La nouvelle donne de la SEC. Depuis le changement de patron au sein de la Securities and Exchange Commission (SEC), sa politique est devenue infiniment plus favorable à Bitcoin et aux cryptomonnaies. En effet, Paul Atkins a rapidement mis en place une nouvelle approche réglementaire destinée à accompagner la jeune classe d’actifs, plutôt que de tenter de l’asphyxier comme son prédécesseur anti-crypto Gary Gensler. Une dynamique qui vient de donner lieu à un discours important, dont le but était de définir les rares cas de figure sous lesquels la SEC compte intervenir dans le domaine des cryptomonnaies.

Paul Atkins précise sa « nouvelle approche réglementaire » pro-innovation

Paul Atkins, le nouveau patron de la Securities and Exchange Commission, semble bien décidé à continuer le changement radicalement de politique au sujet des cryptomonnaies. Une volonté réaffirmée encore tout récemment, à l’occasion d’un discours dont le but était de préciser les objectifs de cette nouvelle approche réglementaire.

Lors de la Ninth Annual Fintech Conference de la Fed régionale de Philadelphie, le président de la SEC à souhaiter faire un point le plus clair possible sur les cryptomonnaies considérées comme des valeurs mobilières (securities). Ce qui constitue déjà en soi un sacré contraste avec son prédécesseur Gary Gensler, que Paul Atkins semble tacler au passage sur X. Regardez l’extrait qu’il choisit de son discours :

« Dans une société libre, les règles qui régissent la vie économique devraient être connues, raisonnées et dûment circonscrites. Lorsque nous étirions les lois sur les valeurs mobilières au-delà de leur portée appropriée, lorsque nous traitions chaque innovation comme présumée suspecte, nous nous égarions de ce principe fondamental. [À l’inverse,] lorsque nous reconnaissons les limites de notre autorité, lorsque nous admettons que les contrats d’investissement peuvent prendre fin et que les réseaux [blockchains] peuvent se tenir sur leurs propres mérites, nous l’honorons. »

Paul Atkins, président de Securities and Exchange Commission des États-Unis

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Quels tokens sont des valeurs mobilières du point de vue de la SEC ?

La question est donc : quels cryptos/tokens doivent être considérés comme des securities ? C’est-à-dire, comme des actifs numériques dont la promesse de valeur future dépend des efforts de gestion d’une tierce partie.

Pour Paul Atkins, c’est déjà une définition qui NE concerne PAS les cryptomonnaies « liées à un réseau blockchain fonctionnel et décentralisé ». Comme par exemple le BTC pour Bitcoin, l’ETH pour Ethereum, le SOL pour Solana, etc. Dans le même temps, Paul Atkins exclut également les jetons de collection numérique que sont les NFT (les tokens non fongibles) et autres outils numériques. C’est-à-dire les actifs numériques qui fournissent une fonction pratique, comme un billet, une adhésion ou un badge.

Dans les faits, la majorité des cryptomonnaies en circulation ne tombent pas sous la juridiction de la SEC (l’exact inverse de ce que prétendait la précédente présidence). Toutefois, Paul Atkins précise que les valeurs mobilières tokenisées – c’est-à-dire les représentations de valeurs mobilières déjà réglementées par la SEC (comme des actions d’entreprises) qui se négocient on-chain  – resteront sous la juridiction du régulateur US.

Le nouveau patron de la SEC souhaite  recentrer son action sur les valeurs mobilières, et dans ce cadre, les cryptomonnaies semblent donc très peu concernées, sauf dans des cas d’évidence comme pour les actions tokenisés, qui sont simplement des securities numérisées sur blockchains (tokenisation RWA). Paul Atkins déclare que « si la formation de capital doit continuer à être supervisée par la SEC, nous ne devrions pas freiner l’innovation et le choix des investisseurs ».

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Les mains faibles rendent riches les baleines. Les whales, ou baleines, sont des investisseurs qui possèdent d’importants fonds en cryptomonnaie. Ces derniers sont souvent à l’origine de tendance sur le marché. Ainsi, lorsqu’ils accumulent un actif, cela peut être signe d’une hausse à venir. En tout cas, c’est exactement ce qu’il se passe actuellement pour Ethereum (ETH). Alors que le cours de l’ether peinent énormément à repartir à la hausse depuis plusieurs semaines, les baleines profitent de l’occasion pour accumuler des millions de dollars d’ETH des ventes panique des petits investisseurs.

Les baleines accumulent les ETH à des prix soldés grâce aux krills

Dans la plupart des marchés financiers, plutôt de regarder seulement les cours qui font parfois des montagnes russes, il vaut mieux observer les baleines, ces très gros traders qui vont souvent à contre-courant de la masse de petits investisseurs (les krills), et qui savent souvent anticiper les mouvements à long terme.

Et si on observe ces baleines dans le secteur des cryptomonnaies, comme dans une récente analyse de Decrypt, on constate que ces très riches investisseurs ont massivement acheté Ethereum ces derniers jours.

Seulement trois de ces entités ont ainsi récemment acheté pour un total combiné de plus de 102 800 ethers et wrapped ETH, représentant une somme globale de plus de 360 000 millions de dollars au cours actuelle de cette cryptomonnaie.

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Ces gros traders flairent-ils la reprise du bull run pour Ethereum ?

Pour Rachel Lin, la CEO de SynFutures citée par Decrypt, ces acquisitions massives peuvent être liées à des investisseurs institutionnels ou à des trésoreries d’entreprises (Digital Asset Treasuries, ou DAT) qui profitent de la baisse des prix pour accumuler les ETH vendus par les mains faibles.

« La taille et la rapidité (…) suggèrent des participants institutionnels ou des acheteurs de trésorerie plutôt que des particuliers. (…) L’accumulation peut se poursuivre si les risques macroéconomiques ne remontent pas en flèche. »

Rachel Lin, la CEO de SynFutures

L’incertitude macroéconomique reste donc un facteur limitant pour les prix pour l’instant, mais les très gros investisseurs semblent manifestement confiants dans l’avenir à moyen/long pour l’ETH. D’autant qu’une nouvelle mise à jour, le hard fork Fusaka, devrait être déployé sur le réseau principal d’Ethereum le 3 décembre 2025.

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Une guerre du Bitcoin ? C’est en tout cas ce que l’on pourrait penser à la lecture d’une récente accusation portée par le Centre national chinois de réponse d’urgence aux virus informatiques (CVERC) qui affirme que les États-Unis auraient « volé » une énorme quantité de bitcoins à un pool de minage chinois en 2020. Ces bitcoins appartenaient à un certain Chen Zhi, un homme d’affaires chinois accusé par la justice américaine d’avoir orchestré une vaste escroquerie et d’avoir utilisé ces fonds pour financer ses activités criminelles.

Les faits : une saisie record de 127 000 BTC par les États-Unis

Le 14 octobre 2025, le Department of Justice (DoJ) des États-Unis avait annoncé avoir saisi 127 272 bitcoins, soit plus de 13 milliards de dollars, dans le cadre d’une enquête sur un réseau criminel opérant en Asie du Sud-Est.

Selon le DoJ, ces bitcoins provenaient d’un pool de minage appelé LuBian, contrôlé par un certain Chen Zhi du Prince Group : une organisation criminelle transnationale au Cambodge, qui aurait mené de vastes arnaques de type pig-butchering (ou « arnaque à la romance »), consistant à séduire des victimes en ligne avant de les inciter à investir dans des plateformes de trading frauduleuses.

Chen Zhi aurait ainsi escroqué des milliers de personnes à travers le monde, notamment aux États-Unis, au Canada, en Australie et en Europe. Il aurait ensuite utilisé les fonds pour financer des activités illégales, comme le trafic de drogue, la traite d’êtres humains ou encore le blanchiment d’argent. Le DoJ a donc décidé de saisir ses bitcoins, considérés comme des produits du crime.

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La version chinoise : un « vol » de Bitcoin commis par des pirates US

Mais pour la Chine, cette saisie est qualifiée de « vol ». Dans un rapport publié le 9 novembre 2025, le Centre national chinois de réponse d’urgence aux virus informatiques, une agence nationale de cybersécurité, conteste la version du DoJ et accuse les États-Unis d’avoir « piraté » le pool de minage LuBian en décembre 2020 pour s’emparer des plus de 127 000 bitcoins.

Selon le CVERC, l’analyse des transactions blockchains montre que les 25 adresses de BTC saisis figurant dans l’acte d’accusation du ministère américain de la Justice correspondraient aux adresses finales où ont été conservés les bitcoins volés lors de l’attaque de 2020 contre le pool de minage LuBian.

Cette affaire montre une fois de plus l’importance stratégique grandissante de Bitcoin, et plus généralement des cryptomonnaies, sur la scène internationale. Ce qui est étonnant en revanche (pas vraiment en fait) c’est que la Chine se préoccupe autant de Bitcoin alors, qu’en façade, elle critique sans arrêt le précieux crypto-actif et ses semblables. Hypocrisie nécessaire quand on veut imposer au Peuple une monnaie numérique de banque centrale (MNBC), tout en se souciant officieusement très fortement de ne pas perdre des bitcoins face aux États-Unis.

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L’article Bitcoin : la Chine accuse les États-Unis d’avoir volé 13 milliards de dollars en BTC est apparu en premier sur Journal du Coin.

Sortie d’hibernation. Le réseau Bitcoin (BTC) a vu le jour le 3 janvier 2009, lorsque le « genesis block » de cette blockchain a été lancé par Satoshi Nakamoto. Depuis, de nombreux BTC minés au cours des premiers mois du réseau sont restés immobiles. Ces adresses sont surnommées les baleines de l’ère Satoshi, car elles ont été créées à l’époque où le créateur de la première cryptomonnaie était encore actif. Récemment, l’une de ces baleines s’est réveillée après 14 ans de sommeil.

Une baleine Bitcoin de l’ère Satoshi réveille 4 000 BTC endormis depuis 2011

Les baleines de l’ère Satoshi sont donc des adresses qui ont accumulé des centaines, voire des milliers, de bitcoins lors des premiers mois d’existence du réseau blockchains. Leurs mouvements suscitent toujours un vif intérêt au sein de la cryptosphère quand ces BTC sont figés depuis avant que Satoshi Nakamoto ne disparaisse des radars, vers avril 2011.

Et ce 23 octobre 2025, le bot Whale Alert, qui détecte et signale les grosses transactions on-chain sur X, a justement révélé un tel mouvement. En effet, une adresse qui a accumulé 4 000 bitcoins entre avril et juin 2009 via le minage (qui était récompensé de 50 BTC par bloc à l’époque) a réalisé sa première transaction depuis juin 2011.

Si en 2011, ces bitcoins valaient dans les 68 000 dollars environ, aujourd’hui, ces mêmes bitcoins valent désormais dans les 445 millions de dollars au cours actuel du BTC (légèrement au-dessus des 111 000 dollars l’unité).

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Un début de prise de profit après un HODL légendaire ?

Selon d’autres analystes on-chain, ce HODL (conservation à long terme) ne serait pas tout à fait aussi long que cela pour cette baleine. En effet, Emmett Gallic explique sur X que notre crypto-mineur très précoce du réseau Bitcoin aurait déjà vidé complètement une autre adresse de 4 000 BTC elle aussi, avec la particularité de vendre (ou en tout cas de sortir) 150 BTC par 150 BTC.

Et effectivement, sur l’adresse qui a bougé hier, ce sont encore une fois 150 BTC qui ont été retirés, y laissant 3 850 BTC pour l’heure. Est-ce que notre baleine s’est simplement pris un petit bénéfice supplémentaire de près de 17 millions de dollars ?

Les réveils de baleine ne manquent pas en tout cas en cette année 2025, marquée par de nouveaux ATH (plus hauts historiques) de Bitcoin, manifestement très stimulants pour les colosses endormis. C’est surtout en juillet dernier qu’une de ces baleines antiques a défrayé la chronique, en vendant 80 000 BTC via Galaxy Digital, et cela après 14 ans de sommeil également.

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L’article Bitcoin : une baleine de l’ère Satoshi réveille 4 000 BTC après 14 ans de sommeil est apparu en premier sur Journal du Coin.

Les mineurs moins stressés par les cours ? Bien qu’en très forte hausse sur le long terme, les cours de Bitcoin (BTC) sont soumis à une importante volatilité sur des échelles de temps plus petites. Une volatilité qui n’arrange pas les crypto-mineurs dans leur bilan comptable. Comme le souligne une récente analyse de JPMorgan, les mineurs de BTC investissent massivement dans l’IA (l’intelligence artificielle) pour se diversifier et avoir des rentrées plus stables. Et les investisseurs dans ses crypto-entreprises semblent également apprécier cette seconde activité.

Les mineurs de Bitcoin diversifient leurs revenus avec l’IA

En parallèle de leurs activités de minage de Bitcoin, de nombreuses compagnies crypto-minières cotées en bourse ont diversifié leurs activités dans l’intelligence artificielle (IA). Et cette diversification semble avoir porté ses fruits.

En effet, selon une récente analyse de JPMorgan, les entreprises de crypto-minage ont vu leur capitalisation boursière augmenter depuis le mois de juillet (voir le graphique ci-dessous). Et ce, malgré un cours de Bitcoin qui, lui, est resté dans une fourchette relativement stable de 110 000 à 120 000 dollars (avec quelques pics et creux de courte durée).

Selon JPMorgan, ce serait donc leur diversification dans l’IA qui aurait permis aux mineurs de voir le cours de l’action augmenter. Les investisseurs semblent en effet intéressés par cette activité qui complète et rentabilise les centres de données des crypto-mineurs.

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Une activité de minage de plus en plus difficile

De surcroît, cette diversification intervient dans un contexte de pression croissante sur la rentabilité des mineurs. En effet, le dernier halving d’avril 2024 a déjà réduit de moitié les récompenses de bloc, qui sont passés de 6,25 BTC à 3,125 BTC.

Cela a considérablement augmenté le coût moyen de minage d’un bitcoin, estimé actuellement à environ 92 000 dollars selon les analystes de JPMorgan. Et ces derniers projettent que ce coût pourrait même atteindre les 180 000 dollars par BTC après le prochain halving, en 2028.

Face à ces défis, les mineurs allouent donc de plus en plus de ressources à l’IA, offrant « des revenus plus stables et à marge plus élevée », selon la banque.

Surtout que, pour ajouter à la difficulté, la concurrence est rude entre crypto-mineurs, et le hashrate a explosé des records sur le réseau BTC. Si cela renforce la sécurité de Bitcoin, cela implique pour les mineurs d’investir constamment dans la mise à jour de leur matériel informatique et de leurs infrastructures électriques.

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L’article Bitcoin : les mineurs « se tournent vers l’IA et se détachent du prix du BTC » (JPMorgan) est apparu en premier sur Journal du Coin.

Gold Wars. Dans la cryptosphère, il y a des antagonistes emblématiques. Et, dans le domaine, Peter Schiff s’impose comme un opposant aveugle à Bitcoin. Ce maximaliste de l’or ne rate jamais une occasion de prédire la mort prochaine du BTC. Une position hautement pessimiste qu’il vient de réaffirmer dans le cadre de l’annonce de son propre token adossé à l’or ! L’occasion pour le fondateur de Binance, Changpeng « CZ » Zhao, de lui rappeler que son projet repose sur un modèle « trust me bro » infiniment plus discutable que Bitcoin.

Peter Schiff annonce sa propre crypto qui tokenise de l’or

Le retour en force de l’or, qui enchaîne les records de prix ces derniers mois, a remis en lumière cette valeur refuge historique. Mais beaucoup voient ici l’occasion d’un rapprochement entre le métal précieux et la cryptosphère, via la tokenisation RWA (des actifs du monde réel) sur blockchains.

Un certain nombre de projets d’or numérisé sur blockchains, sous forme de stablecoins adossés à des lingots du métal doré, ont d’ailleurs déjà vu le jour depuis plusieurs années. Comme par exemple le XAUT de la société Tether, ou encore le PAXG de Paxos. C’est dans ce contexte que Peter Schiff, pourtant éternel critique de Bitcoin, est venu annoncer qu’il allait exploiter les technologies de la précieuse cryptomonnaie à son propre compte, en lançant son stablecoin d’or tokenisé, comme le rapporte CounterParty TV sur X :

« Peter Schiff révèle qu’il lance sa propre plateforme d’or tokenisé et sa néobanque :
« Je développe une plateforme permettant d’utiliser l’or comme moyen d’échange, de payer ou d’être payé en or. Je vais également fournir une carte de débit permettant de vendre de l’or pour régler des transactions. » »

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Changpeng « CZ » Zhao dénonce un modèle « trust me bro » et préfère Bitcoin

L’intervention de l’anti-Bitcoin Peter Schiff n’a pas manqué de faire réagir sur X le fondateur de la crypto-bourse Binance, Changpeng Zhao. Car ce dernier n’est pas du genre à laisser passer ce type d’attaque sans rendre les coups. D’autant plus lorsqu’il s’agit de mettre en évidence les limites du projet de son adversaire.

En effet, CZ reproche au futur token de Peter Schiff de reposer sur un modèle de pure confiance dans un intermédiaire. Car cela revient à une promesse dépendante d’une garde tierce de l’or en garantie, dont il faut accepter de croire qu’elle sera tenue.

« (…) La tokenisation de l’or n’est PAS de l’or « on-chain » (sur blockchain).
C’est tokenisé la confiance que vous donnez à un tiers pour qu’il vous rende de l’or à une date ultérieure, même après un changement de direction, peut-être des décennies plus tard, même pendant une guerre, etc.
C’est un token « fais-moi confiance, frérot«  (« trust me bro »). (…) »

Changpeng Zhao

Or, Bitcoin n’a pas besoin de tiers de confiance : en cas de détention directe, les BTC sont sous votre entier contrôle. Personne ne pourra les geler ou refuser de vous les remettre en cas de faillite ou de crises majeures. Loin d’une opposition stérile, les positions raisonnées sur les deux ors, le physique et le numérique, considèrent que ces deux valeurs refuges que sont l’or et Bitcoin sont complémentaires et bonnes à prendre face aux monnaies fiduciaires des États (dollar, euro…) qui sont inéluctablement vouées à se déprécier via l’inflation.

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L’article Bitcoin ou Or ? La guerre est déclarée entre CZ et Peter Schiff est apparu en premier sur Journal du Coin.

Des sanctions contre un stablecoin. Alors que l’Union européenne (UE) vient d’ajouter un 19^ème paquet de sanctions contre la Fédération de Russie, ce dernier en date a la particularité de s’attaquer au succès du stablecoin du rouble A7A5. La Commission de Bruxelles veut empêcher Moscou d’utiliser les actifs numériques pour contourner ses sanctions financières.

L’Union européenne veut couper la Russie des cryptomonnaies

Ce jeudi 23 octobre 2025, un 19^ème paquet de l’Union européenne est venu se rajouter aux 26 000 sanctions (à la louche) imposées par les pays occidentaux contre la Russie. Mais ce dernier à la particularité de s’attarder sur le cas des cryptomonnaies, dont l’universalité et la résistance à la censure permettent de passer les frontières sans permission, et donc en ignorant les sanctions.

L’UE vise ainsi à restreindre l’accès de la Russie aux cryptomonnaies. Selon le Conseil européen, la Russie utiliserait de plus en plus les actifs numériques pour « échapper aux sanctions économiques » imposées depuis le début du conflit en Ukraine.

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Le stablecoin du rouble A7A5 sous le coup des sanctions de l’UE

Parmi les mesures phares de cet énième paquet de sanctions destinées à faire s’écrouler l’économie russe, l’interdiction du stablecoin A7A5, indexé au rouble et présent sur les blockchains Ethereum (ETH) et Tron (TRX). Car cet actif numérique serait utilisé pour « financer des activités liées à la guerre ».

Les développeurs, A7 LLC, et le principal fournisseur de ce stablecoin, Old Vector LLC basé au Kirghizistan, sont également dans le viseur des technocrates de Bruxelles, avec notamment le gel de leurs avoirs qui auraient été laissés à la portée de l’UE.

« Les activités récentes ont mis en évidence l’utilisation croissante des cryptomonnaies par la Russie pour contourner les sanctions. Dans ce contexte, le stablecoin A7A5, créé avec le soutien de l’État russe, est apparu comme un outil de premier plan pour financer les activités soutenant la guerre (…). Les transactions impliquant ce stablecoin ont également été interdites dans toute l’UE. »

Extrait du communiqué sur le 19^e paquet de sanctions de l’UE contre la Russie

Interdiction formelle donc d’effectuer des transactions avec ce stablecoin A7A5 pour les résidents de l’Union européenne. Avec ce 19ème paquet de sanctions, l’UE espère freiner l’utilisation croissante des cryptomonnaies par la Russie, notamment pour contourner ses restrictions économiques. Pourtant, il y a quelques jours à peine, le ministère des Finances et la Banque centrale russes viennent d’annoncer la légalisation prochaine des cryptos pour le commerce extérieur. À croire que beaucoup d’autres pays, en dehors de l’UE, souhaitent faire des échanges basés sur les actifs numériques avec la Russie.

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Encore plus de cryptos. La bien connue néobanque Revolut vient de faire un grand pas de plus dans le secteur de Bitcoin (BTC) et des cryptomonnaies en obtenant une licence MiCA (Markets in Crypto-Assets) auprès de la Commission des valeurs mobilières de Chypre (CySEC). Cette autorisation permet à Revolut de proposer des services cryptos réglementés dans les 30 pays de l’Espace économique européen (EEE), marquant ainsi une étape clé dans son expansion.

Crypto 2.0 : la nouvelle plateforme de Revolut

Ce 23 octobre 2025, plusieurs médias rapportent que Revolut a donc obtenu le sésame de la licence MiCA auprès des régulateurs financiers de la Securities and Exchange Commission de Chypre. Cette licence ouvre à la néobanque les portes à 30 pays de l’EEE (qui regroupe les 27 membres de l’UE + l’Islande, la Norvège et le Liechtenstein).

Avec cette nouvelle licence en poche, Revolut va pouvoir lancer en toute sérénité sa plateforme de nouvelle génération, appelée « Crypto 2.0 ». Cette plateforme offrira l’accès à plus de 280 crypto-actifs, du staking « sans frais », et une conversion stablecoin-dollar « sans spread ».

« Cette autorisation nous permet de proposer des produits crypto révolutionnaires avec une transparence et une confiance accrues pour notre base de clients en pleine croissance, tout en réitérant notre engagement envers les cryptomonnaies en tant que classe d’actifs. »

Costas Michael, CEO de Revolut Digital Assets Europe

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Une offre crypto renforcée pour les particuliers et les institutionnels

Revolut ne se contente pas de séduire les particuliers. La fintech britannique, qui compte des dizaines de millions de clients dans le monde, a également confirmé l’expansion de son expertise crypto pour les clients institutionnels.

Après avoir lancé Revolut X, une plateforme dédiée aux crypto-traders expérimentés, l’entreprise continue d’élargir son offre avec des produits adaptés aux besoins des professionnels.

Il faut dire qu’il n’y pas de temps à perdre, car la concurrence s’annonce rude avec des rivaux comme Coinbase, Kraken et Robinhood, qui veulent compléter leur plateforme cryptos avec des services bancaires.

Avec cette licence MiCA et le lancement imminent de Crypto 2.0, Revolut veut donc se positionner comme un acteur incontournable du secteur de Bitcoin, notamment en Europe. Avec une gamme de services adaptés aussi bien aux particuliers qu’aux institutionnels. Alors que la régulation des cryptomonnaies avance de plus en plus rapidement à l’échelle mondiale, l’approche proactive de Revolut pourrait bien lui donner une longueur d’avance sur la concurrence.

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… contrairement aux monnaies fiat. Elon Musk, le patron de Tesla et SpaceX et accessoirement l’homme le plus riche du monde, a tout récemment reparlé de Bitcoin (BTC), et en de très bons termes. En effet, le milliardaire a qualifié le roi des cryptos de bouclier contre l’inflation des monnaies fiduciaires (fiat) comme le dollar et l’euro. Selon lui, le modèle économique basé sur l’énergie de Bitcoin le rend infaillible face à la dévaluation monétaire. Un phénomène qui pourrait s’accentuer avec la course mondiale au financement de l’intelligence artificielle (IA).

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Bitcoin : une monnaie basée sur l’énergie et à l’épreuve de l’inflation selon Elon Musk

C’est dans le cadre d’une réponse à un message initial du compte X de zerohedge, ce 14 octobre 2025, qu’Elon Musk a de nouveau vanté les qualités de notre cher Bitcoin par rapport aux devises fiduciaires des États.

Le message initial de zerohedge portait sur les besoins exponentiellement croissant de l’intelligence artificielle en électricité. Il déclarait ainsi que : « L’argent n’est pas le problème : l’IA est la nouvelle course mondiale à l’armement, et les dépenses d’investissement seront finalement financées par les gouvernements (américain et chinois). Si vous voulez savoir pourquoi l’or, l’argent-métal et Bitcoin sont en forte hausse, c’est à cause de la « dévaluation » destinée à financer la course à l’armement dans le domaine de l’IA. Mais vous ne pouvez pas imprimer l’énergie [comme des billets de banque]. »

Ce à quoi Elon Musk a répondu en insistant plus particulièrement sur Bitcoin :

« Vrai.
C’est pourquoi Bitcoin est basé sur l’énergie : vous pouvez émettre de la fausse monnaie fiduciaire, et tous les gouvernements de l’Histoire l’ont fait, mais il est impossible de falsifier l’énergie. »

Elon Musk

Le BTC ne peut pas être imprimé comme une vulgaire monnaie fiduciaire

Elon Musk a donc salué d’une part le modèle basé sur la Preuve de travail (PoW), qui nécessite de la puissance de calcul (hashrate), et donc de l’énergie, pour le minage de nouveaux BTC. Une valeur par l’énergie très similaire aux besoins de l’intelligence artificielle.

D’autre part, Bitcoin est présenté comme une protection contre l’inflation (c’est-à-dire contre la dépréciation du pouvoir d’achat) des devises fiduciaires émises par les États et les banques centrales. L’offre fixe et limitée de Bitcoin, à 21 millions d’unités, est une grande qualité face à des monnaies fiat pouvant être imprimées à volonté via la planche à billets.

Si Elon Musk semble pleinement conscient des nombreux avantages de Bitcoin sur les monnaies de confiance (du latin fiducia) des États, il ne semble pas encore prêt à respecter sa parole. En effet, le milliardaire avait promis en juin 2021 que, pour permettre à nouveau les paiements en BTC des véhicules Tesla, il faudrait « 50 % d’énergie propre utilisée par les mineurs de Bitcoin ». Or, cette proportion d’énergies vertes pour le minage de la précieuse cryptomonnaie est désormais de l’ordre de 55 %.

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L’article Bitcoin : Elon Musk vante le BTC comme une monnaie basée sur l’énergie et résistante à l’inflation est apparu en premier sur Journal du Coin.

Les deux ors, le physique et le numérique, ne font qu’un. Depuis plusieurs mois, l’or a entamé une hausse marquée, surtout face au dollar américain. Ainsi, ce mardi 14 octobre 2025, l’once d’or (environ 31,1 g du métal précieux) a encore atteint un nouvel ATH (plus haut historique), cette fois à 4 179 dollars. De son côté, Bitcoin (BTC) a également enchainé les ATH ces derniers mois, avec encore un nouveau plus haut à 126 000 dollars le 6 octobre. Si bien que la corrélation entre ces deux actifs atteint, elle aussi, des niveaux records.

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La corrélation entre Bitcoin et l’or est plus forte que jamais

La hausse conjointe des deux valeurs refuges, la millénaire métallique et la jeune numérique, n’est bien sûr pas passée inaperçue au sein des observateurs des marchés financiers. Cette corrélation croissante entre Bitcoin et l’or est d’ailleurs de plus en plus commentée.

Selon les données partagées sur X par Ki Young Ju, le CEO de CryptoQuant, la corrélation entre le BTC et le gold a atteint un niveau record de 0,85. Pour rappel, une corrélation de 1 signifie que les deux actifs évoluent de manière parfaitement synchronisée, tandis qu’une corrélation de -1 indique une évolution totalement opposée.

« L’or continue d’atteindre de nouveaux ATH.
La corrélation BTC-or est élevée ; le scénario de l’or numérique est toujours vivant.
La demande pour la protection contre l’inflation n’est pas encore morte. »

Ki Young Ju, co-fondateur et CEO de CryptoQuant

Le BTC va-t-il encore suivre l’once d’or dans une explosion haussière ?

De plus en plus d’investisseurs semblent effectivement considérer Bitcoin comme une alternative numérique au bon vieil or physique, notamment dans un contexte économique incertain marqué par l’inflation et les tensions géopolitiques.

Selon Andrei Grachev de DWF Labs, cité par Cointelegraph, cette corrélation montre comment les investisseurs institutionnels perçoivent Bitcoin : « [l’or] était autrefois activement utilisé comme monnaie avant de devenir principalement une réserve de valeur. Bitcoin semble suivre une trajectoire similaire, ce qui explique pourquoi ses fluctuations de prix reflètent de plus en plus la dynamique de l’or ».

En tout cas, une chose est sûre, Bitcoin est de plus en plus considéré comme un actif de réserve à conserver sur le long terme, exactement comme l’or. Restera à voir si l’actif numérique réussira à continuer à suivre le métal précieux dans sa forte poussée haussière.

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L’article Bitcoin suit l’or à la hausse : la corrélation BTC/gold atteint de nouveaux sommets est apparu en premier sur Journal du Coin.

Chainlink continue de séduire les institutions. Depuis son lancement, Chainlink et son réseau d’oracles décentralisés n’ont cessé de multiplier les partenariats. Ainsi, le protocole s’est associé avec de nombreuses entreprises du secteur de la finance dite traditionnelle, comme le réseau SWIFT encore récemment. L’objectif étant de proposer les données de ces entreprises on-chain via ses oracles. Cette fois, c’est au tour de S&P Global de rejoindre l’écosystème Chainlink.

S&P Global se base sur le réseau LINK pour passer ses notations de stablecoins on-chain

En décembre 2023, S&P Global a lancé ses « évaluations de la stabilité des stablecoins » (ou SSAs pour « Stablecoin Stability Assessments »). Et aujourd’hui, comme le rapportent plusieurs médias, la compagnie derrière les indices S&P 500 and Dow Jones Industrial Average va pouvoir passer ses évaluations SSAs on-chain grâce à l’écosystème d’oracles de Chainlink.

Dans un premier temps, les données seront disponibles sur Base, la Layer-2 (L2)  d’Ethereum (ETH) proposée par la crypto-bourse Coinbase, avant d’être déployées sur d’autres blockchains en fonction de la demande.

« Le lancement de SSAs on-chain via Chainlink souligne notre engagement à aller à la rencontre de nos clients là où ils se trouvent. (…) En rendant nos SSAs disponibles on-chain via l’infrastructure d’Oracle éprouvée de Chainlink, nous permettons aux participants du marché d’accéder sans problème à nos évaluations en utilisant leur infrastructure DeFi existante, améliorant ainsi la transparence et la prise de décision éclairée dans l’ensemble du paysage DeFi. »

Chuck Mounts, directeur général de S&P Global chargé de la DeFi

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Chainlink : le pont entre la DeFi et la TradFi

Avec ce nouveau partenariat, Chainlink continue de s’imposer comme le pont entre la DeFi, la finance décentralisée, et la TradFi, la finance traditionnelle.

L’accès on-chain à ces données du SSAs va notamment permettre aux protocoles de la DeFi de prendre des décisions éclairées quant aux stablecoins qu’ils supportent. En effet, les scores de S&P Global permettent d’évaluer la capacité d’un stablecoin à maintenir sa parité avec la monnaie fiat qu’il représente.

« Je suis très heureux que le S&P Global Ratings utilise Chainlink pour mettre on-chain pour la première fois ses évaluations de stabilité des stablecoins, permettant ainsi aux plus grandes institutions mondiales d’adopter les stablecoins à grande échelle. (…) En rendant ses SSA disponibles on-chain, Chainlink permet à S&P d’étendre directement son influence à l’économie des actifs numériques. (…) »

Sergey Nazarov, co-fondateur de Chainlink

On le voit encore ici avec le S&P Global, le succès de Chainlink et de ses oracles est grandissant auprès des institutions financières traditionnelles. Il ne manquerait plus qu’un ETF au comptant de Chainlink soit coté en bourse aux États-Unis pour que son token LINK parte à nouveau en direction de ses anciens sommets.

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L’article Chainlink s’associe à S&P Global pour apporter les notations de stablecoins on-chain est apparu en premier sur Journal du Coin.

Un trésor en ethers. La société BitMine Immersion Technologies a décidé de se spécialiser dans l’accumulation de cryptomonnaies à long terme. Elle mine ainsi du Bitcoin (BTC) et achète régulièrement de l’Ethereum (ETH) pour le mettre en staking. Et pour ce qui est d’Ethereum, BitMine s’est même donné le défi d’acquérir 5 % de l’offre totale en ETH. Elle vient de franchir une nouvelle étape vers cet objectif.

BitMine Immersion possède désormais plus de 3 millions d’ETH

La société BitMine Immersion Technologies avait initialement commencé ses activités de minage sur Bitcoin en 2022, mais c’est plus récemment concentré sur Ethereum. Car BitMine a fait le choix de conserver ses cryptomonnaies comme un investissement à long terme.

Ce lundi 13 octobre 2025, la crypto-société a publié sur X un communiqué de presse qu’elle détient désormais un peu plus de 3,03 millions d’ethers. Soit environ 2,5 % de l’offre totale des ETH actuellement en circulation. Ils ont été acquis à 4 154 dollars l’unité, ce qui correspond – par coïncidence – au cours actuel (très fluctuant) de l’ETH, soit un total de près de 12,6 milliards de dollars.

BitMine détient également 192 bitcoins, soit environ 22 millions de dollars au cours actuel du BTC, ainsi qu’une participation de 135 millions de dollars dans Eightco Holdings . Cette dernière est une société cotée au Nasdaq (action ORBS) axée sur les investissements dans les blockchains et les cryptomonnaies, et qui détient du Worldcoin (WLD) comme actif de réserve principal.

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Une stratégie d’accumulation d’Ethereum qui porte ses fruits

BitMine a précédemment annoncé son ambition d’acquérir à terme 5 % de l’offre totale d’ETH. Un objectif colossal, quand on sait que cela représente environ 6 millions d’ethers.

Avec cette nouvelle acquisition, BitMine Immersion Technologies confirme sa place de plus grand détenteur d’ethers au monde parmi les sociétés cotées en bourse. Son plus proche concurrent chez les Ethereum Treasury Company est SharpLink Gaming, mais avec « seulement » dans les 839 000 ETH, soit environ 3,5 milliards de dollars.

« La liquidation des cryptomonnaies au cours des derniers jours a entraîné une baisse du prix de l’ETH, dont BitMine a tiré parti. (…) Nous avons acquis 202 037 ETH au cours des derniers jours, portant ainsi notre investissement dans Ethereum à plus de 3 millions d’unités, soit 2,5 % de l’offre totale d’ETH. (…) BitMine continue d’attirer les capitaux des investisseurs institutionnels, car notre forte liquidité est attrayante. (…) Nous continuons à devancer nos concurrents dans le domaine des trésoreries d’actifs numériques (DAT) (…). »

Thomas « Tom » Lee de Fundstrat, président de Bitmine

Alors que le marché des cryptomonnaies continue de se développer, ces entreprises qui ont choisi d’accumuler une trésorerie en Bitcoin et en Ethereum montrent que ces actifs peuvent être considérés comme de véritables réserves de valeur à long terme. Et si BitMine poursuit sur sa lancée, elle pourrait bien atteindre son objectif de détenir 5 % de l’offre totale d’ETH plus vite qu’on ne le pense. Dès 2026 ? Wait and see.

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L’article BitMine détient 3 millions d’ETH et continue sa quête des 5% de l’offre totale d’Ethereum est apparu en premier sur Journal du Coin.

Les institutionnels continuent de faire le plein. Même si le marché de Bitcoin (BTC) et des cryptomonnaies semble déjà se remettre du choc de vendredi soir (surtout le BNB, déjà en ATH), la nuit du 10 au 11 octobre aura été aussi sanglante qu’éprouvante. Malgré cela, l’engouement des investisseurs institutionnels pour les produits financiers basés sur les actifs numériques ne faiblit pas. Au contraire, la semaine dernière, des milliards de dollars ont été ajoutés aux produits et fonds négociés en bourse (ETP et ETF) de Bitcoin et ses semblables.

Bientôt 50 milliards de dollars accumulés par les produits financiers cryptos en 2025

Dans leur dernier rapport hebdomadaire, les analystes de CoinShares ont révélé que les fonds d’investissement cryptos ont capté un total de +3,17 milliards de dollars d’entrées nettes sur la semaine passée.

Malgré les récurrentes tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine cette année, les entrées cumulées depuis le début de 2025 ont atteint un niveau record de +48,7 milliards de dollars de flux positifs nets.

Sans surprise, ce sont encore une fois les fonds négociés en bourse de BlackRock qui ont capté l’essentiel des capitaux. En effet, les ETF au comptant du géant de la gestion d’actifs ont attiré plus de +3,26 milliards de dollars d’entrées nettes la semaine dernière, compensant très largement des petites sorties dans d’autres produits.

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Bitcoin reste de loin le choix favori des institutionnels, suivis d’Ethereum, Solana et XRP

Comme on peut le voir dans le tableau récapitulatif ci-dessous fourni par CoinShares, c’est une nouvelle fois le roi des cryptos, Bitcoin, qui a attiré le plus les investisseurs dans ces produits financiers. Un total de plus de +2,67 milliards de dollars d’entrées nettes sur une semaine sont venus s’ajouter dans les divers fonds BTC.

De son côté, le prince des altcoins, Ethereum (ETH), a réussi a capté un total de plus de +338 millions de dollars de flux positifs nets durant la semaine passée.

Plus loin derrière, nous retrouvons en 3^e et 4^e place Solana (SOL) et XRP. Les produits financiers sur le SOL ont ainsi attiré +93,3 millions de dollars nets supplémentaires, tandis que ceux sur la cryptomonnaie de Ripple ont enregistré +61,6 millions de dollars d’entrées nettes.

Malgré les tensions commerciales sino-américaine, le marché des actifs numériques, et tout particulièrement Bitcoin, continuent donc d’attirer de nouveaux capitaux de la part des fortunés investisseurs institutionnels. Si la détente amorcée dès ce week-end par les deux grands blocs économiques se confirme, les ETF et autres produits financiers cryptos devraient continuer à faire le plein.

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L’article Bitcoin : malgré le flash crash, les fonds d’investissement cryptos captent 3,2 milliards $ de plus est apparu en premier sur Journal du Coin.

Une opportunité en or (numérique). Le vendredi 10 octobre 2025, tard dans la soirée, les marchés financiers se sont affolés d’une nouvelle passe d’armes entre la Chine et les États-Unis, la première voulant imposer des restrictions sur ses exportations de terres rares, et les deuxièmes en imposant des tarifs douaniers de 100% en représailles. Alors que cette tension semble se relâcher avec des discours d’apaisement des deux côtés, la compagnie crypto-minière MARA Holdings n’a pas voulu rater la belle occasion des prix soldés sur Bitcoin, en achetant plusieurs dizaines de millions de dollars du précieux crypto-actif.

MARA Holdings parie sur la reprise de Bitcoin et sur le long terme

Malgré un contexte de marché difficile, marqué par des liquidations massives et une volatilité extrême, MARA Holdings (ex-Marathon Digital) a décidé de renforcer sa position en Bitcoin. En effet, selon les analystes des transactions blockchains d’Onchain Lens sur X, la compagnie crypto-minière a acheté pour près de 46,3 millions de dollars de BTC.

Plus précisément, MARA Holdings aurait ainsi acheté 400 bitcoins au fournisseur institutionnel de liquidités cryptos FalconX ce 13 octobre 2025. Ces derniers ont été crédités sur l’adresse de wallet BTC commençant par « 3MYao… ».

Dans le même temps, et toujours selon les analyses d’Onchain Lens, une nouvelle adresse commençant par « bc1qr… » a également reçu 500 BTC d’une valeur de près de 56 millions de dollars en provenance de BitGo.

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Le trésor de guerre en BTC du crypto-mineur le classe 2^e mondial

Grâce à ce « Buy the Dip » (achat du creux de marché), MARA Holdings consolide sa position de 2^e entreprise cotée à avoir le plus de bitcoins dans sa trésorerie au monde. Juste derrière l’imbattable Strategy de Michael Saylor.

En effet, après avoir profité des soldes sur les cryptos, l’entreprise américaine a désormais porté ses réserves totales à 53 250 BTC selon le site BitcoinTreasuries (voir tableau ci-dessous). Avec un cours de Bitcoin qui a déjà rebondi à plus de 115 000 dollars, cela équivaut à un crypto-trésor de plus de 6,1 milliards de dollars.

MARA Holdings, en misant toujours gros sur Bitcoin, mois après mois (minage + achats), démontre une confiance inébranlable dans la résilience du roi des cryptos. Alors que le marché des actifs numériques est soumis à une volatilité accrue par les soubresauts géopolitiques, cette compagnie crypto-minière voit au-delà et parie donc sur le long terme. MARA en profite donc pour continuer à capitaliser sur ce qu’elle considère comme une simple correction temporaire du marché crypto.

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L’article Bitcoin : MARA Holdings a « Buy the Dip » en achetant 46 millions $ de BTC soldés est apparu en premier sur Journal du Coin.

Les cryptos déjà revigorées. Après le flash crash du vendredi 10 octobre 2025 au soir, dû à l’échange de menaces commerciales entre la Chine et les États-Unis, le cours de Bitcoin (BTC) a rapidement rebondi. Depuis, les tensions se sont apaisées entre le pays de Xi Jinping et celui de Donald Trump, et c’est du coup l’ensemble du marché des cryptomonnaies qui commencent à reprendre une partie de ce qui a été perdue. Dans le cas du BNB, c’est même un carrément un nouvel ATH (plus haut historique) qui a été marqué ce 13 octobre 2025 !

XRP, Solana, Dogecoin et Cardano rebondissent de 9+% avec la baisse des tensions commerciales

Après un vendredi soir de vente panique ce 10 octobre, le marché des cryptomonnaies s’est doucement ressaisi, en commençant par Bitcoin, qui est depuis revenu au-dessus des 115 000 dollars. Et avec les discours d’apaisement des tensions de la part de la Chine et des États-Unis ce week-end, c’est la grande majorité des altcoins qui ont également rebondi.

Parmi les cryptomonnaies les plus valorisées du marché, on note le fort rebond de +12% sur 24h de Dogecoin (DOGE) et de Cardano (ADA), ce lundi 13 octobre 2025. Le memecoin et l’ADA s’établissent à respectivement à 0,21 et 0,72 dollar au moment d’écrire ces lignes.

De leur côté, XRP et Solana (SOL) reprennent respectivement +9,5 et +9% sur les dernières 24 heures. Leurs prix s’établissent ainsi à 2,63 dollars pour la crypto de Ripple, et à un peu plus de 197 dollars pour le SOL. Le prince des altcoins, Ethereum (ETH), arrive également à reprendre +8,6%, à 4 150 dollars l’ether.

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Le BNB enchaîne les sommets même dans la tourmente géopolitique : 1 370 $ !

Si les altcoins ci-dessus connaisse une belle reprise, ils sont tous assez loin de leur prix d’avant le flash crash de vendredi soir. Mais ce n’est pas le cas du BNB fondé par Binance. En effet, la cryptomonnaie de la BNB Chain a réussi à marquer de nouveaux plus hauts historiques ce lundi 13 octobre.

Avec un rebond spectaculaire de plus de +15% sur 24h, le BNB a ainsi atteint un nouvel ATH à 1 370 dollars, marquant une incroyable (et très soutenue) poussée haussière depuis qu’il a passé les 1 000 dollars l’unité il y a moins d’un mois.

Bitcoin et les cryptomonnaies ont montré une fois de plus leur résilience face aux turbulences géopolitiques. Avec la formation d’une figure chartiste de « V-bottom » (même déjà terminée pour le BNB ci-dessus), les crypto-actifs se remettent donc de la panique exagérée de vendredi soir. Certains, comme le crypto-mineur MARA Holdings en ont même profité pour acheter davantage de bitcoins à prix soldés !

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L’article Cryptos : après la chute éclair, c’est le rebond express, avec un BNB en ATH à 1 370 $ est apparu en premier sur Journal du Coin.

Popularisation de Bitcoin & Co. Selon une étude récente, l’adoption du secteur de Bitcoin (BTC) et des cryptomonnaies en 2025 est principalement stimulée par l’intelligence artificielle (IA) et les paiements. Ces deux domaines sont en effet perçus comme les principaux moteurs de l’adoption des crypto-actifs selon des utilisateurs interrogés aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Les possesseurs de Bitcoin et cryptos commencent à les utiliser pour « du concret »

Reown, spécialiste de l’expérience utilisateur (UX) pour les développeurs de dApps (d’applications décentralisées) sur réseaux blockchains, a publié son « State of Onchain Payments 2025 » sur X, ce mercredi 23 juillet.

Ce rapport comporte notamment une enquête réalisée en partenariat avec YouGov pour étudier l’adoption des cryptomonnaies cette année. Premier constat, un utilisateur de cryptomonnaies sur trois (34%) de cette enquête a déjà effectué au moins un paiement on-chain cette année.

Une observation qui fait dire aux équipes de Reown que les utilisateurs des réseaux blockchains « se servent enfin de leurs cryptomonnaies pour des choses concrètes, et pas seulement pour le trading ».

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L’IA et les paiements : moteurs de l’adoption crypto

Selon l’enquête de Reown toujours, l’un des « cas d’utilisation les plus marquants » serait les règlements de professionnels à professionnels (B2B). En 2025, les « paiements programmables aux fournisseurs, aux freelances et aux sous-traitants » ont été significatifs.

En effet, avec la désintermédiation et l’avantage technologique des transactions blockchains, « ce qui prenait auparavant plusieurs jours ne prend désormais que quelques secondes, et coûte moins cher », comme le dit très bien Reown. D’ailleurs, 27% des participants considèrent que les paiements seront « l’utilisation on-chain dominante » dans les trois à cinq prochaines années. Et selon la CEO de Reown, Jess Houlgrave, citée par Cointelegraph, ces règlements on-chain et l’intelligence artificielle (IA) seraient donc le duo gagnant pour l’adoption crypto cette année.

« L’IA et les paiements résolvent différents aspects du même problème : rendre la crypto utile, fiable et intuitive. (…) Ils sont distincts mais complémentaires. Les paiements apportent une demande du monde réel. L’IA améliore l’expérience utilisateur et la productivité des développeurs. (…) »

Jess Houlgrave, PDG de Reown

Cette adoption de Bitcoin et des cryptomonnaies par les règlements on-chain et via les améliorations IA est de plus aidée par l’arrivée de règlementations claires pour le secteur des actifs numériques. Car, que ce soit aux États-Unis ou bien encore au Japon, les politiques favorables aux cryptos se multiplient, facilitant d’autant leur usage.

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L’article Bitcoin : l’IA et les paiements sont-ils les moteurs de l’adoption crypto en 2025 ? est apparu en premier sur Journal du Coin.

Une accumulation discrète de Bitcoin. L’éditeur de logiciels de design Figma, basé à San Francisco, souhaite lever des fonds pour son introduction en bourse (IPO) sur le New York Stock Exchange (NYSE). Et il s’avère que cette société américaine détient d’importantes parts d’ETF Bitcoin.

Une nouvelle société détenant du Bitcoin va entrer en bourse avec Figma

Selon un récent communiqué de Figma, l’entreprise vise à lever jusqu’à 1 milliard de dollars lors de son introduction en bourse sur le New York Stock Exchange, avec une valorisation estimée à 16,5 milliards de dollars.

Cette opération, qui devrait être finalisée d’ici la fin de ce mois de juillet, fait suite à l’échec d’une fusion de 20 milliards de dollars avec Adobe en 2023, bloquée pour des raisons réglementaires.

Plus de 40 millions d’actions seront proposées à un prix compris entre 25 et 28 dollars. Cette levée de fonds est soutenue par des investisseurs de renom comme Sequoia Capital et Andreessen Horowitz notamment.

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Les grandes entreprises sont de plus en plus nombreuses à miser sur les cryptos

Au premier trimestre 2025, Figma a généré 228 millions de dollars de revenus et un bénéfice net de 45 millions de dollars. Fait important pour la cryptosphère, la société détient également près de 70 millions de dollars dans un fonds négocié en bourse sur Bitcoin et… prévoit d’augmenter cet investissement !

Ce sont ainsi jusqu’à 30 millions de dollars supplémentaires qui pourraient être investis par Figma dans le roi des crypto-actifs. L’éditeur de logiciels se rajoutera donc à liste grandissante des sociétés cotées avec une « Bitcoin treasury ».

Quelques jours à peine avant Figma, c’est la société mère du réseau Truth Social, le Trump Media & Technology Group, qui annonçait avoir investi 2 milliards de dollars dans Bitcoin. Depuis que Strategy et Michael Saylor ont lancé cette stratégie d’achats de BTC comme réserve de valeur pour leur trésorerie, le nombre d’entreprises qui lui ont emboîté le pas n’a fait que croître.

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L’article Figma prépare son entrée à la bourse de New York et déclare détenir 70 millions $ de Bitcoin est apparu en premier sur Journal du Coin.

Un ETF crypto de plus ! La société 21Shares, basée à Zurich en Suisse, est notamment connue pour son ETF de Bitcoin au comptant « AKRB », proposé en partenariat avec ARK Invest. Ce 22 juillet, l’entreprise helvète vient de déposer une nouvelle demande d’ETF auprès de la SEC (Securities and Exchange Commission) des États-Unis, cette fois pour un fonds négocié en bourse basé sur ONDO, la cryptomonnaie native du réseau Ondo Chain du projet Ondo Finance.

21Shares souhaite coter en bourse US un fonds sur la crypto d’Ondo Finance

Ce mardi 22 juillet 2025, la société 21Shares a déposé un formulaire S-1 (FORM S-1) auprès de la Securities and Exchange Commission concernant la cotation d’un fonds négocié en bourse (ETF) sur la cryptomonnaie ONDO.

Rappelons que le projet Ondo Finance est notamment spécialisé dans la tokenisation des actifs du monde réel, ou RWA (pour Real World Asset). Un sujet qui intéresse tout particulièrement les acteurs de la finance traditionnelle qui souhaitent moderniser cette dernière, en la rendant plus efficiente grâce aux technologies blockchains.

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Coinbase assurera la garde des ONDO de cet ETF au comptant

Ce nouveau fonds crypto négocié en bourse sera au comptant (ou « spot »), car il achètera réellement des ONDO en fonction des achats de parts de ces investisseurs.

La garde de cette cryptomonnaie sera assurée par Coinbase Custody, la branche de la crypto-bourse éponyme spécialisée dans le stockage sécurisé de niveau institutionnel des actifs numériques.

Ainsi, les investisseurs du futur ETF ONDO de 21Shares pourront s’exposer à ce crypto-actif facilement, mais sans avoir à se préoccuper directement de sa garde, qui peut s’avérer complexe (gestion des clés privées).

Avec ce nouvel ETF au comptant, 21Shares continue de diversifier son offre de produits financiers basés sur les cryptomonnaies. Au mois de mai dernier, l’entreprise suisse avait déjà déposé une demande d’ETF SUI auprès de la SEC américaine. Des régulateurs US qui sont bien occupés en ce moment par les ETF de cryptos, car ceux basés sur Solana (SOL), XRP, Litecoin (LTC) ou Cardano (ADA) notamment se comptent déjà en dizaines.

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L’article ETF ONDO : 21Shares dépose une nouvelle demande de fonds crypto sur Ondo Finance est apparu en premier sur Journal du Coin.

Un peu plus de gas. Le réseau Ethereum (ETH) est la deuxième blockchain la plus valorisée du marché des cryptomonnaies après Bitcoin (BTC). Face à sa popularité, il n’est pas rare que le réseau soit congestionné et que ses frais de transactions explosent, même si ce n’était pas trop le cas encore assez récemment. Mais pour éviter ces embouteillages dans les blocs de transactions, les acteurs du réseau ETH ont décidé d’augmenter la limite de gas (gas limit) par bloc afin de permettre un traitement plus important des transactions.

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Ethereum augmente sa limite de gas à 45 millions d’unités

Sur la blockchain d’Ethereum, les ethers (ETH) servent de gas, c’est-à-dire d’unités de règlement des frais de transactions/actions sur le réseau. Et plus une opération est complexe (appel de smart contracts), plus elle nécessite de gas.

De son côté, la gas limit, ou limite de gas, représente la quantité maximale de ces unités pouvant être incluse dans un bloc. Par conséquent, plus la limite de gas est élevée, plus un bloc peut contenir de transactions.

Et comme le rapporte notamment The Block, ce 21 juillet 2025, les développeurs et les validateurs d’Ethereum se sont accordés pour procéder à une augmentation de cette limite de gas. Ainsi, celle-ci est passée de 36 millions à 45 millions d’unités, soit une augmentation de 25 %.

Une augmentation qui ne fait pas forcément l’unanimité (mais la majorité)

Cette augmentation a été activée à la hauteur du bloc N°22 968 004 précisément, en prévention donc de très possibles futures congestions du réseau ETH. En pratique, cette augmentation ne nécessite pas de hard fork (mise à jour majeure).

En effet, les validateurs peuvent ajuster la configuration de leur nœud lorsqu’ils proposent des blocs. Ainsi, dès que plus de 50 % des validateurs signalent leur soutien à ce changement, la limite de gas par bloc s’ajuste automatiquement.

Bien que cette augmentation ait été largement soutenue par la communauté, elle n’est pas sans risques. En effet, l’augmentation de la limite de gas par bloc peut entraîner une augmentation de la taille des blocs. Cela peut rendre plus difficile pour certains nœuds de suivre le rythme, ce qui pourrait potentiellement compromettre la décentralisation du réseau, en obligeant les validateurs à s’équiper de machines plus puissantes et donc plus onéreuses.

En effet, le trilemme des réseaux blockchains fait que, si un des trois aspects fondamentaux que sont la sécurité, la décentralisation et la scalabilité (l’évolutivité) est augmenté, l’équilibre entre ces aspects veut qu’un autre soit diminué. Plus simplement, dans le cas présent, la meilleure scalabilité qu’apporte cette augmentation de la limite de gas provoque en retour une baisse (légère, mais réelle) de la décentralisation et de la sécurité du réseau. En tout cas, les mises à jour de la blockchain Ethereum devraient continuer à bon train, puisque le hard fork Fusaka se précise : il est désormais prévu pour novembre 2025.

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