Blockchain for planet. La société de stockage d’énergie solaire Turbo Energy a annoncé un partenariat avec Taurus et la Stellar Development Foundation pour financer des projets d’énergie propre. Cette collaboration vise à tokeniser le financement des installations solaires hybrides et de batteries, en utilisant la blockchain Stellar (XLM). Le projet pilote débutera dans un supermarché en Espagne.

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Turbo Energy, Taurus et Stellar s’associent pour financer l’énergie propre

Turbo Energy est une société spécialisée dans le stockage d’énergie solaire et elle souhaite désormais se tourner vers la blockchain pour financer des projets d’énergie propre. C’est pourquoi Turbo Energy vient d’annoncer un partenariat avec Taurus et la Stellar Development Foundation pour tokeniser le financement de projets solaires hybrides.

Selon le document officiel, ce partenariat permettra de créer des jetons représentant des parts fractionnées du financement de projets solaires. Ils seront émis et gérés sur la plateforme de tokenisation de Taurus, et enregistrés sur la blockchain Stellar.

Cette initiative vise à démocratiser l’accès aux investissements durables en réduisant les coûts d’entrée et il débutera avec un projet pilote dans un supermarché en Espagne.

Tokenisation et énergie propre, une combinaison gagnante

La tokenisation du financement de l’énergie propre n’est cependant pas une idée nouvelle. Plusieurs initiatives similaires ont vu le jour ces dernières années, portées par l’essor de la finance décentralisée (DeFi) et de la tokenisation des actifs réels (RWA).

Par exemple, la plateforme Sun Exchange permet d’investir dans des panneaux solaires en Afrique du Sud en achetant des parts tokenisées. De même, la société Power Ledger propose une solution de trading d’énergie entre particuliers basée sur une blockchain.

Ces projets partagent un objectif commun : faciliter le financement de l’énergie propre en éliminant les intermédiaires et en réduisant les barrières à l’entrée. Ils s’inscrivent dans une tendance plus large appelée Energy-as-a-Service (EaaS), où les entreprises fournissent des systèmes solaires et de stockage sous forme de contrats de service plutôt que d’achats directs. Selon le cabinet Grand View Research, le marché de l’EaaS était évalué à 74,4 milliards de dollars en 2024, et devrait presque doubler d’ici 2030.

Encore un bel exemple de synergie possible entre la technologie blockchain et les énergies renouvelables qui permet d’optimiser les ressources et les financements. Pour Taurus et Stellar, l’aventure conjointe continue, après une première collaboration l’année dernière.

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Visa pour le monde. Les stablecoins sont devenus en quelques années un des piliers de l’écosystème crypto et même les géants du paiement traditionnel s’y intéressent de près. Ainsi, depuis plusieurs mois, Visa multiplie les annonces liées aux stablecoins et le géant du paiement vient tout juste d’annoncer le lancement d’un projet un pilote pour permettre aux créateurs de contenu d’être payés en USDC.

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Visa : le nouveau roi des stablecoins ?

Depuis la fin de l’année 2024, le titan des paiements Visa a multiplié les annonces en lien avec les stablecoins. Ainsi, en décembre 2024, Visa a dévoilé Bridge, une plateforme qui permet aux développeurs de créer des cartes Visa liées à des stablecoins.

Un mois plus tard, en janvier 2025, Visa lance un partenariat avec Yellow Card pour déployer des cartes prépayées en stablecoins à destination du continent africain. En février 2025, c’est au tour de la plateforme Bridge, fraichement lancée par Visa, de dévoiler un partenariat avec Stripe. Il s’agit cette fois de proposer des cartes prépayées en stablecoins à destination des entreprises et des indépendants.

Visa lance un pilote stablecoin pour les créateurs de contenu

Enfin, ces dernières heures, Visa a annoncé le lancement d’un nouveau projet pilote, toujours autour des stablecoins. Cette fois-ci, il s’agit de permettre aux créateurs de contenu d’être payés en USDC, le stablecoin du géant Circle.

En pratique, ce programme permet aux entreprises et plateformes utilisant Visa Direct de financer les paiements en monnaie fiduciaire. De leur côté, les créateurs de contenu peuvent choisir de recevoir ces paiements en USDC.

Selon l’annonce officielle, cela permettrait aux créateurs de contenu d’accéder plus rapidement à leurs revenus. Cela est notamment intéressant pour les créateurs évoluant dans des régions où les devises sont volatiles ou l’accès bancaire est limité :

« Le lancement des paiements en stablecoin vise à permettre un accès véritablement universel à l’argent en quelques minutes – et non en quelques jours – pour n’importe qui, n’importe où dans le monde. Qu’il s’agisse d’un créateur de contenus, d’une entreprise atteignant de nouveaux marchés mondiaux ou d’un travailleur indépendant travaillant au-delà des frontières, tout le monde bénéficie d’un mouvement d’argent plus rapide et plus flexible. »

 Chris Newkirk, président des solutions commerciales et de transfert d’argent chez Visa – Source : The Block

Ce programme pilote est pour le moment lancé avec une poignée de partenaires dont le nom n’a pas été dévoilé, mais une mise à l’échelle est prévue pour la seconde moitié de 2026.

Le secteur des stablecoins est définitivement en effervescence à travers la planète avec plusieurs ambiances en fonction des pays. Aux États-Unis, avec l’entrée en vigueur du GENIUS Act, les projets se multiplient, pendant qu’en Angleterre, on en limite le montant pour la population ! Mais le plus impressionnant, c’est la place qu’ils prennent dans certains pays du sud comme le Venezuela où ces cryptos pas comme les autres rencontrent un succès aussi fulgurant que salvateur.

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Gold Wars. Dans la cryptosphère, il y a des antagonistes emblématiques. Et, dans le domaine, Peter Schiff s’impose comme un opposant aveugle à Bitcoin. Ce maximaliste de l’or ne rate jamais une occasion de prédire la mort prochaine du BTC. Une position hautement pessimiste qu’il vient de réaffirmer dans le cadre de l’annonce de son propre token adossé à l’or ! L’occasion pour le fondateur de Binance, Changpeng « CZ » Zhao, de lui rappeler que son projet repose sur un modèle « trust me bro » infiniment plus discutable que Bitcoin.

Peter Schiff annonce sa propre crypto qui tokenise de l’or

Le retour en force de l’or, qui enchaîne les records de prix ces derniers mois, a remis en lumière cette valeur refuge historique. Mais beaucoup voient ici l’occasion d’un rapprochement entre le métal précieux et la cryptosphère, via la tokenisation RWA (des actifs du monde réel) sur blockchains.

Un certain nombre de projets d’or numérisé sur blockchains, sous forme de stablecoins adossés à des lingots du métal doré, ont d’ailleurs déjà vu le jour depuis plusieurs années. Comme par exemple le XAUT de la société Tether, ou encore le PAXG de Paxos. C’est dans ce contexte que Peter Schiff, pourtant éternel critique de Bitcoin, est venu annoncer qu’il allait exploiter les technologies de la précieuse cryptomonnaie à son propre compte, en lançant son stablecoin d’or tokenisé, comme le rapporte CounterParty TV sur X :

« Peter Schiff révèle qu’il lance sa propre plateforme d’or tokenisé et sa néobanque :
« Je développe une plateforme permettant d’utiliser l’or comme moyen d’échange, de payer ou d’être payé en or. Je vais également fournir une carte de débit permettant de vendre de l’or pour régler des transactions. » »

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Changpeng « CZ » Zhao dénonce un modèle « trust me bro » et préfère Bitcoin

L’intervention de l’anti-Bitcoin Peter Schiff n’a pas manqué de faire réagir sur X le fondateur de la crypto-bourse Binance, Changpeng Zhao. Car ce dernier n’est pas du genre à laisser passer ce type d’attaque sans rendre les coups. D’autant plus lorsqu’il s’agit de mettre en évidence les limites du projet de son adversaire.

En effet, CZ reproche au futur token de Peter Schiff de reposer sur un modèle de pure confiance dans un intermédiaire. Car cela revient à une promesse dépendante d’une garde tierce de l’or en garantie, dont il faut accepter de croire qu’elle sera tenue.

« (…) La tokenisation de l’or n’est PAS de l’or « on-chain » (sur blockchain).
C’est tokenisé la confiance que vous donnez à un tiers pour qu’il vous rende de l’or à une date ultérieure, même après un changement de direction, peut-être des décennies plus tard, même pendant une guerre, etc.
C’est un token « fais-moi confiance, frérot«  (« trust me bro »). (…) »

Changpeng Zhao

Or, Bitcoin n’a pas besoin de tiers de confiance : en cas de détention directe, les BTC sont sous votre entier contrôle. Personne ne pourra les geler ou refuser de vous les remettre en cas de faillite ou de crises majeures. Loin d’une opposition stérile, les positions raisonnées sur les deux ors, le physique et le numérique, considèrent que ces deux valeurs refuges que sont l’or et Bitcoin sont complémentaires et bonnes à prendre face aux monnaies fiduciaires des États (dollar, euro…) qui sont inéluctablement vouées à se déprécier via l’inflation.

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Des sanctions contre un stablecoin. Alors que l’Union européenne (UE) vient d’ajouter un 19^ème paquet de sanctions contre la Fédération de Russie, ce dernier en date a la particularité de s’attaquer au succès du stablecoin du rouble A7A5. La Commission de Bruxelles veut empêcher Moscou d’utiliser les actifs numériques pour contourner ses sanctions financières.

L’Union européenne veut couper la Russie des cryptomonnaies

Ce jeudi 23 octobre 2025, un 19^ème paquet de l’Union européenne est venu se rajouter aux 26 000 sanctions (à la louche) imposées par les pays occidentaux contre la Russie. Mais ce dernier à la particularité de s’attarder sur le cas des cryptomonnaies, dont l’universalité et la résistance à la censure permettent de passer les frontières sans permission, et donc en ignorant les sanctions.

L’UE vise ainsi à restreindre l’accès de la Russie aux cryptomonnaies. Selon le Conseil européen, la Russie utiliserait de plus en plus les actifs numériques pour « échapper aux sanctions économiques » imposées depuis le début du conflit en Ukraine.

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Le stablecoin du rouble A7A5 sous le coup des sanctions de l’UE

Parmi les mesures phares de cet énième paquet de sanctions destinées à faire s’écrouler l’économie russe, l’interdiction du stablecoin A7A5, indexé au rouble et présent sur les blockchains Ethereum (ETH) et Tron (TRX). Car cet actif numérique serait utilisé pour « financer des activités liées à la guerre ».

Les développeurs, A7 LLC, et le principal fournisseur de ce stablecoin, Old Vector LLC basé au Kirghizistan, sont également dans le viseur des technocrates de Bruxelles, avec notamment le gel de leurs avoirs qui auraient été laissés à la portée de l’UE.

« Les activités récentes ont mis en évidence l’utilisation croissante des cryptomonnaies par la Russie pour contourner les sanctions. Dans ce contexte, le stablecoin A7A5, créé avec le soutien de l’État russe, est apparu comme un outil de premier plan pour financer les activités soutenant la guerre (…). Les transactions impliquant ce stablecoin ont également été interdites dans toute l’UE. »

Extrait du communiqué sur le 19^e paquet de sanctions de l’UE contre la Russie

Interdiction formelle donc d’effectuer des transactions avec ce stablecoin A7A5 pour les résidents de l’Union européenne. Avec ce 19ème paquet de sanctions, l’UE espère freiner l’utilisation croissante des cryptomonnaies par la Russie, notamment pour contourner ses restrictions économiques. Pourtant, il y a quelques jours à peine, le ministère des Finances et la Banque centrale russes viennent d’annoncer la légalisation prochaine des cryptos pour le commerce extérieur. À croire que beaucoup d’autres pays, en dehors de l’UE, souhaitent faire des échanges basés sur les actifs numériques avec la Russie.

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Blockchain nationale. Le Liechtenstein est un petit pays d’Europe de l’Ouest, situé entre la Suisse et l’Autriche. Depuis plusieurs années, ce pays s’est imposé comme un des leaders en matière de régulation crypto en adoptant notamment une loi sur les tokens et les fournisseurs de services de technologies de registres distribués (TVTG) en 2019. Celle-ci fournit un cadre juridique clair pour les entreprises blockchain. Désormais, le pays passe à la vitesse supérieure en dévoilant son propre réseau.

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Le Liechtenstein dévoile son réseau blockchain

Mercredi 22 octobre, le Liechtenstein a annoncé le lancement de son propre réseau blockchain via un communiqué de presse. Le Liechtenstein Trust Integrity Network (LTIN), c’est son petit nom, est une infrastructure blockchain soutenue par l’État.

Plus précisément, le réseau est opéré par Telecom Liechtenstein et vise à fournir des services blockchain aux institutions qui nécessitent une conformité avec les réglementations européennes. Ce réseau opère d’ailleurs sous la loi sur la blockchain du Liechtenstein et il est donc aligné avec le règlement européen MiCA.

Ce nouveau réseau a été conçu pour répondre aux besoins des entreprises. Il leur permettra d’adopter ces nouvelles technologies tout en minimisant les risques de conformité.

Un réseau pensé pour les entreprises du pays

En pratique, le réseau LTIN offre des services de transaction, de validation et d’identité sécurisés, tout en garantissant que les données et la gouvernance restent sous juridiction européenne.

En plus de cela, le projet s’engage à utiliser 100 % d’énergie renouvelable, ce qui en fait une option durable pour les entreprises soucieuses de leur empreinte carbone.

« Nous sommes ravis de lancer le LTI Network, une infrastructure blockchain de confiance spécialement conçue pour les entreprises. En tant que réseau public, nous offrons une solution conforme et souveraine qui permet aux entreprises de tirer parti de la technologie blockchain tout en respectant les réglementations strictes de l’UE. »

Franz Wirnsperger, président de LTIN – Source : Communiqué de presse

Avec le lancement de LTIN, le Liechtenstein continue de renforcer sa position en tant que leader dans le domaine des nouvelles technologies en Europe, et la concurrence fait rage dans ce secteur.

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Et si le pire était à venir ? Robert Friedland, fondateur d’Ivanhoe Mines, a récemment tiré la sonnette d’alarme sur les tensions géopolitiques croissantes et leur impact potentiel sur l’économie mondiale. Selon lui, les conflits commerciaux et politiques entre les grandes puissances pourraient entraîner une perturbation majeure des chaînes d’approvisionnement mondiales, affectant particulièrement les métaux critiques nécessaires à la transition énergétique. Alors que le monde se divise de plus en plus, Friedland appelle à une prise de conscience sur les conséquences économiques de cette fragmentation.

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Une économie mondiale en péril selon Robert Friedland

Lors de la conférence FT Mining Summit à Londres, il a exprimé ses préoccupations concernant la détérioration de l’ordre international. Il a souligné que les tensions actuelles pourraient avoir des répercussions profondes sur les chaînes d’approvisionnement, notamment pour les métaux essentiels comme le cuivre, le nickel et le cobalt. Ces matériaux sont cruciaux pour la fabrication de batteries et autres technologies vertes, indispensables à la lutte contre le changement climatique.

« Nous assistons à une rupture de l’ordre international qui va avoir des conséquences considérables sur les chaînes d’approvisionnement », a ainsi déclaré Robert Friedland.

Le milliardaire a également mis en avant la dépendance de l’Occident vis-à-vis de la Chine pour ces métaux critiques. Alors que les États-Unis et leurs alliés cherchent à réduire cette dépendance, il estime que cela pourrait prendre des décennies et nécessiter des investissements massifs dans de nouvelles infrastructures minières.

Les propos de Friedland résonnent particulièrement dans le contexte actuel marqué par la guerre commerciale de Donald Trump. Les droits de douane imposés par les États-Unis sur les importations chinoises, canadiennes et mexicaines ont déjà provoqué une volatilité accrue sur les marchés financiers, y compris dans le secteur des cryptomonnaies. Dernièrement, c’est en réponse à une déclaration de la Chine à propos de restrictions futures sur les terres rares que le président avait brandi la menace de droits de douane à 100 %. Et on a vu le résultat sur le marché crypto dans la nuit de vendredi à samedi…

La guerre commerciale de Trump est un facteur aggravant

Le fondateur d’Ivanhoe Mines avertit que ces mesures protectionnistes ne font qu’exacerber les problèmes : « la guerre commerciale de Trump est une catastrophe pour l’économie mondiale », a-t-il déclaré. Selon lui, les barrières commerciales nuisent à la coopération internationale nécessaire pour résoudre les défis globaux tels que le changement climatique et la transition énergétique.

Face à ces défis, il appelle à une coopération internationale renforcée. Il plaide même pour des partenariats public-privé afin de développer de nouvelles mines et de sécuriser les chaînes d’approvisionnement en métaux critiques. Il souligne également l’importance de l’innovation technologique pour améliorer l’efficacité de l’extraction minière et réduire son impact environnemental.

« Nous devons travailler ensemble pour construire un avenir durable. Cela nécessite des investissements massifs et une volonté politique forte », a-t-il finalement conclu.

Alors que le monde se prépare à une transition énergétique majeure, ces propos rappellent que cette transformation ne pourra se faire sans une collaboration internationale. Or, sans surprise, on n’a pas l’impression que ce soit la direction choisie par les grandes nations du monde qui préfèrent se faire la guerre, fût-ce-t-elle économique.

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Chainlink continue de séduire les institutions. Depuis son lancement, Chainlink et son réseau d’oracles décentralisés n’ont cessé de multiplier les partenariats. Ainsi, le protocole s’est associé avec de nombreuses entreprises du secteur de la finance dite traditionnelle, comme le réseau SWIFT encore récemment. L’objectif étant de proposer les données de ces entreprises on-chain via ses oracles. Cette fois, c’est au tour de S&P Global de rejoindre l’écosystème Chainlink.

S&P Global se base sur le réseau LINK pour passer ses notations de stablecoins on-chain

En décembre 2023, S&P Global a lancé ses « évaluations de la stabilité des stablecoins » (ou SSAs pour « Stablecoin Stability Assessments »). Et aujourd’hui, comme le rapportent plusieurs médias, la compagnie derrière les indices S&P 500 and Dow Jones Industrial Average va pouvoir passer ses évaluations SSAs on-chain grâce à l’écosystème d’oracles de Chainlink.

Dans un premier temps, les données seront disponibles sur Base, la Layer-2 (L2)  d’Ethereum (ETH) proposée par la crypto-bourse Coinbase, avant d’être déployées sur d’autres blockchains en fonction de la demande.

« Le lancement de SSAs on-chain via Chainlink souligne notre engagement à aller à la rencontre de nos clients là où ils se trouvent. (…) En rendant nos SSAs disponibles on-chain via l’infrastructure d’Oracle éprouvée de Chainlink, nous permettons aux participants du marché d’accéder sans problème à nos évaluations en utilisant leur infrastructure DeFi existante, améliorant ainsi la transparence et la prise de décision éclairée dans l’ensemble du paysage DeFi. »

Chuck Mounts, directeur général de S&P Global chargé de la DeFi

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Chainlink : le pont entre la DeFi et la TradFi

Avec ce nouveau partenariat, Chainlink continue de s’imposer comme le pont entre la DeFi, la finance décentralisée, et la TradFi, la finance traditionnelle.

L’accès on-chain à ces données du SSAs va notamment permettre aux protocoles de la DeFi de prendre des décisions éclairées quant aux stablecoins qu’ils supportent. En effet, les scores de S&P Global permettent d’évaluer la capacité d’un stablecoin à maintenir sa parité avec la monnaie fiat qu’il représente.

« Je suis très heureux que le S&P Global Ratings utilise Chainlink pour mettre on-chain pour la première fois ses évaluations de stabilité des stablecoins, permettant ainsi aux plus grandes institutions mondiales d’adopter les stablecoins à grande échelle. (…) En rendant ses SSA disponibles on-chain, Chainlink permet à S&P d’étendre directement son influence à l’économie des actifs numériques. (…) »

Sergey Nazarov, co-fondateur de Chainlink

On le voit encore ici avec le S&P Global, le succès de Chainlink et de ses oracles est grandissant auprès des institutions financières traditionnelles. Il ne manquerait plus qu’un ETF au comptant de Chainlink soit coté en bourse aux États-Unis pour que son token LINK parte à nouveau en direction de ses anciens sommets.

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Un nouveau stablecoin à l’horizon ? La plateforme de paris prédictifs Polymarket a le vent en poupe depuis les dernières élections présidentielles américaines et ses paris sur le résultat des élections ont attiré des milliers d’utilisateurs. Polymarket revient aujourd’hui dans l’actualité avec ce projet non confirmé de stablecoin maison relayé par la presse spécialisée américaine.

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Polymarket sur le point de lancer son stablecoin ?

La plateforme de paris prédictifs Polymarket est en pleine réflexion quant à la possibilité de lancer son propre stablecoin. Selon un article publié par les équipes de Coindesk, la plateforme star des marchés prédictifs envisagerait deux options. La première consisterait à lancer son propre stablecoin, tandis que la seconde impliquerait un accord de partage des revenus avec Circle, l’émetteur de l’USDC.

En effet, Polymarket utilise actuellement l’USDC pour ses transactions, mais en lançant son propre stablecoin, la plateforme pourrait potentiellement générer des revenus supplémentaires grâce aux réserves de stablecoins détenues par ses utilisateurs.

En lançant son propre stablecoin, Polymarket pourrait ainsi tirer parti des intérêts générés par les réserves de stablecoins qui sont généralement investies dans des actifs à faible risque, comme des bons du Trésor américain, qui génèrent évidemment leurs propres intérêts.

Des revenus supplémentaires en ligne de mire dans un marché en pleine croissance

À titre d’exemple, Circle, l’émetteur de l’USDC, a généré plus de 700 millions de dollars de revenus grâce aux intérêts sur les réserves de l’USDC au premier trimestre de 2024, sans faire grand-chose. Et son concurrent Tether a également le même genre de stratégie d’ailleurs.

De son côté, Polymarket a enregistré une activité record lors des dernières élections présidentielles américaines, avec plus de 8 milliards de dollars de mises sur divers marchés prédictifs. Ainsi, en lançant son propre stablecoin, la plateforme pourrait potentiellement capter une partie de ces revenus.

Le marché de ces cryptos, dites stables, a connu une croissance exponentielle au cours des dernières années qui s’explique par la popularité croissante de ces crypto dans la DeFi, mais aussi sur les plateformes de trading. Ces derniers permettent aux utilisateurs de profiter de la volatilité des cryptomonnaies tout en limitant leur exposition aux risques de marché.

Selon les données de CoinGecko, la capitalisation totale des stablecoins a dépassé les 200 milliards de dollars en 2024 et de nombreuses entreprises envisagent de lancer le leur. Western Union, Mastercard, Ethena, JPMorgan Chase, Citigroup, autant d’exemple de ces géants de la finance qui veulent une part du gâteau de ce secteur en pleine expansion.

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La machine à memecoins tourne à plein régime ! Depuis son lancement, la plateforme Pump.fun a créé près de 12 millions de memecoins sur Solana. Avec un modèle économique basé sur des frais de création de jetons et des parts dans les pools de liquidité, Pump.fun a généré 774 millions de dollars de revenus. Malgré des critiques sur la qualité des jetons créés et leur durée de vie, la plateforme continue pourtant d’attirer les utilisateurs.

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Pump.fun : Le roi des memecoins sur Solana

Lancé en avril 2025, Pump.fun est devenu le leader incontesté de la création de memecoins sur Solana. En seulement quelques mois, la plateforme a généré près de 12 millions de jetons, avec une moyenne de 80 000 nouveaux jetons par jour et son succès repose sur sa simplicité d’utilisation et ses frais compétitifs. Pour créer un jeton, les utilisateurs paient ainsi des frais de 0,1 SOL (environ 40 $), auxquels s’ajoutent des frais de 0,5 % pour chaque pool de liquidité créé.

Le modèle économique de Pump.fun est simple, mais redoutable. Cette stratégie a permis à la plateforme de générer 774 millions de dollars de revenus depuis son lancement et elle a même récemment levé 600 millions de dollars en seulement 12 minutes, confirmant l’engouement des investisseurs pour les memecoins.

Un succès qui ne fait pas l’unanimité

Malgré son succès, Pump.fun n’échappe pas aux critiques. De nombreux observateurs pointent du doigt la qualité douteuse des jetons créés sur la plateforme. En effet, la plupart des memecoins générés sont considérés comme des « shitcoins », c’est-à-dire des jetons sans réelle utilité ni valeur intrinsèque. Certains utilisateurs se plaignent enfin de la prolifération de jetons à caractère pornographique ou offensant, avec notamment quelques scandales à la clé.

Face à ces critiques, la machine à memecoins reste imperturbable et ses équipes continuent d’améliorer ses services en prévoyant même de lancer de nouvelles fonctionnalités dans les mois à venir. Parmi les projets en cours, on note l’intégration de nouveaux outils de gestion pour les créateurs de jetons, ainsi que le développement d’une marketplace dédiée à ces fameux memecoins.

On n’a donc pas fini de lire et d’entendre des histoires parfois bizarres autour de cette plateforme et de l’engouement qu’elle suscite ! Dernièrement, un influenceur en mal de notoriété a même tenté de battre un record du monde en se faisant tatouer plus de 700 fois le mot Pump.fun sur le corps ! Deux informations ici : oui, il existe bien un record du monde du même tatouage reproduit sur une même personne, et oui, il vient d’être battu.

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Centralisation vs décentralisation. Dans le secteur des cryptomonnaies, les stablecoins sont devenus des outils incontournables, mais ces derniers sont émis par des entités centralisées qui disposent de nombreux droits sur lesdits jetons. Tether a ainsi récemment gelé 85 000 dollars en USDT et cela a relancé le débat sur la centralisation des stablecoins. Lutter contre la fraude et la criminalité, oui, mais quid de la décentralisation ?

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Tether gèle 85 000 dollars en USDT

Le 21 juillet dernier, Tether a annoncé avoir gelé 85 877 dollars en USDT liés à des fonds volés. Selon l’annonce, cette décision a été prise en collaboration avec les forces de l’ordre après qu’un utilisateur a alerté Tether sur X. Ce dernier a déclaré avoir été victime d’une attaque de type phishing et il a demandé aux équipes de Paolo Ardoino de geler les fonds avant qu’ils ne soient déplacés.

Une demande qui a été entendue par Tether qui a rapidement gelé les fonds en question, et ce n’est pas la première fois que cela arrive. En effet, la société a déclaré avoir gelé plus de 2,5 milliards de dollars en USDT liés à des activités illicites et a bloqué plus de 2 090 portefeuilles en coopération avec les autorités mondiales.

Mais cette décision, bien que salvatrice pour les fonds du pauvre utilisateur floué, soulève une fois de plus la question de la centralisation des stablecoins.

Contrairement aux cryptomonnaies véritablement décentralisées et résistantes à la censure comme Bitcoin et Ethereum, où aucune entité unique ne peut bloquer ou inverser les transactions, Tether et d’autres émetteurs de stablecoins peuvent geler l’USDT et leurs cryptos respectives au niveau du smart contract.

Centralisation des stablecoins : une épée à double tranchant

Cette capacité de contrôle centralisé permet aux émetteurs de stablecoins de réagir rapidement aux hacks, aux arnaques et à la pression réglementaire. Dans le cas de Tether, cela s’est traduit par certains des plus grands gels d’actifs de l’histoire de la crypto.

En novembre 2023, Tether a ainsi gelé 225 millions de dollars en USDT provenant d’adresses de portefeuilles liées à un réseau d’arnaques à la romance et de trafic d’êtres humains en Asie du Sud-Est. L’action a été menée en collaboration avec OKX et les forces de l’ordre américaines, y compris le département de la Justice et le service secret.

Cet exemple illustre à merveille les paradoxes actuels du secteur crypto qui se cherche une direction collective. Les structures centralisées prennent de plus en plus de place avec les plateformes type Binance et Coinbase dont le nombre d’utilisateurs explose, ou encore les ETF Bitcoin qui captent une grande partie des flux d’investissement à la recherche de simplicité, de sécurité et de conformité.

Dans le même temps, les exchanges décentralisés attirent toujours certains profils d’utilisateurs attirés par la liberté et la décentralisation, et les solutions de stockage individuel comme Ledger sont toujours populaires. On aime donc la finance décentralisée, mais par contre, en cas de problème, on veut que Tether nous aide à geler les fonds !

La schizophrénie de la crypto s’affiche au grand jour et il se pourrait bien que deux branches distinctes coexistent finalement en parallèle, et chacun devra alors choisir son camp en fonction de ses compétences, de son aversion au risque ou juste du service dont il a besoin. Le meilleur des deux mondes en quelque sorte.

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L’article Guerre contre la fraude et centralisation des stablecoins : Tether gèle 85 000 $ en USDT et relance le débat est apparu en premier sur Journal du Coin.

Un discours insipide (de plus). L’actuel président de la Réserve fédérale (Fed) des États-Unis, Jerome Powell, est passé maître dans l’art de souffler le froid et le chaud, et de ne surtout rien dire de concluant. Toutefois, dans son discours de ce 22 juillet 2025, le banquier central a fait encore mieux (ou pire, plutôt) en ne disant pas un mot sur les sujets brûlants et très attendus sur sa possible démission ou sur les taux directeurs de la Fed (ne serait-ce même un mot plus général sur la politique monétaire de la banque centrale US).

Jerome Powell ne parle ni de lui, ni de la Fed, dans son dernier discours

Pour une raison étrange, certains espéraient encore que Jerome Powell, président de la Réserve fédérale américaine, allaient prononcer un discours intéressant pour les marchés ce mardi 22 juillet 2025 à 14h30 heure française.

Pourtant, comme toujours, ce discours n’a pas donné ses intentions quant à la politique monétaire de la Fed – surtout concernant la très espérée reprise de la baisse des taux directeurs de la banque centrale US –, mais pire, le sujet n’a même pas été évoqué. Aucun mot non plus sur l’inflation ou la santé de l’emploi US, deux statistiques pourtant si chères à la Fed habitude.

Et il en va de même pour sa démission, car Jerome Powell est très fortement incité à prendre la porte par le président Donald Trump. Mais, même pour ne serait-ce que se défendre ou dire qu’il n’a pas l’intention de partir, le banquier central n’a pas pipé mot !

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Peu de chance de baisse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale le 30 juillet prochain

Jerome Powell n’a parlé, dans son discours, que de « la réglementation en matière de fonds propres des grandes banques ». De quoi faire s’arracher les cheveux aux acteurs des marchés financiers, qui attendent tous depuis fin 2024 que le banquier central parle à nouveau de reprendre les baisses des taux de la Fed effectuées entre septembre et décembre de l’an dernier.

Et ces mêmes acteurs ne s’y trompent pas : face à cette insipidité et absence de direction, ils ne voient pas de baisse des taux directeurs pour la réunion du FOMC (Federal Open Market Committee) du 30 juillet 2025. En effet, selon l’outil FedWatch du CME (Chicago Mercantile Exchange), seulement 2,6% espèrent encore une baisse des taux de la Fed dès cette fin juillet.

En revanche, pour la réunion du FOMC du 17 septembre 2025, ce n’est plus la même histoire. En effet, les acteurs de marché interrogés sont majoritaires (58,4%) à penser que Jerome Powell sera poussé à revenir à la raison et à baisser les taux (ou à être poussé pour de bon vers la sortie par le président Trump ?).

Un tel changement, vers une politique monétaire plus accommodante, de la Réserve fédérale serait un facteur haussier pour les actifs « risk-on », comme les actions et les cryptomonnaies. Certains analystes financiers, comme Arthur Hayes, voient même Bitcoin (BTC) atteindre les 250 000 dollars si la baisse des taux de la Fed reprenait.

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L’article Crypto : le discours du président de la Fed, Jerome Powell, n’aborde ni sa démission ni les taux directeurs est apparu en premier sur Journal du Coin.

StablecoinX. Le secteur du stablecoin est en pleine mutation et des acteurs historiques comme Circle (USDC) ou encore Tether (USDT) doivent maintenant faire face à une concurrence accrue. La société Ethena, à l’origine du stablecoin synthétique USDe, vient par exemple de lever 360 millions de dollars pour financer sa nouvelle structure StablecoinX qui vise carrément une introduction en bourse sur le Nasdaq.

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Ethena lance StablecoinX

La société Ethena se présente comme une option décentralisée face à des Circle ou des Tether qui affichent un taux de censure très élevé. Et Ethena souhaite visiblement accélérer son développement, c’est pourquoi elle vient d’annoncer la création d’une nouvelle structure nommée StablecoinX, dans le cadre d’un partenariat de 5 ans renouvelable avec le protocole Ethena :

« StablecoinX Inc. est une nouvelle société d’infrastructure au sein de l’écosystème Ethena qui fournira des services d’infrastructure et de staking pour le protocole Ethena. StablecoinX et Ethena ont conclu un partenariat de 5 ans renouvelable pour soutenir le développement à long terme d’Ethena. »

Porte-parole de StablecoinX – Source : Communiqué de presse

Une introduction en bourse pour ce spécialiste du stablecoin

Dans les faits, cette nouvelle structure StablecoinX sera en charge de la gestion de la trésorerie du protocole Ethena. C’est-à-dire « l’achat et la détention à long terme de jetons ENA bloqués pour améliorer la résistance du protocole aux chocs ».

Une opération rendue possible par une fusion avec la société d’acquisition à vocation spéciale (SPAC) TLGY Acquisition Corp. qui permettra à StablecoinX de s’introduire en bourse sur le Nasdaq, sous le symbole USDE.

Cette opération permettra également de lever 360 millions de dollars auprès d’investisseurs comme Ribbit Capital, Pantera, Dragonfly, Galaxy Digital, Haun Ventures et Polychain afin de construire une réserve d’entreprise crypto adossée au jeton ENA.

Pas une journée ne passe sans une annonce autour du secteur des stablecoins ! Des opérateurs de paiements comme Mastercard ou Western Union aux institutions bancaires comme JPMorgan en passant par les émetteurs de stablecoins qui veulent aussi devenir des banques, c’est tout le secteur qui se met en ordre de marche pour se préparer au futur de la finance mondiale.

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L’article StablecoinX : La nouvelle entreprise d’Ethena vise le Nasdaq et lève 360 millions de dollars est apparu en premier sur Journal du Coin.

Retour à l’étalon-or ? Le 22 juin dernier, le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a promulgué une loi révolutionnaire qui reconnaît l’or et l’argent comme monnaies légales dans l’État. Cette décision, qui entrera en vigueur le 1er mai 2027, pourrait bien redéfinir la manière dont les transactions financières sont effectuées au Texas. Après une réserve en Bitcoin, le Lone Star State fait fort !

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L’or et l’argent : les nouvelles monnaies légales du Texas

La loi, connue sous le nom de House Bill 1056, modifie le code gouvernemental de l’État pour inclure l’or et l’argent comme monnaies légales. Cela signifie que les résidents texans pourront utiliser ces métaux précieux pour des transactions quotidiennes, basées sur la valeur déterminée par le contrôleur au moment de la transaction.

Le gouverneur Abbott a souligné que cette mesure est conforme à une clause de la Constitution américaine qui stipule qu’aucun État ne peut « faire de toute autre chose que des pièces d’or et d’argent une monnaie légale pour le paiement des dettes ». Cependant, la loi n’interdit pas l’utilisation des billets de la Réserve fédérale ou d’autres devises américaines comme monnaies légales au Texas.

Une nouvelle ère pour les transactions aux USA ?

Cette décision marque un tournant majeur dans la politique monétaire du Texas. Bien que les États-Unis aient abandonné l’étalon-or pour les transactions domestiques quotidiennes depuis 1933, le Texas semble prêt à revenir à une forme de monnaie basée sur des actifs tangibles.

Toutefois, la loi ne nécessite pas que les commerçants acceptent l’or ou l’argent pour le paiement des dettes ou pour tout autre usage. Elle offre simplement une alternative aux formes traditionnelles de monnaie.

Cette initiative s’inscrit dans une série de mesures prises par le gouvernement de l’État pour adopter des actifs numériques et physiques comme monnaies légales. Le même jour, le gouverneur Abbott a également approuvé la création d’une réserve stratégique de bitcoins pour l’État.

Alors que certains voient cette loi comme une avancée vers une économie plus diversifiée et résiliente, d’autres se demandent comment elle sera mise en œuvre dans la pratique. Les questions de logistique, de sécurité et de vérification de l’authenticité des pièces d’or et d’argent restent d’ailleurs posées.

Le Texas continue donc de surprendre avec ses initiatives audacieuses en matière de politique monétaire. Après avoir adopté une réserve en bitcoins, l’État se tourne maintenant vers l’or et l’argent, marquant ainsi une nouvelle étape dans sa quête d’indépendance financière. Reste à voir comment ces mesures seront mises en œuvre co,ncrètement dans les années à venir.

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L’article En attendant le Bitcoin, le Texas fait de l’or et de l’argent des monnaies légales est apparu en premier sur Journal du Coin.

Crypto ou pas crypto ? Les rumeurs autour de l’intégration des cryptomonnaies sur le réseau social X circulent depuis qu’Elon Musk a acquis la plateforme et une partie de la communauté crypto espère toujours que le Dogecoin (DOGE) sera au cœur de cette stratégie. Aujourd’hui, un nouveau recrutement vient relancer les débats avec l’arrivée d’un Head of Product avec un profil très crypto-friendly.

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Nikita Bier rejoint X en tant que Head of Product

Lundi 20 octobre, Nikita Bier, un conseiller bien connu de Solana Labs et créateur d’applications, a donc annoncé qu’il rejoignait X en tant que Head of Product, alors que les spéculations sur les plans de X pour évoluer vers une plateforme de paiements se multiplient.

Dans son message sur X, Nikita Bier a déclaré :

« Mesdames et messieurs, j’ai officiellement attaqué mon chemin vers le sommet. Je rejoins X en tant que Head of Product. »

Nikita Bier, nouveau head of product chez X – Source : Compte X

Nikita Bier, qui a fondé TBH, une application de sondage acquise par Facebook en 2017, a également souligné l’importance de X dans la culture internet et le débat mondial. Il a déclaré que X avait joué un rôle déterminant dans sa vie personnelle et professionnelle :

« X est le réseau social le plus important au monde. C’est là que la culture internet prend naissance et où les personnes les plus influentes du monde se réunissent. »

Nikita Bier, nouveau head of product chez X – Source : Compte X

X : Vers une plateforme de paiements crypto ?

Dans son nouveau rôle, il se concentrera sur l’intégration de Grok, le chatbot interne de X développé par xAI, dans la plateforme. Son objectif est d’aider les utilisateurs à mieux comprendre les conversations en temps réel en construisant des « timelines hyper-pertinentes».

Ce recrutement pourrait également signaler une poussée plus profonde vers l’intégration des altcoins, alors qu’Elon Musk cherche à construire son « application universelle ».

Depuis 2023, X a discrètement acquis des licences de transfert d’argent dans plus d’une douzaine d’États américains, dont l’Arizona, la Géorgie et le Michigan. En mai, Elon Musk a annoncé que les utilisateurs de X pourraient bientôt effectuer des paiements en utilisant une monnaie native appelée X Money. En juin, la PDG Linda Yaccarino a suivi avec des plans pour soutenir l’investissement et le trading in-app.

Malgré l’affection de longue date de M. Musk pour le Dogecoin, il n’y a donc pas encore de confirmation qu’il fera bien partie de l’écosystème financier de X. Et la question de savoir quelle sera la crypto principale est toujours aussi brûlante, car on peut imaginer le genre de rallye qui sera déclenché le jour ou X annoncera officiellement la nouvelle. Mais il faudra patienter encore un peu.

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L’article Crypto : Elon Musk recrute un expert de Solana pour X et relance (malgré lui) les rumeurs sur le Dogecoin est apparu en premier sur Journal du Coin.

Stablecoin nord-coréen. Le Groupe d’action financière (GAFI), toujours très prompt à combattre l’utilisation des cryptomonnaies depuis des années, a publié récemment une mise à jour de ses recommandations en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, prétextes bien utiles pour imposer toujours plus de surveillance. Dans ce document, l’organisation supranationale met en garde contre une « utilisation massive des stablecoins par la Corée du Nord », notamment pour financer ses programmes militaires, dont son programme nucléaire, d’après le GAFI.

Le GAFI met en garde contre la Corée du Nord et son exploitation des stablecoins

Dans un récent rapport du Groupe d’action financière, notamment commenté par Cointelegraph, l’institution a mis en garde les autorités du monde entier contre l’utilisation des stablecoins par la Corée du Nord pour financer ses programmes militaires.

Le groupe d’action financière demande aux États de redoubler de vigilance et de mettre en place des mesures pour lutter contre ce phénomène. Il recommande notamment de renforcer la coopération internationale et d’accentuer encore la surveillance des transactions en cryptomonnaie.

En effet, selon le GAFI, la Corée du Nord utilise de plus en plus les stablecoins pour contourner les sanctions économiques imposées par la communauté internationale. Ces cryptomonnaies basées sur des actifs « stables » comme le dollar US permettraient au régime nord-coréen de « transférer des fonds à l’étranger sans être détecté ».

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Certains dénoncent « la passivité » des émetteurs de ces cryptomonnaies stables

Suite à cette mise en garde du GAFI, certains observateurs ont réagi en dénonçant la « passivité » des émetteurs de stablecoins. C’est notamment le cas de ZachXBT, un enquêteur blockchain bien connu, qui a affirmé sur X que l’émetteur du stablecoin USDC, Circle, serait « la principale infrastructure utilisée par les professionnels de l’informatique nord-coréens pour faciliter les paiements ».

Il a affirmé que Circle « ne faisait rien pour détecter ou geler ces activités, tout en se vantant de sa conformité ». ZachXBT semble toutefois avoir supprimé son post X depuis. Peut-être un peu trop virulent et exagéré ?

Cette affaire relance le débat sur la responsabilité des émetteurs de stablecoins dans la lutte contre les activités illicites, qui représentent toutefois une infime partie des transactions cryptos, en très grande majorité légitimes. Faut-il considérer les émetteurs comme de simples intermédiaires techniques ou comme des acteurs à part entière de la régulation financière ? En tout cas, une chose est sûre, cela prouve la centralisation et la possibilité de censure de certains stablecoins.

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L’article Les stablecoins sont « exploités par la Corée du Nord pour ses programmes militaires », selon le GAFI est apparu en premier sur Journal du Coin.

Circle veut sa licence bancaire. La société Circle, émettrice du stablecoin USD Coin (USDC), vient de déposer une demande pour établir une national trust bank – soit une banque nationale de fiducie – aux États-Unis. Si cette demande est approuvée par le Bureau du contrôleur de la monnaie (OCC), cette nouvelle banque – la First National Digital Currency Bank – serait autorisée à fonctionner comme une institution de confiance réglementée au niveau fédéral et elle pourrait donc gérer les réserves de l’USDC tout comme offrir des services de garde d’actifs numériques à ses clients institutionnels.

Circle veut créer une banque pour se conformer au GENIUS Act

Les national trust bank ne peuvent pas accepter de dépôts en espèces ou accorder de prêts, mais elles peuvent offrir des services de garde et opérer au niveau national sous la supervision de l’OCC. Cela leur évite d’avoir à demander des licences d’émetteur de monnaie ou des licences spécifiques pour les cryptomonnaies dans chaque État.

Circle a assuré qu’une licence réglementée au niveau fédéral l’aiderait à répondre aux exigences du GENIUS Act, qui a été adopté par le Sénat américain le 17 juin et qui est actuellement examiné par la Chambre des représentants.

Le cofondateur et PDG de Circle, Jeremy Allaire, a déclaré que l’entreprise prenait des « mesures proactives pour renforcer davantage l’infrastructure USDC » et « s’aligner sur la réglementation émergente des États-Unis pour l’émission et l’exploitation des stablecoins de paiement libellés en dollars ».

Les demandes de création de national trust bank auprès de l’OCC sont soumises à une période de commentaires de 30 jours, et le régulateur décide généralement d’approuver ou de rejeter la demande dans les 120 jours suivant la réception d’une demande complète.

D’autres entreprises crypto veulent aussi obtenir une licence bancaire

Circle n’est d’ailleurs pas la seule entreprise crypto à espérer créer une telle institution sous la supervision de l’OCC. Selon Eleanor Terrett, animatrice du podcast Crypto in America, plusieurs autres sociétés du secteur, dont la branche de monnaies numériques du géant des services financiers Fidelity, ont déjà demandé une licence de ce genre auprès de l’OCC.

L’entreprise de Jeremy Allaire envisage d’ailleurs une charte bancaire depuis au moins 2022 et elle a même été nommé dans un rapport du Wall Street Journal le 21 avril dernier comme l’une des nombreuses entreprises crypto envisageant de demander une licence bancaire.

Pour information, la société Anchorage Trust Company est devenue la première entreprise du genre à recevoir une telle licence 2021, se transformant en Anchorage Digital Bank.

Après son introduction en bourse, l’action Circle a fait une entrée remarquée sur le marché le 5 juin, grimpant de 167 % lors de sa première séance de trading sur le New York Stock Exchange. Avec cette demande de licence bancaire, Circle espère renforcer sa position sur le marché des stablecoins tout en se conformant aux nouvelles réglementations américaines.

L’article Économie : Circle veut devenir une banque pour gérer ses réserves d’USDC est apparu en premier sur Journal du Coin.

Le retour de l’or. Si les cryptomonnaies sont souvent accusées d’être utilisées par les criminels, il semblerait que ces derniers préfèrent en réalité un autre actif. En effet, selon un récent rapport, les criminels britanniques utiliseraient de plus en plus l’or pour blanchir leur argent.

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L’or : la nouvelle arme des criminels britanniques

Selon un récent rapport, les criminels britanniques auraient une nouvelle arme pour dissimuler leurs activités illégales : l’or. En effet, alors que le prix de l’or atteint des sommets, les gangs et autres organisations criminelles se tournent vers ce métal précieux pour blanchir leur argent sale.

Par exemple, un dealer de drogue de l’Essex a été retrouvé avec 32 000 dollars en pièces d’or dans un coffre-fort. De son côté, un gang de Birmingham a converti une partie de ses profits en lingots d’or.

Mais pourquoi l’or ? Selon Gary Carroll, consultant juridique, l’or présente plusieurs avantages pour les criminels. Il permet de réduire de grosses sommes d’argent en petits objets faciles à cacher.

De plus, l’or a tendance à prendre de la valeur, ce qui en fait un investissement intéressant pour ceux qui cherchent à faire fructifier leur butin.

L’or : un outil de blanchiment d’argent de longue date

Bien que le rapport du Daily Mail ne cite que quelques cas récents, il est important de noter que l’or a toujours été un outil privilégié pour le blanchiment d’argent. Sa portabilité, sa valeur et son caractère intraçable en font un moyen idéal pour dissimuler des fonds illicites.

Comme l’a souligné Ari Redbord de TRM Labs, l’or ne laisse pas de traces numériques, contrairement aux bitcoins. Cela le rend particulièrement attrayant pour les criminels qui cherchent à éviter la surveillance des autorités. Car oui, contrairement aux idées reçues, les transactions en bitcoin et en cryptomonnaies sont traçables !

De plus, l’or est utilisé depuis longtemps pour contourner les sanctions internationales et blanchir les profits issus de la corruption ou du trafic de drogue. Par exemple, dans l’affaire Bitfinex de 2016, les hackers ont acheté des lingots d’or pour blanchir les cryptomonnaies volées.

En parallèle, les cryptomonnaies continuent d’être utilisées par les criminels. Ainsi, selon le dernier rapport de Chainalysis, les adresses illicites ont reçu jusqu’à 51,3 milliards de dollars en cryptomonnaies l’année dernière.

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L’article Les criminels préfèrent l’or aux cryptomonnaies pour le blanchiment d’argent est apparu en premier sur Journal du Coin.

Hier, le 18 juin … était encore une journée bien remplie pour notre écosystème crypto. D’un côté, les États-Unis amorcent une régulation des stablecoins avec le GENIUS Act. De l’autre, la politique monétaire américaine s’enflamme sous les assauts de Donald Trump. Pendant ce temps, les acteurs institutionnels renforcent leurs positions en Bitcoin et en XRP, témoignant d’une adoption croissante des crypto-actifs dans les cercles financiers traditionnels. Tour d’horizon d’une actualité riche en signaux contradictoires.

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Le GENIUS Act propulse les stablecoins dans une nouvelle ère

Le Sénat américain a officiellement adopté le GENIUS Act par 68 voix contre 30. Cette législation bipartisane, inédite depuis le Dodd-Frank Act, établit un cadre réglementaire rigoureux pour les stablecoins, exigeant des réserves à 100 % en dollars ou en bons du Trésor. Le texte a reçu le soutien explicite de l’administration Biden et bénéficie d’un consensus politique rare sur le sujet.

Scott Bessent, nouveau secrétaire au Trésor, a salué cette adoption et estimé que le marché des stablecoins pourrait atteindre 3 700 milliards de dollars à l’horizon 2030. Selon lui, la demande de stablecoins entraînera une absorption massive de dettes souveraines américaines, avec un effet positif sur le coût d’emprunt de l’État fédéral.

Trump persiste et signe : attaque frontale contre Powell

Dans une déclaration sans filtre, Donald Trump a qualifié Jerome Powell de « type pas intelligent » et prédit l’absence de baisse des taux directeurs lors de la réunion de la Fed prévue ce mercredi. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Trump milite activement pour une réduction immédiate des taux de 1 %, estimant que l’inflation est désormais sous contrôle.

Les marchés crypto restent sous tension : tant que la Fed ne montre pas de signes d’assouplissement, le Bitcoin peine à dépasser les 70 000 dollars et les flux institutionnels demeurent attentistes.

The Blockchain Group se renforce en Bitcoin

La société cotée The Blockchain Group a annoncé l’achat de 182 BTC supplémentaires, pour un montant avoisinant les 17 millions d’euros.

Avec cette opération, son stock total atteint désormais 1 653 BTC, faisant d’elle l’un des plus gros détenteurs européens d’actifs numériques à des fins de trésorerie.

Le Canada lance le premier ETF XRP spot

Le 18 juin, la société 3iQ a lancé le premier ETF spot adossé à XRP sur la Bourse de Toronto, sous les tickers XRPQ et XRPQ.U. Les parts du fonds seront exemptes de frais de gestion durant les six premiers mois, afin de séduire les investisseurs institutionnels et particuliers.

Ripple Labs, visiblement confiant dans la viabilité juridique de son token, fait partie des premiers soutiens du fonds. Ce lancement renforce la position du Canada comme leader dans l’adoption d’ETF crypto.

Gemini contre la CFTC : la guerre judiciaire continue

Gemini, la plateforme fondée par les frères Winklevoss, accuse la CFTC d’avoir engagé une véritable campagne de harcèlement judiciaire depuis 2017. Le procès cristallise les tensions entre innovation technologique et encadrement réglementaire aux États-Unis, dans un climat où la SEC multiplie également les actions contre les géants du secteur.

Entre régulation innovante, tensions politiques et adoptions concrètes, le 18 juin symbolise l’état actuel du monde crypto : à la croisée des chemins entre institutionnalisation et instabilité politique. Les prochains mois seront décisifs pour savoir si le vent tourne franchement en faveur de l’intégration globale des actifs numériques, ou si l’incertitude continue de brider leur envol.

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L’article « Powell n’est pas un type intelligent » d’après Donald Trump – Top 5 des actus crypto est apparu en premier sur Journal du Coin.

Tokenisation des terres. La République centrafricaine (RCA) a été le premier pays d’Afrique à adopter Bitcoin comme monnaie légale en avril 2022, avec plus ou moins de réussite. Depuis, le pays a également lancé son propre memecoin, le $CAR, en février dernier. Et c’est justement ce dernier qui va servir à la tokenisation de 1 700 hectares de terres dans le pays.

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Le memecoin $CAR au service du pays

Le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, a annoncé une nouvelle étape dans l’adoption de la cryptomonnaie nationale du pays, le $CAR. Ce dernier va en effet être utilisé pour la tokenisation de 1 700 hectares de terres.

Ces terres, situées à l’ouest du village de Bossongo, à environ 45 km de la capitale Bangui, seront accessibles en ligne via la blockchain Solana, à partir de juin. Le président a communiqué l’information sur les réseaux sociaux :

« À partir de juin, les concessions foncières seront accessibles en ligne via le $CAR, directement sur Solana. Une nouvelle ère d’accès et de transparence commence. »

Faustin-Archange Touadéra, président de la République centrafricaine – Source : Compte X

Cette décision s’inscrit dans la stratégie plus large du pays visant à intégrer la cryptomonnaie dans son développement national. Elle fait d’ailleurs suite à des lois adoptées en 2023 sur la tokenisation des ressources naturelles, suggérant que ces terres pourraient être utilisées à des fins minières.

La tokenisation des terres en cours

Le lancement du $CAR en février dernier avait déjà marqué un tournant pour la République centrafricaine et le président Touadéra avait alors présenté le jeton comme une expérience visant à unir les citoyens et à mettre en lumière le pays sur la scène mondiale. Le succès de ce projet est cependant largement discutable.

En effet, malgré un pic initial de capitalisation boursière à 884 millions de dollars, la valeur du $CAR a chuté en raison d’un manque de clarté sur son utilité. Actuellement, le jeton est en hausse de 21 % sur la journée, atteignant 0,05 $, mais reste en baisse de 92,7 % par rapport à son sommet historique.

La tokenisation des terres intervient alors que le projet précédent du pays, le Sango Coin, est en train de se terminer. Lancé en 2022, il visait à devenir la monnaie numérique nationale, mais a rencontré des difficultés et a déclenché de nombreuses controverses. En avril, l’équipe derrière le projet a annoncé qu’il ne continuerait pas sous sa forme actuelle, bien qu’un redémarrage soit envisagé.

Malgré les défis rencontrés avec le Sango Coin, la République centrafricaine semble déterminée à poursuivre son aventure dans la cryptomonnaie. La tokenisation des terres via le $CAR pourrait offrir une nouvelle opportunité pour le pays de tirer parti des technologies blockchain, tout en renforçant son économie et en attirant des investissements étrangers. Enfin une utilité réelle pour ce memecoin ?

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