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Test du Ledger Nano Gen5 : un portefeuille crypto, mais pas que !

By: Magali

Ledger, attrapez les tous ! Il est des jours où l’innovation frappe à notre porte avec la discrétion d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Aujourd’hui, c’est au tour de Ledger, notre fier fleuron français de la sécurité crypto, de secouer le cocotier.

Si vous pensiez que le Nano était cette petite clé USB un peu austère, c’est l’heure de remiser cette image au musée des antiquités numériques. Le nouveau Ledger Nano Gen5 a fait sa mue. Il se rapproche désormais des lignes élégantes et de l’ergonomie de ses grands frères, le Flex et le Stax.

Fini le petit écran minimaliste et les boutons parfois récalcitrants : place à un écran plus grand, tactile, qui offre enfin une expérience utilisateur digne de ce nom.

Mais la véritable révolution n’est pas dans le plastique, elle est dans le vocabulaire, dans le fondement même de ce que doit être cet appareil.

Cet article vous est proposé en partenariat avec Ledger.

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Ledger Nano Gen 5 : quand les mots de passe n’ont qu’à bien se tenir

Historiquement, tout le monde parle de « Wallet » ou portefeuille crypto. Un terme hérité des débuts du Bitcoin où Satoshi Nakamoto lui-même utilisait un fichier nommé wallet.dat. Mais soyons honnêtes : c’est une imposture sémantique !

En effet, un portefeuille fiat contient des billets ; un crypto-wallet ne contient… rien. Seulement les clés privées qui vous donnent accès à vos actifs sur la blockchain. C’est la distinction, simple et critique, que les novices peinent à saisir, menant parfois à des erreurs fatales (comme mal protéger cette fameuse phrase de récupération).

C’est là que le nouveau Ledger fait son coup de maître. Il veut qu’on l’appelle un « Signer« . Un Signataire. Pourquoi ? Parce que sa fonction dépasse largement l’horizon crypto.

Crypto et mot de passe : une solution qui s’appelle Ledger

Grâce à l’intégration de l’application Security Key, le Ledger Nano Gen5 se transforme en un appareil de signature universel. Le principe est calqué sur la blockchain, mais appliqué au quotidien numérique :

  1. Vous générez une clé privée (conservée sur votre Ledger) et une clé publique (transmise au site web).
  2. Pour vous connecter (sur Google, Amazon, LinkedIn, voire Binance), vous signez un message avec votre clé privée.
  3. Le site web vérifie cette signature avec la clé publique et hop, vous êtes connecté !

C’est ce qu’on appelle la technologie des Passkeys (clés d’accès), et elle enterre le concept usé des mots de passe (trop faciles à oublier, réutiliser, ou pirater). Votre Ledger devient ainsi votre carte d’identité numérique sécurisée pour l’ensemble du Web, du Web2 au Web3. C’est une robustesse que même le mot de passe le plus tordu ne peut égaler.

Recovery Key inclu avec le Nano Gen 5

Le prix de ce nouveau joujou ? 179 €. Légèrement plus que le Nano X, certes, mais l’astuce est que la fameuse Recovery Key (la carte de sauvegarde physique sécurisée) est désormais incluse. Or, cette carte est vendue 39 € seule. En réalité donc, le prix est donc comparable à celui de son prédécesseur, pour des fonctionnalités bien supérieures.

Le Ledger Nano Gen5 est un pari, qui ne fait pas que changer de format : il change de paradigme. Il devient l’outil central de votre souveraineté numérique, un véritable « Signer » qui vous permet d’attester de votre identité et de vos transactions avec une sécurité chirurgicale (finie la signature à l’aveugle sur les plateformes DeFi !).

Notez que Ledger en profite pour annoncer d’autres nouveautés : l’intégration de Noah pour acheter des stablecoins directement avec votre monnaie fiat et de nouvelles récompenses (jusqu’à $400 000 en Suit à gagner).

Si tout ceci vous intrigue, l’étape suivante est de le voir en action dans ce tutoriel complet.

Bon visionnage !

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Bitcoin : Les USA ont-ils perdus leurs BTC ?

By: Thomas C

Les États-Unis sont-ils en train de jouer aux Trente-six Mystères de Paris avec le Bitcoin ? C’est la question qui a mis la cryptosphère en ébullition suite à l’enquête de l’analyste L0la L33tz. Cette dernière a dégainé l’arme de la FOIA (Freedom of Information Act) et la réponse est tombée comme un couperet : l’agence chargée de gérer les cryptos confisqués, les US Marshals, n’aurait que 28 988 BTC dans ses coffres numériques. Un petit choc quand on sait que l’Oncle Sam est censé détenir près de 200 000 BTC (issus de saisies emblématiques comme Silk Road ou Bitfinex).

Où sont passés les quelque 170 000 Bitcoins manquants ? La rumeur d’une vente massive, passée sous le tapis, a vite fait le tour du monde.

Les points clés de cet article :

  • L’enquête de L0la L33tz a révélé un écart troublant dans les réserves de Bitcoin des US Marshals, suscitant un choc dans la cryptosphère.

  • Les 200 000 BTC détenus par l’État américain sont éparpillés dans un labyrinthe bureaucratique, révélant une opacité administrative stratégique.

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L’opacité Administrative, un mal nécessaire ?

Comme souvent, le diable se niche dans les détails… et la paperasse. Si les BTC semblent avoir disparu, c’est que l’administration américaine ne jure que par la distinction, ô combien kafkaïenne, entre les fonds saisis (gelés provisoirement, non confisqués) et les fonds confisqués (définitivement acquis par l’État).

Les US Marshals, gardiens du temple, ne comptabilisent que les actifs confisqués. Les autres dorment encore dans les limbes judiciaires, sous la garde d’autres agences comme le FBI ou le DOJ, en attente d’un jugement final. La vérité est donc moins digne d’un polar de John Grisham que d’une pièce de Molière : l’État le plus puissant du monde peine à gérer la transparence absolue de Bitcoin avec ses vieux fichiers Excel.

Les USA, le pays roi du BTC

Grâce aux données on-chain, l’heure est au soulagement. Les 200 000 BTC (une fortune de plus de 25 milliards de dollars) sont toujours là, mais éparpillés dans un véritable labyrinthe bureaucratique. Loin d’être un aveu d’incompétence, cette opacité est aussi, selon certains, un choix stratégique. Pourquoi afficher ses réserves et son calendrier de vente quand on sait que Bitcoin est désormais un actif géopolitique ? Maintenir le flou permet à Washington de ne pas se montrer prévisible face à ses rivaux.

Au final, l’affaire n’est pas un scandale financier, mais une leçon de choses sur la lenteur des institutions face à la technologie. L’État a beau être le plus grand détenteur institutionnel de Bitcoin, il n’a pas encore appris les bonnes manières de la blockchain.

Pour comprendre toute la nuance et les coulisses de cette incroyable histoire, ne manquez pas l’analyse complète de cette affaire dans cette vidéo.

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