Le maire de Cannes, David Lisnard, a pour volonté de faire entrer Cannes et ses habitants dans le Web3. Cet objectif est similaire à celui des professionnels du Web3 : attirer de nouveaux utilisateurs, démocratiser la technologie et avancer vers l’adoption de masse. Le pari est-il réussi ? Si vous cherchez à convaincre les 100 000 prochaines personnes de rejoindre votre dApp, vous devriez vous inspirer de ce qui suit.

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Arc est une blockchain de layer 1 conçue par Circle pour la « stablecoin finance ». Elle entend offrir des frais libellés en USDC, une finalité sous la seconde, des options de confidentialité « opt-in » et une intégration native avec l'écosystème Circle. L'objectif est proposer une couche de règlement taillée pour les paiements, les échanges de stablecoins et les marchés des actifs tokenisés. Découvrez comment Arc veut devenir le socle d'une finance basée sur les stablecoins.

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EN BREF 📉 Coinbase voit sa part de marché se réduire à 5,8 % malgré une hausse des volumes. 🌐 La concurrence internationale, notamment de Binance et MEXC, accentue la pression sur Coinbase. 📊 Binance domine avec près de 40 % du volume total des échanges au comptant. 🔍 Coinbase peine à capitaliser sur l’environnement [...]

EN BREF 🚀 Le Binance Coin (BNB) atteint un record historique de 800 euros, attirant l’attention des investisseurs. 💼 Nano Labs, cotée au Nasdaq, renforce sa trésorerie avec 120 000 BNB, évalués à environ 90 millions d’euros. 📈 Les altcoins tels qu’Ethereum et XRP connaissent également des hausses significatives, signalant une possible altseason. 🔍 Les [...]

L’adoption des cryptomonnaies connaît actuellement une forte accélération dans les sphères institutionnelles et entrepreneuriales. Toutefois, les utilisateurs particuliers restent également au centre de l’équation, selon une récente enquête de la plateforme Kraken. On vous explique tout.

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Sui est une blockchain conçue pour offrir une scalabilité horizontale et une exécution parallèle des transactions. Sa spécificité repose sur une architecture qui rompt avec le modèle traditionnel basé sur les comptes et les soldes. Portée par une équipe d'ingénieurs expérimentés, Sui se positionne comme une blockchain innovante pour le Web3. Découvrez toutes ses particularités et les rôles sa cryptomonnaie SUI.

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Tu ne voleras point. Eli Regalado et sa femme Kaitlyn, deux pasteurs en ligne du Colorado, ont manifestement oublié ce précepte fort de la religion chrétienne et ils ont été inculpés pour avoir orchestré une escroquerie à la crypto d’une ampleur divine ! Selon le procureur du district de Denver, John Walsh, le couple aurait levé plus de 3 millions de dollars auprès d’investisseurs de la communauté religieuse en leur vendant un token bidon, le INDXcoin, qu’ils présentaient comme une bénédiction de Dieu.

Une crypto bénie par le Seigneur ?

D’après l’acte d’accusation, les Regalados ont créé et vendu la crypto INDXcoin via leur plateforme Kingdom Wealth Exchange, entre janvier 2022 et juillet 2023. Ils ont convaincu au moins 300 personnes d’acheter ce token en leur promettant des profits miraculeux, basés sur des révélations divines. « Le Seigneur m’a dit que si vous investissez dans le INDXcoin, vous deviendrez riches », aurait déclaré Eli Regalado à ses fidèles.

Mais en réalité, le INDXcoin n’avait aucune valeur, et les Regalados ont utilisé l’argent des investisseurs pour financer leur train de vie luxueux. Ils auraient dépensé au moins 1,3 million de dollars pour des dépenses personnelles, dont la rénovation de leur maison, qu’ils ont également justifiée par la volonté de Dieu. « Le Seigneur nous a dit de faire des travaux », auraient-ils affirmé.

Une arnaque divine qui choque la communauté chrétienne

L’affaire a provoqué l’indignation de la communauté chrétienne, qui se sent trahie par ces pasteurs véreux :

« Nous affirmons que M. Regalado a profité de la confiance et de la foi de sa propre communauté chrétienne, et qu’il leur a vendu des promesses farfelues de richesse en leur vendant des cryptomonnaies sans valeur »

Tung Chan, le commissaire aux valeurs mobilières du Colorado – Source : Communiqué de presse

Le couple fait face à 40 chefs d’accusation, dont fraude, blanchiment d’argent et violation des lois sur les valeurs mobilières. Ils risquent plusieurs années de prison s’ils sont reconnus coupables. « Ces accusations marquent une étape importante dans notre travail pour tenir les Regalados responsables de leurs crimes présumés et pour rendre justice aux victimes », a finalement déclaré le procureur John Walsh.

Cette affaire pourrait faire sourire s’il n’y avait pas autant de victimes ! Elle nous rappelle cependant celle de ce pasteur qui avait décidé de tokeniser son église pour mieux la vendre à ses fidèles. Lui aussi est passé des bancs de l’église à celui des accusés, et même si on espère que la justice des Hommes sera sévère avec ces escrocs en soutane, gageons que le Seigneur saura leur pardonner.

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Popularisation de Bitcoin & Co. Selon une étude récente, l’adoption du secteur de Bitcoin (BTC) et des cryptomonnaies en 2025 est principalement stimulée par l’intelligence artificielle (IA) et les paiements. Ces deux domaines sont en effet perçus comme les principaux moteurs de l’adoption des crypto-actifs selon des utilisateurs interrogés aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Les possesseurs de Bitcoin et cryptos commencent à les utiliser pour « du concret »

Reown, spécialiste de l’expérience utilisateur (UX) pour les développeurs de dApps (d’applications décentralisées) sur réseaux blockchains, a publié son « State of Onchain Payments 2025 » sur X, ce mercredi 23 juillet.

Ce rapport comporte notamment une enquête réalisée en partenariat avec YouGov pour étudier l’adoption des cryptomonnaies cette année. Premier constat, un utilisateur de cryptomonnaies sur trois (34%) de cette enquête a déjà effectué au moins un paiement on-chain cette année.

Une observation qui fait dire aux équipes de Reown que les utilisateurs des réseaux blockchains « se servent enfin de leurs cryptomonnaies pour des choses concrètes, et pas seulement pour le trading ».

L’IA et les paiements : moteurs de l’adoption crypto

Selon l’enquête de Reown toujours, l’un des « cas d’utilisation les plus marquants » serait les règlements de professionnels à professionnels (B2B). En 2025, les « paiements programmables aux fournisseurs, aux freelances et aux sous-traitants » ont été significatifs.

En effet, avec la désintermédiation et l’avantage technologique des transactions blockchains, « ce qui prenait auparavant plusieurs jours ne prend désormais que quelques secondes, et coûte moins cher », comme le dit très bien Reown. D’ailleurs, 27% des participants considèrent que les paiements seront « l’utilisation on-chain dominante » dans les trois à cinq prochaines années. Et selon la CEO de Reown, Jess Houlgrave, citée par Cointelegraph, ces règlements on-chain et l’intelligence artificielle (IA) seraient donc le duo gagnant pour l’adoption crypto cette année.

« L’IA et les paiements résolvent différents aspects du même problème : rendre la crypto utile, fiable et intuitive. (…) Ils sont distincts mais complémentaires. Les paiements apportent une demande du monde réel. L’IA améliore l’expérience utilisateur et la productivité des développeurs. (…) »

Jess Houlgrave, PDG de Reown

Cette adoption de Bitcoin et des cryptomonnaies par les règlements on-chain et via les améliorations IA est de plus aidée par l’arrivée de règlementations claires pour le secteur des actifs numériques. Car, que ce soit aux États-Unis ou bien encore au Japon, les politiques favorables aux cryptos se multiplient, facilitant d’autant leur usage.

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Tokenisation institutionnelle. La semaine dernière, le président Donald Trump a signé la loi GENIUS Act, qui reconnaît officiellement les stablecoins aux États-Unis. Cette avancée réglementaire a ouvert la voie à une nouvelle ère pour les actifs numériques et les géants de Wall Street ne perdent pas de temps pour capitaliser sur cette opportunité. Goldman Sachs et Bank of New York Mellon (BNY Mellon) viennent ainsi d’annoncer une initiative majeure : la tokenisation des fonds monétaires, une industrie pesant 7 100 milliards de dollars. Rien que ça.

Une nouvelle ère pour les fonds monétaires…

Goldman Sachs et BNY Mellon sont donc en train de développer une plateforme permettant aux investisseurs institutionnels d’acheter des fonds monétaires tokenisés. Ces fonds, dont la propriété sera enregistrée sur la blockchain de Goldman Sachs, offrent une nouvelle manière d’investir dans cette classe d’actifs :

« Nous avons créé la possibilité pour nos clients d’investir dans des classes d’actions de fonds monétaires tokenisées à travers plusieurs sociétés de fonds. »

Laide Majiyagbe, responsable mondiale de la liquidité, du financement et des garanties chez BNY Mellon – Source : Communiqué de presse

Parmi les premiers clients de cette nouvelle offre, on retrouve tout d’abord des poids lourds de la finance comme BlackRock, Fidelity Investments et Federated Hermes, mais aussi les divisions de gestion d’actifs maison de Goldman Sachs et BNY Mellon.

… avec la tokenisation de plus de 7 000 milliards de dollars du marché !

Ces fonds monétaires tokenisés se distinguent des stablecoins par leur capacité à générer des rendements pour les investisseurs. Cela en fait donc une option attrayante pour les fonds spéculatifs, les fonds de pension et les grandes entreprises cherchant à optimiser la gestion de leur trésorerie.

L’annonce de Goldman Sachs et BNY Mellon intervient seulement quelques jours après la signature de la loi GENIUS Act par le président Trump. Cette loi, qui régule les stablecoins aux États-Unis, est une étape cruciale pour l’adoption des actifs numériques et les professionnels se sont réjouis de la nouvelle.

En outre, la tokenisation de ces fonds permettra des transactions en temps réel, sans les frictions habituellement associées aux marchés traditionnels, ce qui pourrait transformer ces fonds monétaires en instruments financiers encore plus polyvalents, utilisables comme garantie pour diverses opérations financières.

Les stablecoins, les fonds tokenisés et les ETF Bitcoin sont définitivement les trois produits financiers stars de l’écosystème en 2025 et les promesses du candidat Trump semblent trouver un écho dans les nouvelles lois votées récemment aux États-Unis. Tous les voyants sont au vert pour la fusion entre la finance traditionnelle et le Web3, et Goldman Sachs et BNY Mellon sont bien évidemment aux avant-postes.

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Un nouveau stablecoin à l’horizon ? La plateforme de paris prédictifs Polymarket a le vent en poupe depuis les dernières élections présidentielles américaines et ses paris sur le résultat des élections ont attiré des milliers d’utilisateurs. Polymarket revient aujourd’hui dans l’actualité avec ce projet non confirmé de stablecoin maison relayé par la presse spécialisée américaine.

Polymarket sur le point de lancer son stablecoin ?

La plateforme de paris prédictifs Polymarket est en pleine réflexion quant à la possibilité de lancer son propre stablecoin. Selon un article publié par les équipes de Coindesk, la plateforme star des marchés prédictifs envisagerait deux options. La première consisterait à lancer son propre stablecoin, tandis que la seconde impliquerait un accord de partage des revenus avec Circle, l’émetteur de l’USDC.

En effet, Polymarket utilise actuellement l’USDC pour ses transactions, mais en lançant son propre stablecoin, la plateforme pourrait potentiellement générer des revenus supplémentaires grâce aux réserves de stablecoins détenues par ses utilisateurs.

En lançant son propre stablecoin, Polymarket pourrait ainsi tirer parti des intérêts générés par les réserves de stablecoins qui sont généralement investies dans des actifs à faible risque, comme des bons du Trésor américain, qui génèrent évidemment leurs propres intérêts.

Des revenus supplémentaires en ligne de mire dans un marché en pleine croissance

À titre d’exemple, Circle, l’émetteur de l’USDC, a généré plus de 700 millions de dollars de revenus grâce aux intérêts sur les réserves de l’USDC au premier trimestre de 2024, sans faire grand-chose. Et son concurrent Tether a également le même genre de stratégie d’ailleurs.

De son côté, Polymarket a enregistré une activité record lors des dernières élections présidentielles américaines, avec plus de 8 milliards de dollars de mises sur divers marchés prédictifs. Ainsi, en lançant son propre stablecoin, la plateforme pourrait potentiellement capter une partie de ces revenus.

Le marché de ces cryptos, dites stables, a connu une croissance exponentielle au cours des dernières années qui s’explique par la popularité croissante de ces crypto dans la DeFi, mais aussi sur les plateformes de trading. Ces derniers permettent aux utilisateurs de profiter de la volatilité des cryptomonnaies tout en limitant leur exposition aux risques de marché.

Selon les données de CoinGecko, la capitalisation totale des stablecoins a dépassé les 200 milliards de dollars en 2024 et de nombreuses entreprises envisagent de lancer le leur. Western Union, Mastercard, Ethena, JPMorgan Chase, Citigroup, autant d’exemple de ces géants de la finance qui veulent une part du gâteau de ce secteur en pleine expansion.

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Fin de partie. Le secteur des cryptomonnaies a connu une période très compliquée sous l’administration de Joe Biden. En effet, les instances de régulation ont mené une véritable guerre réglementaire à l’encontre des acteurs de cet écosystème. Une situation qui a notamment concerné la plateforme Kraken, avec un fondateur Jesse Powell visiblement dans le collimateur du FBI. Mais, selon les dernières informations disponibles, cette enquête serait désormais classée sans suite. Explications.

Le FBI abandonne son enquête sur Jesse Powell

Le fondateur de la plateforme Kraken, Jesse Powell, est connu pour ses prises de position en faveur des cryptomonnaies. Et cela lui a valu de se retrouver dans le viseur de la justice US à plusieurs reprises.

Comme par exemple en 2023, lorsque le FBI a mené une perquisition à son domicile. Une opération menée dans le cadre d’une enquête portant sur des accusations de piratage et de cyberharcèlement à l’encontre de Verge Center for the Arts, une organisation à but non lucratif qu’il a cofondée en 2008.

Une procédure qui n’était pas directement liée à ses activités dans le secteur. Toutefois, le contexte était clairement à la chasse aux acteurs de ce secteur, avec un Jesse Powell bien décidé à ne pas se laisser faire. Car il avait à l’époque déposé une plainte civile contre les membres du conseil d’administration de Verge.

Mais, selon un récent rapport de Fortune, le FBI aurait finalement décidé de mettre fin à cette enquête. Et les biens saisis au domicile de Jesse Powell lui auraient été restitués.

Kraken face à la SEC

Cette affaire n’est pas la seule à avoir occupé Jesse Powell. En effet, la plateforme Kraken a également fait l’objet d’une plainte déposée par la SEC des États-Unis. Cela au sujet d’une activité jugée non enregistrée.

Une procédure que le fondateur de Kraken a tenté de faire annuler, en affirmant que la SEC « n’a pas réussi à alléguer une violation de la loi sur les valeurs mobilières. » Mais également en pointant du doigt le fait que cette instance de régulation « ne peut pas réglementer les transactions sur les marchés secondaires. »

Une affaire finalement abandonnée par la SEC en mars dernier, suite à la nomination de Mark Uyeda comme président par intérim. Ce dernier visiblement bien décidé à changer la politique de guerre réglementaire menée par Gary Gensler.

Le fondateur de Kraken, Jesse Powell, vient donc de remporter une nouvelle victoire contre la justice US. Une procédure qui n’était toutefois pas directement liée à ses activités dans le secteur des cryptomonnaies. Mais, dans le contexte actuel, toute bonne nouvelle est bonne à prendre !

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Le roi du burger détrôné par XRP ? La cryptomonnaie XRP de Ripple continue de surprendre par sa hausse fulgurante. Après avoir atteint un nouvel ATH (plus haut prix historique) à 3,65 dollars le 18 juillet 2025, le XRP vient de franchir une nouvelle étape en dépassant la valorisation boursière de McDonald’s, le géant mondial de la restauration rapide.

XRP dépasse McDonald’s et d’autres titans de l’économie mondiale

Avec une valorisation qui a, à nouveau, dépassé les 207 milliards de dollars ce 22 juillet, les XRP et le réseau blockchain de Ripple se classent désormais au-dessus de plusieurs grandes entreprises internationales.

En effet, selon les données du site CompaniesMarketCap, outre McDonald’s (qui est actuellement valorisé à environ 205 milliards de dollars), XRP surpasse également des sociétés comme le gestionnaire d’actifs Blackstone (203 milliards de dollars), ou du géant allemand Siemens (200 milliards), Caterpillar (201 milliards). Et la crypto de Ripple est à une encablure (1 milliard) de la compagnie pétrolière Shell.

Au moment d’écrire ces lignes, le XRP est ainsi à la 80^e place des actifs les plus valorisés au monde. Cette performance place également la cryptomonnaie de Ripple à la 3^e place des cryptomonnaies les plus valorisées, derrière Bitcoin (BTC) et Ethereum (ETH).

Ripple surfe sur la vague de hausse générale des cryptos initiée par Bitcoin

La récente hausse du prix de XRP reflète une tendance plus large dans le secteur des crypto-actifs. En effet, depuis que Bitcoin a marqué un nouveau sommet de prix à 123 000 dollars, plusieurs altcoins comme Ethereum, et XRP donc, on gagné des dizaines de pourcents sur leurs cours respectifs.

Le dépassement de McDonald’s par XRP n’est pas seulement un fait marquant pour Ripple. Il symbolise un changement de paradigme où, plus seulement Bitcoin, mais d’autres cryptomonnaies, ne sont plus considérées comme des investissements marginaux, mais comme des acteurs majeurs de l’économie mondiale.

Car le marché des cryptomonnaies a le vent en poupe, avec notamment Bitcoin qui se bat avec Amazon pour la 5^e place des actifs les plus valorisés au monde, et Ethereum qui rivalise en valorisation avec des multinationales comme Exxon Mobil ou Mastercard, vers la 25^e place de ce même classement. Le secteur des crypto-actifs n’a pas fini de faire parler de lui.

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Centralisation vs décentralisation. Dans le secteur des cryptomonnaies, les stablecoins sont devenus des outils incontournables, mais ces derniers sont émis par des entités centralisées qui disposent de nombreux droits sur lesdits jetons. Tether a ainsi récemment gelé 85 000 dollars en USDT et cela a relancé le débat sur la centralisation des stablecoins. Lutter contre la fraude et la criminalité, oui, mais quid de la décentralisation ?

Tether gèle 85 000 dollars en USDT

Le 21 juillet dernier, Tether a annoncé avoir gelé 85 877 dollars en USDT liés à des fonds volés. Selon l’annonce, cette décision a été prise en collaboration avec les forces de l’ordre après qu’un utilisateur a alerté Tether sur X. Ce dernier a déclaré avoir été victime d’une attaque de type phishing et il a demandé aux équipes de Paolo Ardoino de geler les fonds avant qu’ils ne soient déplacés.

Une demande qui a été entendue par Tether qui a rapidement gelé les fonds en question, et ce n’est pas la première fois que cela arrive. En effet, la société a déclaré avoir gelé plus de 2,5 milliards de dollars en USDT liés à des activités illicites et a bloqué plus de 2 090 portefeuilles en coopération avec les autorités mondiales.

Mais cette décision, bien que salvatrice pour les fonds du pauvre utilisateur floué, soulève une fois de plus la question de la centralisation des stablecoins.

Contrairement aux cryptomonnaies véritablement décentralisées et résistantes à la censure comme Bitcoin et Ethereum, où aucune entité unique ne peut bloquer ou inverser les transactions, Tether et d’autres émetteurs de stablecoins peuvent geler l’USDT et leurs cryptos respectives au niveau du smart contract.

Centralisation des stablecoins : une épée à double tranchant

Cette capacité de contrôle centralisé permet aux émetteurs de stablecoins de réagir rapidement aux hacks, aux arnaques et à la pression réglementaire. Dans le cas de Tether, cela s’est traduit par certains des plus grands gels d’actifs de l’histoire de la crypto.

En novembre 2023, Tether a ainsi gelé 225 millions de dollars en USDT provenant d’adresses de portefeuilles liées à un réseau d’arnaques à la romance et de trafic d’êtres humains en Asie du Sud-Est. L’action a été menée en collaboration avec OKX et les forces de l’ordre américaines, y compris le département de la Justice et le service secret.

Cet exemple illustre à merveille les paradoxes actuels du secteur crypto qui se cherche une direction collective. Les structures centralisées prennent de plus en plus de place avec les plateformes type Binance et Coinbase dont le nombre d’utilisateurs explose, ou encore les ETF Bitcoin qui captent une grande partie des flux d’investissement à la recherche de simplicité, de sécurité et de conformité.

Dans le même temps, les exchanges décentralisés attirent toujours certains profils d’utilisateurs attirés par la liberté et la décentralisation, et les solutions de stockage individuel comme Ledger sont toujours populaires. On aime donc la finance décentralisée, mais par contre, en cas de problème, on veut que Tether nous aide à geler les fonds !

La schizophrénie de la crypto s’affiche au grand jour et il se pourrait bien que deux branches distinctes coexistent finalement en parallèle, et chacun devra alors choisir son camp en fonction de ses compétences, de son aversion au risque ou juste du service dont il a besoin. Le meilleur des deux mondes en quelque sorte.

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StablecoinX. Le secteur du stablecoin est en pleine mutation et des acteurs historiques comme Circle (USDC) ou encore Tether (USDT) doivent maintenant faire face à une concurrence accrue. La société Ethena, à l’origine du stablecoin synthétique USDe, vient par exemple de lever 360 millions de dollars pour financer sa nouvelle structure StablecoinX qui vise carrément une introduction en bourse sur le Nasdaq.

Ethena lance StablecoinX

La société Ethena se présente comme une option décentralisée face à des Circle ou des Tether qui affichent un taux de censure très élevé. Et Ethena souhaite visiblement accélérer son développement, c’est pourquoi elle vient d’annoncer la création d’une nouvelle structure nommée StablecoinX, dans le cadre d’un partenariat de 5 ans renouvelable avec le protocole Ethena :

« StablecoinX Inc. est une nouvelle société d’infrastructure au sein de l’écosystème Ethena qui fournira des services d’infrastructure et de staking pour le protocole Ethena. StablecoinX et Ethena ont conclu un partenariat de 5 ans renouvelable pour soutenir le développement à long terme d’Ethena. »

Porte-parole de StablecoinX – Source : Communiqué de presse

Une introduction en bourse pour ce spécialiste du stablecoin

Dans les faits, cette nouvelle structure StablecoinX sera en charge de la gestion de la trésorerie du protocole Ethena. C’est-à-dire « l’achat et la détention à long terme de jetons ENA bloqués pour améliorer la résistance du protocole aux chocs ».

Une opération rendue possible par une fusion avec la société d’acquisition à vocation spéciale (SPAC) TLGY Acquisition Corp. qui permettra à StablecoinX de s’introduire en bourse sur le Nasdaq, sous le symbole USDE.

Cette opération permettra également de lever 360 millions de dollars auprès d’investisseurs comme Ribbit Capital, Pantera, Dragonfly, Galaxy Digital, Haun Ventures et Polychain afin de construire une réserve d’entreprise crypto adossée au jeton ENA.

Pas une journée ne passe sans une annonce autour du secteur des stablecoins ! Des opérateurs de paiements comme Mastercard ou Western Union aux institutions bancaires comme JPMorgan en passant par les émetteurs de stablecoins qui veulent aussi devenir des banques, c’est tout le secteur qui se met en ordre de marche pour se préparer au futur de la finance mondiale.

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EN BREF 📈 Les institutions financières pourraient injecter jusqu’à 1 000 milliards d’euros dans le Bitcoin, augmentant sa valeur de manière significative. BlackRock et Strategy détiennent déjà 6,6 % de l’offre totale de Bitcoin, influençant fortement le marché. Les rendements impressionnants du Bitcoin attirent même les fonds les plus conservateurs, modifiant leurs stratégies d’investissement. 🌍 [...]

EN BREF 🌏 La Thaïlande ambitionne de devenir un centre mondial des actifs numériques en allégeant les taxes sur les gains en capital. 📈 Une exemption fiscale sur les gains cryptographiques est en vigueur de janvier 2025 à décembre 2029 pour encourager l’investissement. 🔍 Le Vietnam a adopté une législation régulant les cryptomonnaies, prenant effet [...]

Pirateries 3.0. Les pirates informatiques nord-coréens sont bien connus dans l’écosystème crypto et ces derniers sont responsables de nombreux hacks d’envergures, même s’ils ne rechignent pas à de petits larcins. Les autorités américaines combattent leurs activités sur tous les fronts et le FBI vient de porter plainte contre quatre ressortissants de Corée du Nord accusés d’avoir dérobé 915 000$ en crypto.

Le FBI dépose plainte contre 4 ressortissants nord-coréens

Lundi 29 septembre, le FBI a annoncé avoir déposé plainte contre quatre ressortissants nord-coréens pour fraude électronique et blanchiment d’argent. Selon cette plainte, les quatre individus auraient infiltré des entreprises blockchain basées aux États-Unis et en Serbie en se faisant passer pour des développeurs à distance.

Ainsi, après avoir gagné la confiance de leurs employeurs, ils ont dérobé 175 000$ et 740 000$ lors de deux incidents distincts en 2022. Par la suite, ils ont blanchi les fonds via des mixeurs et des exchanges en utilisant de faux documents d’identification.

De son côté, le FBI a déclaré que ces individus faisaient partie d’une opération plus vaste visant à financer le régime nord-coréen par le biais de vols de cryptomonnaies. En effet, les procureurs ont affirmé que les accusés, à savoir Kim Kwang Jin, Kang Tae Bok, Jong Pong Ju et Chang Nam Il, ont utilisé des identités volées pour dissimuler leur nationalité nord-coréenne.

Une fois embauchés, ils ont utilisé leur accès privilégié pour voler des fonds importants.

Le DOJ saisit 7,74 millions de dollars en crypto

En parallèle, le Département de la Justice (DOJ) a annoncé avoir saisi 7,74 millions de dollars en crypto. Ces fonds auraient été gagnés par des travailleurs informatiques nord-coréens se faisant passer pour des sous-traitants blockchain à distance.

Ces derniers utilisaient également de fausses identités pour obtenir des emplois dans plus de 100 entreprises américaines. Ils ont ainsi réussi à détourner des millions de dollars vers Pyongyang, tout en accédant à des données militaires sensibles.

Le DOJ a déclaré que ces travailleurs informatiques nord-coréens utilisaient des « fermes d’ordinateurs portables » pour faire croire qu’ils travaillaient depuis les États-Unis. Ces structures leur permettaient de modifier des contrats intelligents et de siphonner des fonds cryptos à distance.

Cette affaire fait partie de l’initiative DPRK RevGen du DOJ, lancée en 2024 pour cibler les flux de revenus illicites de la Corée du Nord et les facilitateurs basés aux États-Unis. Mais les hackers nord-coréens ne semblent pas prêts de s’arrêter et ils ciblent maintenant des chercheurs d’emploi dans le Web3.

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Crypto ou pas crypto ? Les rumeurs autour de l’intégration des cryptomonnaies sur le réseau social X circulent depuis qu’Elon Musk a acquis la plateforme et une partie de la communauté crypto espère toujours que le Dogecoin (DOGE) sera au cœur de cette stratégie. Aujourd’hui, un nouveau recrutement vient relancer les débats avec l’arrivée d’un Head of Product avec un profil très crypto-friendly.

Nikita Bier rejoint X en tant que Head of Product

Lundi 20 octobre, Nikita Bier, un conseiller bien connu de Solana Labs et créateur d’applications, a donc annoncé qu’il rejoignait X en tant que Head of Product, alors que les spéculations sur les plans de X pour évoluer vers une plateforme de paiements se multiplient.

Dans son message sur X, Nikita Bier a déclaré :

« Mesdames et messieurs, j’ai officiellement attaqué mon chemin vers le sommet. Je rejoins X en tant que Head of Product. »

Nikita Bier, nouveau head of product chez X – Source : Compte X

Nikita Bier, qui a fondé TBH, une application de sondage acquise par Facebook en 2017, a également souligné l’importance de X dans la culture internet et le débat mondial. Il a déclaré que X avait joué un rôle déterminant dans sa vie personnelle et professionnelle :

« X est le réseau social le plus important au monde. C’est là que la culture internet prend naissance et où les personnes les plus influentes du monde se réunissent. »

Nikita Bier, nouveau head of product chez X – Source : Compte X

X : Vers une plateforme de paiements crypto ?

Dans son nouveau rôle, il se concentrera sur l’intégration de Grok, le chatbot interne de X développé par xAI, dans la plateforme. Son objectif est d’aider les utilisateurs à mieux comprendre les conversations en temps réel en construisant des « timelines hyper-pertinentes».

Ce recrutement pourrait également signaler une poussée plus profonde vers l’intégration des altcoins, alors qu’Elon Musk cherche à construire son « application universelle ».

Depuis 2023, X a discrètement acquis des licences de transfert d’argent dans plus d’une douzaine d’États américains, dont l’Arizona, la Géorgie et le Michigan. En mai, Elon Musk a annoncé que les utilisateurs de X pourraient bientôt effectuer des paiements en utilisant une monnaie native appelée X Money. En juin, la PDG Linda Yaccarino a suivi avec des plans pour soutenir l’investissement et le trading in-app.

Malgré l’affection de longue date de M. Musk pour le Dogecoin, il n’y a donc pas encore de confirmation qu’il fera bien partie de l’écosystème financier de X. Et la question de savoir quelle sera la crypto principale est toujours aussi brûlante, car on peut imaginer le genre de rallye qui sera déclenché le jour ou X annoncera officiellement la nouvelle. Mais il faudra patienter encore un peu.

L’article Crypto : Elon Musk recrute un expert de Solana pour X et relance (malgré lui) les rumeurs sur le Dogecoin est apparu en premier sur Journal du Coin.

Stablecoin nord-coréen. Le Groupe d’action financière (GAFI), toujours très prompt à combattre l’utilisation des cryptomonnaies depuis des années, a publié récemment une mise à jour de ses recommandations en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, prétextes bien utiles pour imposer toujours plus de surveillance. Dans ce document, l’organisation supranationale met en garde contre une « utilisation massive des stablecoins par la Corée du Nord », notamment pour financer ses programmes militaires, dont son programme nucléaire, d’après le GAFI.

Le GAFI met en garde contre la Corée du Nord et son exploitation des stablecoins

Dans un récent rapport du Groupe d’action financière, notamment commenté par Cointelegraph, l’institution a mis en garde les autorités du monde entier contre l’utilisation des stablecoins par la Corée du Nord pour financer ses programmes militaires.

Le groupe d’action financière demande aux États de redoubler de vigilance et de mettre en place des mesures pour lutter contre ce phénomène. Il recommande notamment de renforcer la coopération internationale et d’accentuer encore la surveillance des transactions en cryptomonnaie.

En effet, selon le GAFI, la Corée du Nord utilise de plus en plus les stablecoins pour contourner les sanctions économiques imposées par la communauté internationale. Ces cryptomonnaies basées sur des actifs « stables » comme le dollar US permettraient au régime nord-coréen de « transférer des fonds à l’étranger sans être détecté ».

Certains dénoncent « la passivité » des émetteurs de ces cryptomonnaies stables

Suite à cette mise en garde du GAFI, certains observateurs ont réagi en dénonçant la « passivité » des émetteurs de stablecoins. C’est notamment le cas de ZachXBT, un enquêteur blockchain bien connu, qui a affirmé sur X que l’émetteur du stablecoin USDC, Circle, serait « la principale infrastructure utilisée par les professionnels de l’informatique nord-coréens pour faciliter les paiements ».

Il a affirmé que Circle « ne faisait rien pour détecter ou geler ces activités, tout en se vantant de sa conformité ». ZachXBT semble toutefois avoir supprimé son post X depuis. Peut-être un peu trop virulent et exagéré ?

Cette affaire relance le débat sur la responsabilité des émetteurs de stablecoins dans la lutte contre les activités illicites, qui représentent toutefois une infime partie des transactions cryptos, en très grande majorité légitimes. Faut-il considérer les émetteurs comme de simples intermédiaires techniques ou comme des acteurs à part entière de la régulation financière ? En tout cas, une chose est sûre, cela prouve la centralisation et la possibilité de censure de certains stablecoins.

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