvel ordre monétaire selon la banque d’Angleterre

Le 18 novembre, TheCityUK – un organisme privé regroupant les industriels du secteur financier – organisait une conférence pour son dixième anniversaire. Ce fut l’occasion pour la Banque d’Angleterre de s’exprimer par la voix d’Andy Haldane.

Intitulé “Saisir les opportunités de la finance numérique”, son long discours traite de divers sujets relatifs aux monnaies numériques. Selon l’économiste, ces dernières pourraient jouer un rôle déterminant au sein d’un “nouvel ordre monétaire”.

“En matière de stabilité financière, une monnaie numérique largement utilisée modifierait la topologie des opérations bancaires d’une manière profonde. […] En d’autres termes, le modèle bancaire traditionnel serait perturbé. Alors que jusqu’à présent, l’accent a été mis sur les coûts de cette disruption […] Il faut également tenir compte des avantages potentiels à long terme d’un tel changement structurel.”

Mais de quels avantages parle-t-il donc ? Pour Andy Haldane, la monnaie numérique pourrait améliorer la stabilité financière globale.

“En principe, séparer les paiements et les activités de prêt risquées pourrait conduire à un alignement plus étroit des risques pour le bilan des établissements offrant ces services.“

Taux d’intérêt négatifs et monnaie numérique

Le point le plus intéressant de son discours concerne les taux d’intérêts négatifs. S’ils sont bien installés dans l’Eurozone, ce n’est pas le cas au Royaume-Uni, pour l’instant. Andy Haldane pense que l’utilisation de monnaies numériques pourraient atténuer leur prévalence, voire l’annuler.

“À la base, la barrière du taux zéro découle d’une contrainte technologique, sur la capacité de payer ou de recevoir des intérêts sur les espèces physiques. Une monnaie numérique largement utilisée pourrait atténuer, voire éliminer cette contrainte technologique, en permettant la perception de taux d’intérêt sur les actifs monétaires de détail.”

Comprendre : en éliminant les espèces et en créant une monnaie numérique pour les remplacer, plus besoin de taux négatifs. Il suffit de taxer directement la monnaie ! Une idée qui a déjà germé dans le cerveau de plusieurs économistes, comme Willem H. Buiter.

Quant aux monnaies numériques de banques centrales (CBDC), la Banque d’Angleterre n’a toujours pas pris de décision. Mais une chose est sûre, elle explore activement toutes les possibilités offertes par ces nouveaux modèles.

Le discours d’Andy Haldane ravira les “complotistes”. Du “nouvel ordre monétaire” au “nouvel ordre mondial”, il n’y a qu’un pas.

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Dans les pages du Journal du Coin, on essaie à l’occasion de mettre en lumière les développements de projets ambitieux qui veulent bâtir les fondations d’une nouvelle économie bitcoin-centrée. Et parmi ces produits, il y a naturellement LN Markets… Mais les entrepreneurs derrière cette plateforme de crypto-trading construite par dessus le Lightning Network de Bitcoin ont une autre idée derrière la tête, et l’ont annoncée hier : LN Clear. LN… Quoi ?

Bitcoin, ce n’est que le début

L’annonce est tombée hier, dans la journée, à l’occasion de la traditionnelle newsletter orientée Lightning Network envoyée par la société LN Markets à destination des bitcoiners curieux : LN Markets envisage de se diversifier, et de viser plus haut que la simple plateforme de trading à effets de levier (sympathiquement délirants, mais terriblement traîtres !).

Pour ce faire, les entrepreneurs derrière le projet comptent lancer un nouveau produit, LN Clear. Késako ? Un projet se reposant sur l’infrastructure développée pour LN Markets, permettant de mettre en relation vendeurs et acheteurs de différents produits dérivés financiers… et de les faire s’accorder, pour des négociations et des affaires réglées instantanément, grâce au Lightning Network.

Des projets plein la tête

Pour pouvoir gérer ces produits dérivés et leurs “flux futurs”, LN Clear propose de “supprimer le risque de contrepartie que l’on retrouve habituellement sur les marches financiers historiques”, explique Romain Rouphaël, co-fondateur de LN Markets. Comment ? En se reposant sur des canaux de paiement privés, ouverts sur le Lightning Network. Rappelons que les canaux de paiement du Lightning Network consistent en des fonds mis conjointement sous séquestre sur la blockchain Bitcoin originelle, à l’aide de transactions dites multisig. Ainsi, sur le Lightning Network, les fonds qui transitent peuvent être transférés instantanément, puisqu’ils ont déjà été verrouillés sur la blockchain Bitcoin.

Si LN Markets s’adresse à tous les adeptes du trading de bitcoins, LN Clear vise donc “un public différent”, selon M. Rouphaël : d’abord, les investisseurs crypto-friendly déjà présents sur le marché (à la manière de certains hedge funds implantés dans la cryptosphère), mais aussi et surtout – à terme – des investisseurs institutionnels classiques… voire même les marchés financiers eux-mêmes. Et pour ce faire, LN Clear empruntera d’abord la voie des produits dérivés adossés au Bitcoin, qui seront négociables en OTC (de gré à gré) par un public averti. Naturellement, comme le rappelle M. Rouphaël, “il y a un travail majeur que nous menons en terme de compliance et de réglementation”, propre au public ciblé.

L’objectif ? Sur le long terme, démontrer que cette infrastructure de négociation et de règlement instantanés, bâtie sur Bitcoin, pourra supporter bien plus :

“On peut penser à d’autres produits dérivés classiques, notamment avec les développements récents très positifs du protocole RGB, qui permet la tokénisation d’actifs sur le LN. A terme, on peut imaginer que naîtront des produits dérivés de valeurs financières ou mobilières libellées en crypto-dollars, par exemple avec du Tether, négociables en une fraction de seconde, et intégrés au système financier classique. Les grandes chambres de compensation disruptées par Bitcoin, en somme.”

Romain Rouphaël, co-fondateur de LN Markets, au JDC.

La rapidité et les très faibles coûts d’échanges sur le Lightning Network de Bitcoin sont des avantages indéniables par rapport aux structures financières classiques. Le potentiel de développement futur est, qui plus est, énorme. Alors, verra-t-on les espoirs de LN Markets se réaliser, et Bitcoin occuper à terme une place centrale sur les marchés financiers… et au delà des débats habituels sur son statut discuté de valeur refuge ?

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Quand la SEC devient crypto-friendly – Jay Clayton, président de la Securities and Exchange Commission (SEC), ne cesse de surprendre positivement la cryptosphère. Après avoir révélé qu’il pensait que les actions boursières pourraient toutes finir par être tokenisées, le voilà désormais qui complimente Bitcoin (BTC) !

Le président de la SEC reconnait Bitcoin comme une réserve de valeur

Jay Clayton est le président de la Securities and Exchange Commission depuis mai 2017. Lors d’une interview donnée a la chaîne CNBC, le dirigeant de la SEC s’est exprimé sur le sujet de Bitcoin.

Il a tout d’abord signalé que ses services ne considèrent pas les bitcoins comme des valeurs mobilières (securities). Au lieu de cela, Jay Clayton considère que Bitcoin est « un système de paiement et une réserve de valeur ».

En somme, Bitcoin a les mêmes caractéristiques d’une monnaie telle que l’or, qui a été un système de paiement et une réserve de valeur d’échelle universelle pendant plus de 2 000 ans. Mais ne comptez quand même pas sur l’intéressé pour le dire en ces termes, pauvres fous !

L’on savait déjà que de plus en plus d’entreprises (comme MicroStrategy) et de milliardaires considèrent Bitcoin comme une valeur refuge face à l’inflation des monnaies fiduciaires (dollar US en tête). Mais de là à l’entendre de la voix du président (bientôt sortant) de la SEC !

Bitcoin se renforce grâce à la faiblesse des monnaies fiats

Jay Clayton ne s’est pas arrêté là, puisqu’il a même expliqué que, de son point de vue, si Bitcoin se renforçait de jour en jour, ce serait dû à l’inadaptation des systèmes de paiements classiques :

« (…) Nos mécanismes de paiement actuels sont inefficaces, et ce sont ces inefficiences qui sont à l’origine de la montée en puissance de Bitcoin ».

Le président de la SEC a tout de même fini par reprendre son rôle de régulateur avant la fin de l’interview (un peu de plus et on l’aurait pris pour un crypto-enthousiaste !).

Il a ainsi explique que si Bitcoin et la cryptosphère continuent à croître à un tel rythme, la question d’un cadrage réglementaire beaucoup exhaustif devrait rapidement se poser :

« Je pense que nous allons voir ce secteur mûrir, et que nous allons devoir mettre en place plus de réglementations dans ce domaine des paiements [par crypto-actifs] ».

Jay Clayton semble être devenu beaucoup moins hostile aux cryptos qu’à l’époque (pas si lointaine) où la SEC a systématiquement refusé de valider un ETF Bitcoin. Espérons qu’on ne regrettera pas son départ, prévu pour cette fin d’année 2020, et que son futur remplaçant gardera une vision similaire.

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L’union fait la force – La mise à jour du réseau Bitcoin Taproot semble à portée de main. Ainsi, 6 des plus grosses pools de minage, représentant 54% de la puissance du réseau, ont apporté leur soutien à la mise à jour.

AntPool, F2Pool et Luxor en faveur de Taproot

Cela fait maintenant un peu plus d’un mois que les améliorations Schnorr, Taproot et Tapscript ont été ajoutées au code de Bitcoin Core, le client majoritaire du réseau Bitcoin.

Ainsi, après les pools Poolin, Slush Pool et BTC.com, c’est au tour des pools Antpool, F2Pool et Luxor de montrer leur support à la mise à jour Taproot.

Au total, les 5 pools BTC.com, Poolin, Slush Pool, F2Pool et AntPool représentent 54% de la puissance de hachage du réseau Bitcoin, comme le montre ce graphique.

Selon Daniel Frumkin, ingénieur chez Slush Pool, interrogé par nos confrères de Coindesk, le déploiement “devrait être un processus simple [sans trop de souci]“. Il fait ainsi référence aux nombreuses dissensions qui ont agité la communauté Bitcoin au moment du déploiement de la dernière grande mise à jour du réseau, SegWit.

Un lancement incertain malgré un large support

Malgré le succès que rencontre la mise à jour auprès des pools de minage, il est encore difficile de déterminer quand la mise à jour sera activée sur le réseau.

« La seule incertitude concernant Taproot est de savoir quand et comment il sera activé. »

Daniel Frumkin

En effet, comme le soulignent nos confrères de Bitcoin.fr, la mise à jour nécessite une adhésion de 95% de la puissance de hachage pour passer. Cependant, si ce seuil n’est pas atteint dans la prochaine année, l’activation de Taproot pourrait devoir être forcée.

Taproot : confidentialité et flexibilité

Dans les faits, la mise à jour Taproot se réfère à un groupe de mise à jour comprenant les signatures de Schnorr, Taproot et Tapscript.

Ainsi, les signatures de Schnorr permettront d’améliorer la scalabilité du réseau. En effet, elles sont plus légères que les signatures ECDSA actuellement implémentées dans Bitcoin.

De leur côté, Taproot et Tapscript permettront d’améliorer la confidentialité sur le réseau Bitcoin. En effet, ces mises à jour apportent une amélioration du langage Script de Bitcoin. L’objectif est de permettre de cacher le code Script non exécuté par une transaction. De ce fait, Taproot permet également de réduire la taille des transactions et améliore la scalabilité du réseau.

Il va maintenant falloir être patient : quand verrons-nous le déploiement effectif de Taproot sur Bitcoin ?

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Reculer pour mieux sauter ? – OKex est l’une des places d’échanges les plus influentes de l’écosystème crypto. Après un mois de pause, la plateforme va réouvrir les retraits le 27 novembre prochain.

Une pause inattendue

Le 16 octobre dernier, la plateforme OKex mettait en pause les retraits issus de la plateforme pour une durée indéterminée.

Au moment des faits, OKex expliquait que l’un des détenteurs de clés privées avait été déconnecté du réseau. Ainsi, ledit détenteur faisait l’objet d’une enquête judiciaire, à cause de supposés “problèmes personnels”.

Cependant, une rumeur se répand selon laquelle le gouvernement chinois serait en train de mener une enquête relative à du blanchiment d’argent.

Tout est bien qui finit bien ?

Le suspense a finalement pris fin hier, jeudi 19 novembre avec l’annonce d’une réouverture des retraits par OKex, vendredi 27 novembre.

“OKEx va rouvrir les retraits sans restriction au plus tard le 27 novembre 2020.”

L’annonce.

Ainsi, selon cette même annonce, les investigations auraient permis de laver l’exchange de tous soupçons.

« Le détenteur de clés privées d’OKEx a fini d’aider les autorités dans le cadre d’une enquête précédemment citée. L’enquête a permis de confirmer qu’OKEx n’avait pas été impliqué dans des actes répréhensibles ou des activités illégales, et le détenteur de la clé privée a maintenant repris ses fonctions professionnelles normales. »

En plus de cette annonce, OKex annonce le lancement d’un programme de fidélité à destination de ses utilisateurs afin d’exprimer leurs « profondes excuses” et leur “plus sincère gratitude”.

Le retour du fonctionnement plus normalisé de la plateforme est donc prévu pour le 27 novembre. Affaire à suivre !

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La chasse est ouverte ! – Il y a quelques jours, le protocole DeFi Origin Protocol a été la cible d’un hack à 7 millions de dollars. Las de n’avoir aucun résultat, les équipes du protocole ont décidé de proposer une récompense pour tenter de démasquer l’attaquant.

1 million de dollars pour retrouver le hacker

Nous en parlions en début de semaine, le protocole Origin Protocol a été la cible d’un hack entraînant la perte de 7 millions de dollars.

Une fois n’est pas coutume, le hacker a eu recours à plusieurs flash loans qui lui ont permis de mener une attaque re-entrancy (ou de ré-entrée).

Probablement las de chercher en vain, les équipes du protocole Origin ont décidé de proposer une récompense pour augmenter leurs chances de récupérer les fonds.

Ainsi, une récompense de 1 million de dollars est proposée à quiconque sera en mesure de fournir des informations, ou preuves, substantielles conduisant à la restitution des fonds.

Les tentatives désespérées s’enchaînent

En parallèle à cette annonce, les équipes du protocole se sont adressées directement à l’attaquant via leur blog.

Ainsi, les équipes y expliquent avoir compris la “leçon” :

“Les développeurs qui déploient des contrats non testés avant que les audits de sécurité essentiels n’aient été réalisés doivent être plus attentifs et plus diligents lors du développement de leurs produits.”

Suite à quoi, ils demandent une nouvelle fois la restitution des fonds :

« Nous vous demandons d’agir en white hat et de restituer tous les fonds des utilisateurs d’OUSD. Le montant total des dépôts à l’exclusion de nos fondateurs et des fonds de la société est de 6 159 000,00 $. Si vous faites cela, nous cesserons immédiatement tous les efforts pour vous identifier ou pour vous poursuivre en justice. »

L’attaquant n’a pour le moment pas restitué les fonds. Il est d’ailleurs peu probable qu’il le fasse, lorsqu’on regarde le déroulement des autres hacks DeFi. Nous espérons tout de même que les équipes d’Origin arriveront à compenser leurs utilisateurs lésés.

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Le clic fatal prend aussi les bitcoiners – Il n’y a pas que sur le réseau Ethereum (ETH) qu’il est possible de se tromper lourdement sur les frais de transaction. Cette fois, c’est un amateur de Bitcoin (BTC) qui en a fait l’amère expérience.

Une erreur de satoshis qui coûte (très) cher

Ce 18 novembre, un bitcoiner n’a probablement pas suffisamment prêté attention à sa transaction sur le réseau Bitcoin.

En effet, à la hauteur du bloc 657535, un inconnu a payé plus de 2,66 BTC de frais de minage, pour une transaction de moins de 0,0109 BTC. Autrement dit, ce malheureux a payé l’équivalent de près de 47 000 dollars de frais pour transférer moins de 195 dollars.

Des frais de transaction qui se sont pourtant calmés sur Bitcoin

L’erreur lui en sera d’autant plus amère que les frais moyens pour effectuer une transaction sur la blockchain de Bitcoin ont plutôt bien diminué depuis la fin du mois d’octobre.

Comme on peut le voir sur le graphique de Bitinfocharts ci-dessous, les frais moyens avaient atteint un sommet d’un peu plus de 13 dollars les 30 et 31 octobre derniers.

Il sont heureusement retombés à une moyenne un peu plus raisonnable, autour de 4 dollars, ces derniers jours.

Les records d’erreurs de frais restent cependant ceux qui ont été établis (2 jours de suite) au mois de juin dernier. Un individu avait alors envoyé des transactions sur Ethereum en payant la somme invraisemblable de 2,6 millions de dollars en ethers… et ce, à 2 reprises.

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