Pour le happy few dira-t-on, Ă moins de se lamenter : moins de convives quâau premier repas, dont on cĂ©lĂ©brait il y a deux mois le 10Ăšme anniversaire.
La peur, dĂ©jĂ ? PlutĂŽt le trop plein car de nombreux Ă©vĂ©nements ont eu lieu en ce jeudi saint de la bitcoinie et donc de nombreux bitcoineurs parisiens avaient dĂ©jĂ prĂ©vu une pizza pour le soir et celle-ci Ă©tait donc plutĂŽt destinĂ©e Ă celles et ceux qui souhaitent encore pouvoir concilier les nombreux rendez-vous proposĂ©s avec leurs vies de famille. En outre dâautres Ă©vĂ©nements Ă©taient aussi prĂ©vus en ce jour emblĂ©matique pour ceux qui dĂ©siraient sâemplir autre chose que la panse : une journĂ©e de confĂ©rence au CNAM, par exemple!
On sâest donc retrouvĂ© dans lâarriĂšre salle discrĂšte dâune non moins discrĂšte mais trĂšs sympathique pizzeria de la rue des Dames (adresse propice : un quart de copines, ration jamais atteint!) avec quand mĂȘme, pour que ce soit un vrai Repas du Coin, des convives venus de Bruxelles ou Luxembourg, de Lille et Lyon aussi.
Comme la communautĂ© est inclusive, quelques mangeurs ou mangeuses de salades nâont participĂ© au rite de lapizza quâen esprit !
On a bien sĂ»r Ă©voquĂ© les attaques physiques rĂ©centes contre des figures de la communautĂ©, mais aussi les attaques verbales assez basses observĂ©es de la part du « camp du bien » sur les rĂ©seaux sociaux. Mais entre « piliers » de lâinstitution, et pendant que Bitcoin franchissait un nouvel ATH, on a aussi Ă©voquĂ© lâavenir du Cercle du Coin, les actions entreprises par lâINBI ou les Ă©vĂ©nements Ă venir (Bef, Paradigme).
Le soleil rĂ©gnant, les Ă©changes se sont poursuivis en terrasse (mĂȘme pas peur?) avant une migration vers le Bitcoin Bazar et la Pizza du soir Ă Montmartre.
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Cet article Le 93Ăšme Repas : un Pizza Lunch le 22 mai 2025. est issue du site Le Coin Coin.
Beaucoup de choses autour du patrimoine, de lâadoption bancaire avec des choses assez avancĂ©es chez Arab bank, eu de dĂ©bat sur la technologie et plus sur lâactif et sa place dans lâactualitĂ©.
Dans le meilleure tradition, des convives venus de Belgique, de Suisse, du Luxembourg (et mĂȘme dâAndorre, autre pays francophone trop souvent oubliĂ© !) sâĂ©taient joints aux parisiens et Ă des amis venus de Gironde, dâOccitanie et dâAlsace. Peu de « nouveaux venus » Ă ce repas un peu spĂ©cial, mis Ă part un contingent de la banque la plus crypto-amie de France et la tĂȘte de liste dâune organisation pirate fort connue dans le milieu.
Et puis, lentement, bien aprĂšs les derniĂšres pĂątisseries et les derniers verres de thĂ© (la gĂ©nĂ©rositĂ© de Tahar est inĂ©puisable) les petits groupes sâen allĂšrent dans des bistrot proches pour conclure des affaires ou dans des caves plus lointaines pour cĂ©lĂ©brer Brassens.

Ăšme Repas du Coin Ă Auxerre oĂč lâĂ©vĂ©nement
Toujours aussi inclusive la petite troupe accueillit Alfonce, quatriÚme chien (depuis le molosse qui nous avait rejoints à Lausanne) à participer, avec beaucoup de gentillesse et de sérieux, à notre Repas.
Les conversations sont allĂ©es bon train au sujet de lâĂ©cosystĂšme bitcoin : un vrai dĂ©bat constructif sur Ordinals nous faisant remonter Ă la genĂšse de bitcoin en passant par la bonne vieille discussion sur la taille des blocs, le marchĂ© des fees ou la dĂ©finition du concept du pre-mine, de la problĂ©matique de lister ses transactions « complexes » genre DeFi
Une discussions sur les scams (comment lutter contre ceux-ci et assurer la sĂ©curitĂ© financiĂšre des investisseurs) a pu susciter quelques frictions concernant les alĂ©as dâun projet rĂ©cent de stablecoin.
A midi le lendemain, câest au Stekerlapatte, toujours aussi accueillant que 33 convives ont cĂ©lĂ©brĂ© le 89Ăšme « Repas », le premier Ă se ternir « au-dessus des 100 k » comme lâa fait remarquer Jacques Favier, dans sa traditionnelle exhortation Ă la bonne humeur et au respect, en ajoutant sous des applaudissements nourris « nous avons bien travaillĂ© : le premier repas, il y a dix ans, Bitcoin cotait 250 euros ».
Belges de Bruxelles, Louvain, LiĂšge, Namur ou Bastogne. Un parlementaire, des journalistes (qui ont pris un temps en otage lâimmense savant dont la prĂ©sence nous honorait et qui se trouvait sĂ©questré par eux dans le lâamusant fumoir du lieu), une chroniqueuse ayant dĂ©couvert Bitcoin durant lâĂ©pisode du Covid, quelques convives nouveaux â câest la rĂšgle â dont un qui Ă©crira le lendemain : «CâĂ©tait littĂ©ralement gĂ©nial!!! La bienveillance, la diversitĂ© et lâinspiration Ă©taient au rendez-vous! »

AprÚs les « tours de tables », les conversations ont porté sur :
MalgrĂ© le cri  » ATH !!! » qui retentit soudain, et la joie bruyante que cela a dĂ©clenchĂ© (mĂȘme si « on est lĂ pour la tech! » toujours ) certaines conversations trahissaient cependant une forme dâinquiĂ©tude diffuse : dĂ©classement de la France et de lâEurope, temps perdus divers, utilitĂ© (ou non!) du port dâarme, voire risques de guerre civile, moins rĂ©els que ressentis par certains.
Confortablement installĂ©sÂ
Parmi les sujets abordĂ©s, outre dâassez longs tours de table pour permettre Ă chacun de se prĂ©senter et de prĂ©senter son parcours et sa rencontre avec Bitcoin :

Certains des convives se sont retrouvĂ©s le soir dans le cadre de la confĂ©rence organisĂ©e par Emmanuel Harrault avec la Jeune Chambre de Commerce dans le cadre de lâUniversitĂ© Catholique de lâOuest.
TroisiĂšme repas « normand » aprĂšs ceux de Bayeux en 2022 et de Caen au printemps, au sommet de la Ville Haute de Granville, jadis vraie place forte Ă lâarchitecture militaire typique de la fin de lâAncien RĂ©gime. Ce qui donne une leçon : comme les systĂšmes informatiques de sĂ©curitĂ©, les systĂšmes de dĂ©fense doivent eux-mĂȘmes pouvoir se protĂ©ger.
Parmi les sujets abordés:

En dĂ©but de soirĂ©e ce sont 43 convives venus de loin (Barcelone, Oslo) mais aussi de Luxembourg et Bruxelles, de Toulouse, Bordeaux, Lyon, Lille, Beauvais ou Auxerre, sans compter ceux qui nâavaient eu quâune centaine de pas Ă faire depuis leurs bistrots prĂ©fĂ©rĂ©s qui se sont retrouvĂ©s, malgrĂ© la tenue le mĂȘme jour de la soirĂ©e dâanniversaire de la vieille Maison du Bitcoin de la rue du Caire.
Jacques Favier, en rappelant, notamment pour la quinzaine de convives qui participaient pour la premiĂšre fois Ă cet Ă©vĂ©nement, les rĂšgles anciennes qui le rĂ©gissent, a mis en garde contre lâimportation dans la communautĂ© crypto « de fĂącheux clivages et de lamentables aigreurs » que les passions qui fleurissent en pĂ©riode de guerres ou dâĂ©lections pourraient susciter.
PassĂ© minuit, nombre de convives ont Ă©tĂ© happĂ©s par la nuit du quartier, et les Pisco Sours du Sofâs Bar, toujours QG du Cercle !

AprĂšs le mot dâaccueil par Adrian Sauzade, et de longs tours de table oĂč chacun se prĂ©sente, les conversations ont roulĂ© sur les sujets les plus divers, quelques uns conservant dâailleurs un Ćil sur le cours qui a saluĂ© lâĂ©vĂ©nement par une jolie reprise :



Les conversations ont porté sur des sujets de trois types :



On y est toujours accueilli par une reprĂ©sentation de la Table Ronde dont nul ne pourrait dire si elle est appropriĂ© Ă un repas dĂ©centralisĂ© et par un personnel dâune grande amabilitĂ© !
LâapĂ©ritif, servi au Monbazillac (ce qui semblĂ© plaire!) a Ă©tĂ© librement consommĂ© dans la rue, le climat, fort morose depuis des semaines ayant (contrairement au prix du bitcoin) choisi de favoriser lâĂ©vĂ©nement.
Les conversations, aux 4 tables, ont donc roulĂ© sur les sujets les plus variĂ©s : le prix (mais pas tant que cela) notamment face aux tensions gĂ©opolitiques et les modifications de discours ou dâattitudes que lâon perçoit alors chez certains, les relations avec les banques (vifs Ă©changes entre en entrepreneur et un banquier repenti) lâintĂ©rĂȘt manifeste du monde du vin (reprĂ©sentĂ© en force) pour nos sujets (tokenisation et commerce en crypto), lâeffort de vulgarisation qui reste un chantier pour des annĂ©es encore.
Des sujets un peu douloureux: la difficultĂ© des petites structures proches des nouveaux entrants qui nâont pas envie de devenir des multinationales Ă se conformer aux prochaines rĂ©glementations MICA et qui dĂ©cident de fermer prochainement. Et encore le mal quâa fait Craig Wright dans le dĂ©veloppement de Bitcoin en attaquant personnellement les dĂ©veloppeurs.
LâĂ©tablissement, qui a dĂ©jĂ bien du charme, offre la possibilitĂ© de payer en bitcoin, et en utilisant Ă©ventuellement le lightning network ce quâont fait plusieurs convives.
Câest Adrian Sauzade, nouveau prĂ©sident du
Les regards allaient toutefois souvent vers les tĂ©lĂ©phones (ou les montres connectĂ©es) pour surveiller le rallye du cours de Bitcoin, qui atteignait son ATH dans plusieurs devises. Le fait que cela intervienne avant le halving a donnĂ© lieu Ă dâintĂ©ressantes comparaisons avec les bourgeons qui se dĂ©veloppent avant le printemps. Selon lâami Jean-Luc de Bitcoin.fr « on nâest pas Ă lâabri dâun coup de gel » !
Si donc, fort normalement, le cours de Bitcoin occupait pour une fois une part sensible des conversations (encore que tout le monde soit encore « là pour la tech ») on a aussi abordé de nombreux sujets tant cryptos que politiques. Ainsi les discussions ont abordé les protocoles de communication de maniÚre plus large et comment Bitcoin a boulversé la logique des protocoles informatiques.
Ainsi donc aprĂšs ladite assemblĂ©e, longue et studieuse, se sont installĂ©s pour un Repas du Coin « entre soi » autour des tables du Clair de Lune 40 membres du Cercle et 2 non membres liĂ©s par un affect jugĂ© suffisamment fort pour ĂȘtre admis au mĂ©choui et aux pĂątisseries servies en grande abondance : un barbu anarchiste et pilier du lieu et un autre barbu agrĂ©gĂ© dâhistoire et lecteur de lâAcĂ©phale.
On eut ainsi la joie de voir des membres de la communautĂ© de Paris, mais aussi dâAmiens, de NeuchĂątel, de Luxembourg, de Bordeaux, de Toulouse, de Lille et de Grenoble.
Ceux qui sachent assurent que certaines conversations se sont poursuivies (ou ont sombrĂ©) jusque vers 3 heures du matin au SiĂšge de lâAssociation rue Saint Sauveur !
Comme dâhabitude lâĂ©vĂ©nement avait lieu in and out (ou comme au théùtre, sur deux plateaux), permettant aux compulsifs de fumer ou de tĂ©lĂ©phoner (certaines addictions semblent se concentrer).


Lâoccasion, donc dâĂ©changer assez largement avec de nouvelles tĂȘtes (un tiers des convives participaient pour la premiĂšre fois).

Une grande premiĂšre que ce premier Repas du Coin en terre africaine, à lâinitiative de Lionel, lâadministrateur neuchĂątelois du Cercle. Il est intervenu Ă la suite des
Lionel a donc adressĂ© le discours traditionnel vers 16h et lâambiance a Ă©tĂ© tout de suite au rendez-vous (le cadre et la qualitĂ© du poisson nây Ă©taient pas Ă©trangers). Un musicien traditionnel est venu chanter les louanges des convives absents : Satoshi Nakamoto (difficile Ă prononcer et retenir) et Jacques Favier. Ambiance chaleureuse, Ă©changes passionnants.
Une bonne demi douzaine dâente eux Ă©taient lĂ aux premiers repas, et celui-ci sans ĂȘtre rĂ©servĂ© aux OG accueillait relativement peu de « nouveaux ». Repas Ă©galement trĂšs « parisien » un invitĂ© belge ayant dĂ» dĂ©cliner (pour cause de grĂšve dans son pays) et les bordelais Ă©tant arrivĂ©s en retard (pour cause de grĂšve dans leur zone). Ceux qui venaient de Toulouse, Lille, dâAmiens de Toulouse et de Cergy semblaient nâavoir pas eu trop de mal. Et contrairement Ă ce quâavaient avancĂ© de mĂ©chantes langues, Sofiane, figure emblĂ©matique de la Bitcoinie du second arrondissement, sâĂ©tait levĂ© Ă lâheure.
Autour dâune trĂšs gĂ©nĂ©reuse table servie , les conversations ont roulĂ© sur les sujets les plus variĂ©s, comme dâhabitude, et particuliĂšrement sur lâanimation croissante de la communautĂ© (perspective de bull run ou pas?) dont tĂ©moignait le nombre de meet-up se tenant un peu partout le jour mĂȘme (Lille, Lyon, Angers, Grenoble, Limoges, AIx-en-Provence⊠sans compter lâinauguration le soir mĂȘme de lâInstitut des Crypto-Actifs Ă laquelle de nombreux convives sâĂ©taient inscrits).